Au lieu-dit La grosse devise à Colleville-Montgomery (Calvados), le carrefour va être revu pour améliorer la sécurité. (©Arnaud Héroult Liberté Le Bonhomme Libre)
On en sait un peu plus en ce début d’année 2019, sur l’aménagement d’un carrefour sur la commune de Colleville-Montgomery près de Caen (Calvados) au lieu-dit la grosse devise, le croisement des routes entre Colleville-Montgomery, Hermanville-sur-Mer, Biéville-Beuville et Périers-sur-le-Dan. Il va être réaménagé pour améliorer la sécurité. Par jour en moyenne, 6 500 véhicules y passent.
C’est où ?
Ce carrefour, sur la commune de Colleville-Montgomery donc, se situe au croisement de deux routes : celle entre Périers-sur-le-Dan (RD220) et Colleville-Montgomery (RD60A) empruntée en moyenne chaque jour par 1 500 véhicules ; et celle entre Biéville-Beuville et Hermanville-sur-Mer (RD60) avec 5 000 véhicules par jour.
Pourquoi un nouveau carrefour ?
Les maires des quatre communes concernées ont fait remonter une demande « sur un sentiment de peur à ce carrefour », explique Michel Fricout conseiller départemental du canton de Ouistreham. Le croisement n’est pas accidentogène (deux accidents corporels depuis 2001), « mais il y a un vrai sentiment d’insécurité », poursuit l’élu qui suit le dossier auprès du département du Calvados qui prend en charge les travaux.
À ce croisement qui est en biais et en sommet de côte, il y a un manque de visibilité.
Quels travaux ?
Un diagnostic de sécurité routière a été établi par le conseil départemental. « La solution la plus élaborée a été retenue et l’étude de principe a été retenue. » Il s’agira d’aménager un carrefour en croix (et non plus en biais) avec tournes à gauche. Un croisement où la signalétique sera améliorée.
C’est pour quand ?
Pour boucler le dossier, il ne reste que l’étude de détails et l’étude hydraulique. La seule interrogation concerne le délai d’achat des terres agricoles qui serviront au réaménagement du carrefour. « Je suis prêt à engager les discussions avec les propriétaires. En cas d’accord à l’amiable, les travaux auront lieu au plus tôt en 2020 », prévoit Michel Fricout. « S’il y a un problème, ce sera reporté à 2022. »
Un chantier a priori sans gêne importante de la circulation.
L’enveloppe globale prévue par le conseil départemental du Calvados est de 300 000 €.