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"Si j'ai un mur en face, je fonce dedans : soit ça passe, soit je finis aux urgences"

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Des mamans de plus en plus apeurées.

Des mamans de plus en plus apeurées. (©Twitter Stade 2)

Elles sont de plus en plus effrayées. Et leurs témoignages continuent d’affluer. Les mamans de jeunes rugbymans craignent les dangers d’un sport qui a perdu son troisième pratiquant cette année. Le 12 décembre dernier, Nicolas Chauvin, espoir de 19 ans, ne s’est pas relevé après un plaquage.

Retour aux (mauvaises) sources

Dans Stade 2, Mélanie, maman d’un rugbyman de 13 ans, regrette que le sport soit « revenu aux temps des gladiateurs. Les spectateurs vont voir un match de rugby pour voir des impacts« . Lorsque son fils est surclassé, elle est « fière, mais d’un autre côté on se dit qu’il va jouer avec des enfants plus âgés, plus musclés… »

LIRE AUSSIAprès le décès de Nicolas Chauvin, un entraîneur interdit à ses joueurs le plaquage à deux

Anne-Marie, elle, note un changement de mentalité. « Au lieu de réfléchir, d’être un peu malin, d’aller aplatir le plus rapidement possible, c’est « si j’ai un mur en face, je vais foncer dedans. Si j’ai de la chance, ça va passer, si j’ai pas de chance, je finirai aux urgences ». C’est dommage. » Et surtout inquiétant.


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