Discussion de courtoisie entre les gendarmes et les représentants syndicaux du personnel hospitalier pour faire le point sur la volonté de ces derniers de bloquer le démarrage de travaux synonyme de fermeture de la maternité de Bernay dans son état actuel de service. (©BN/L’Eveil normand)
Le jeu du chat et de la souris se poursuit au centre hospitalier de Bernay entre les représentants syndicaux et la direction. Ou, plutôt, le jeu des coups de bluff pour savoir quand, exactement, les travaux programmés en chirurgie, un préalable à la création d’un centre périnatal en remplacement de la maternité, seront exécutés.
« Les sanitaires n’ont toujours pas été retirés par les agents techniques de l’hôpital », souffle un représentant syndical. Du coup, l’entreprise privée qui devait intervenir à la suite en a été alertée et aucun artisan extérieur n’était présent encore ce mercredi matin.
De toute façon, comme depuis lundi 10 décembre 2018, un comité d’accueil composé de citoyens – dont des gilets jaunes -, d’adhérents de l’association Liberté – Egalité – Proximité, de personnels hospitaliers et de représentants syndicaux veillent à bloquer le début de ces travaux.
La nouveauté de ce mercredi 12 décembre, fut la présence de gendarmes venus quérir quelques « renseignements », aux dires du commandant de gendarmerie de la compagnie de Bernay, Tangy Madec.
Pendant ce temps-là, on inaugurait une moto-urgence à l’hôpital d’Evreux, un service privé qui fait déjà jaser car rémunéré par l’hôpital centre du groupement dont Bernay fait partie. Les défenseurs de la maternité de Bernay ne risquent pas de lever le pied.
