Le marché de Noël ferme ses portes ce mercredi 26 décembre 2018, place du Capitole. (©Ville de Toulouse)
Attentat sur le marché de Noël de Strasbourg, manifestations des gilets jaunes, mouvement des lycéens… Les Toulousains n’ont pas toujours eu le cœur à faire leurs emplettes dans le centre-ville de Toulouse. Le traditionnel marché de Noël, place du Capitole, en a fait les frais aux dires de nombreux commerçants. Ces derniers parlent déjà d’une édition catastrophique en terme de chiffre d’affaires.
30 000 euros de recette en moins pour la Ville
Pour compenser les pertes d’activités, la mairie présentera, mi-mars 2019, lors du prochain conseil municipal, une délibération proposant une exonération des droits de place des commerçants et artisans du marché de Noël de la place du Capitole. Ce qui représente environ 30 000 euros de recette en moins pour la Ville.
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, souligne :
Leur activité a souffert ces derniers temps notamment lors des fermetures demandées par la préfecture pour assurer la sécurité de tous.
Pourquoi le marché ferme-t-il si rapidement ?
Ce mercredi 26 décembre 2018 au soir, les 117 chalets ferment donc tous leurs portes après une édition 2018 très agitée.
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Mais de nombreux Toulousains s’interrogent : pourquoi ce marché ferme-t-il si vite ses portes alors que les vacances de Noël sont encore loin d’être terminées ? « La question de prolonger pendant deux jours a été évoquée », admet Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire en charge du commerce. Le prestataire en charge de l’organisation du marché de Noël « n’a pas fait de demande en ce sens », poursuit l’élu toulousain. « Ils ont préféré demander une prolongation des horaires certains soir avant Noël ».
Contacté par Actu Toulouse, le prestataire ICR-Expo explique :
Les dates du marché sont imposées depuis toujours par la mairie qui souhaite que la place du Capitole soit vide pour le soir du Réveillon du Nouvel An. De plus, cela a toujours été le souhait des commerçants qui ne travaillent plus après le 25 décembre, hormis les chalets alimentaires (20%). Sachant que le marché a débuté le 23 novembre, cela fait aussi très long en terme de coûts. Quant à l’organisation, nous avons une journée et une nuit pour évacuer la place, soit 20 semi-remorques, quatre camions grues et une main-d’œuvre conséquente programmée longtemps à l’avance.