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Parti de Normandie à pied en tenue de Poilu, Patrick Debièvre est bien arrivé à Verdun

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Patrick Debièvre a parcouru 400 km en dix étapes de Vieux-Port, où il réside, à Verdun, sanctuaire de la Première Guerre mondiale, en tenue de Poilu

Patrick Debièvre a parcouru 400 km en dix étapes de Vieux-Port, où il réside, à Verdun, sanctuaire de la Première Guerre mondiale, en tenue de Poilu (©Droits réservés)

Il s’était fixé comme défi de parcourir 400 km à pied de son village, Vieux-Port (Eure), à Verdun (Meuse), ville-sanctuaire de la Première Guerre mondiale, en tenue de Poilu. Mission accomplie pour Patrick Debièvre, parti le 30 octobre et arrivé à bon port le 8 novembre.

Devoir de mémoire

 

« Certaines rencontres m’ont marqué et je retournerai peut-être voir certaines personnes. » A l’heure du bilan, alors qu’il vient à peine de franchir le panneau Verdun, ce jeudi 8 novembre 2018 à 17 h 30, Patrick Debièvre était déjà pensif et n’imaginait pas en rester là. Parti de Vieux-Port, le village où il réside, entre Pont-Audemer et Quillebeuf, le 30 octobre, il venait d’effectuer 400 km en dix étapes à pied. Et en tenue de Poilu, sa façon à lui de rendre hommage aux soldats de la Grande guerre et de cultiver ainsi le devoir de mémoire, comme il l’a expliqué quelques semaines avant de partir (voir L’Eveil du 25 septembre et du 6 novembre 2018).

Patrick Debièvre le jour de son départ, le 30 octobre

Patrick Debièvre le jour de son départ, le 30 octobre (©Eveil de Pont-Audemer)

Fatigué, Patrick Debièvre avait néanmoins tenu au lendemain de son arrivée dans la Meuse à se présenter à en mairie de Verdun. Le maire Samuel Hazard, occupé lors de son passage, n’avait pas pu le recevoir mais Mme Rousseau, en charge des commémorations, lui avait expliqué la place qu’il occuperait lors des commémorations du 11 novembre à Verdun. En effet Patrick Debièvre va participer aux commémorations de l’Armistice de 1918 à Verdun, où il doit rester jusqu’à ce lundi 12 novembre.

Un voyage plein d’émotion

 

La charge émotionnelle était forte, lors de ces commémorations et pendant tout le périple de Patrick Debièvre.

La personne que j’irai peut-être revoir, c’est un Monsieur que j’ai rencontré à Fismes, dans la Marne, raconte le Poilu de Vieux-Port. Me voyant passer dans la rue, il m’a interpellé pour me payer un café. Il était devant son atelier. Un atelier où il rénovait des voitures et du matériel datant de la Première Guerre mondiale. On a beaucoup discuté. »

Cette rencontre-là et bien d’autres, « avec des gens curieux, dont certains m’ont pris en photo », ont incité Patrick Debièvre à poursuivre sa route. Il faut dire qu’il lui en fallait, de la motivation, pour accomplir ses 40 bornes journalières. « Certaines étapes avec uniquement des routes départementales ont été ennuyeuses », reconnaît l’intéressé. Mais il n’en manquait pas, de motivation. La mission du soldat Debievre était de rendre hommage à ceux pour qui la guerre n’était pas un jeu et qui se sont fait trouer la peau en 14-18. Mission accomplie.

 

Retrouvez ci-dessous le reportage que nos collègues de France 3 ont réalisé sur Patrick Debièvre


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