
L’architecture de la Halle aux poissons, une construction en fer et en verre dans le style Baltard, est caractéristique de la fin du XIX siècle.
Une fois n’est pas coutume, c’est un jeudi que s’est réuni le conseil municipal d’Elbeuf, qui avait notamment à se prononcer sur le budget primitif 2019. Ni l’importance de cette délibération, qui constitue pour une assemblée le temps fort de l’année, ni le jour n’ont suffi à attirer les quatre élus du Front national, qui pratiquent depuis plus d’un an la politique de la chaise vide.
Le budget présenté par Djoudé Merabet s’équilibre à 28 873 315 € en fonctionnement et à 6 002 070 € en investissement (dont 2 786 950 € d’autofinancement, soit 30 % de plus qu’en 2018).
« Depuis plus de dix ans, la ville se désendette malgré un haut niveau d’investissement […] Cette année encore, le taux d’imposition de la ville n’évoluera pas pour limiter la pression fiscale sur les familles elbeuviennes », résume le maire.
En 2019, les investissements se concrétiseront par le projet de la résidence d’artistes, de la plateforme jeunesse, la poursuite de la métamorphose du parc de la Cerisaie ou la réfection et l’aménagement de la Halle aux poissons en vue d’en faire une salle d’expositions.
Le budget primitif 2019 a été voté à la quasi-majorité, seules manquant à l’appel les voix des deux élus d’extrême droite exclus du groupe Elbeuf Bleu marine, Jean-Christophe Perrin et Véronique Quenneville, qui eux continuent de siéger. Ceux-ci n’ont fait aucun commentaire mais ont voté contre. Ils ont adopté la même position pour une partie des nombreuses subventions aux partenaires associatifs, qui figuraient à l’ordre du jour : celle où dans la liste figuraient des associations comme le Collectif antiraciste ou l’association communauté africaine !