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Rugby – Ovalie Caennaise. Sandra Rabier : « On a largement notre place en Élite 1 »

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Sandra Rabier au premier plan.

Sandra Rabier au premier plan. (©Sport à Caen)

L’Ovalie Caennaise a bouclé l’année par une défaite attendue contre le Stade Toulousain, mais très encourageante dans son scénario. À la mi-temps, Caen n’était mené que 3-0, dimanche 15 décembre. Les Caennaises abordent désormais une longue coupure qui sera consacrée au rugby à dix, pendant le tournoi des Six nations, avant de se concentrer sur les quatre derniers matchs de la saison régulière. Le maintien se jouera à l’occasion des playdowns pour cette équipe actuellement avant-dernière de sa poule en première division, l’Élite 1. Interview de l’expérimentée Sandra Rabier.

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Sport à Caen : On peut penser que c’était prévisible que vous vous effondriez en fin de match contre Toulouse. C’est surtout la première mi-temps que vous allez retenir ?

Sandra Rabier : Prévisible, je ne dirais pas ça. Bien sûr, sur le papier on n’a pas du tout le même effectif. Elles doublent voire triplent chaque poste. Nous, on est difficilement 22 chaque dimanche sur la feuille de match. En terme de fraîcheur, ce n’est pas la même donne. Si on était à effectif équivalent, déjà en quantité, la fraîcheur serait toute autre. C’est vrai que la première mi-temps est plus qu’encourageante, même si elles n’étaient pas venues avec la grosse écurie. Quelques internationales étaient au repos. Mais 3-0 pour elles à la mi-temps, c’est rien. Après, elles font rentrer du sang frais en deuxième mi-temps, nous, moins… Mais au match aller, on avait perdu 69-0 (en fait, 63-0, ndlr) contre elles. On a encaissé deux fois moins de points.

Est-ce que tu ressens une vraie progression chez vous ?

Il y a de la progression, mais elle n’est pas crescendo. Un coup ça monte, un coup ça descend… Une mi-temps ne fait pas l’autre, un match ne fait pas l’autre… On n’a pas encore trouvé une vitesse régulière. On manque cruellement de régularité. Il y a des choses ultra-positives dans le groupe, même s’il est encore en construction. Les bases sont saines. À nous de nous faire confiance et de lâcher les chevaux.

Sandra Rabier au plaquage contre Toulouse.

Sandra Rabier au plaquage contre Toulouse. (©Sport à Caen)

« Ce n’est pas cette place qu’on mérite »

C’est une saison difficile à laquelle vous vous attendiez sûrement. Est-ce difficile de rivaliser en Élite 1 quand on monte d’Armelle Auclair (la deuxième division) ?

On est monté en Élite suite à la refonte des championnats. On a saisi cette chance pour faire valoir nos droits et gagner notre place en Élite 1. Sur le papier, on est avant-dernières. Mais au vu de certaines prestations qu’on a été capables de faire, ce n’est pas cette place qu’on mérite. C’est plutôt la sixième voire la cinquième. À nous de faire le taf sur les quatre dernières journées de championnat pour montrer à tout le monde, et d’abord à nous-mêmes, que cette place n’est pas la nôtre.

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Les quatre matchs qui vous restent, après la très longue trêve hivernale, doivent vous servir à préparer les playdowns ?

Oui, c’est cela. En attendant, on va entrer dans une période où on laissera le rugby à quinze de côté. On va passer au rugby à dix le temps de quatre tournois. C’est une nouveauté. Pendant le tournoi des Six nations, les internationales seront avec leur sélection. Au lieu de laisser le reste de l’Élite 1 attendre patiemment que ses internationales reviennent, on va continuer à matcher. Il a été décidé qu’on aurait quatre dates de tournoi à dix. Ça va permettre de garder du temps de jeu. Ce sera aussi important pour faire jouer les plus jeunes. On va enfin leur donner leur chance. À elles de faire leurs preuves à ce moment-là.

Malgré votre avant-dernière place, on sent que d’autres équipes sont à votre portée dans l’autre poule. Abordez-vous avec une certaine confiance la question du maintien ?

Il n’y a pas de sur-confiance. Sur un match, tout peut se passer dans un sens comme dans l’autre. Si on reste septième, on va jouer une équipe plus forte que nous sur le papier. Ce sera la victoire à tout prix pour assurer un maintien en Élite 1. Je pense qu’on y a largement notre place, même si on ne connaît pas toutes les équipes de la poule opposées. Il y a quelque chose à faire.


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