
Selon le syndicat CGT, 70 des 80 salariés de l’usine Lafarge/Holcim de Bernières-sur-Seine étaient en grève ce jeudi 7 février 2019. (©DR)
Les salariés de l’usine Lafarge/Holcim Granulats France de Bernières-sur-Seine, dans l’Eure, sont plus que jamais mobilisés ce jeudi 7 février 2019.
70 grévistes
Depuis ce matin, ils ont de nouveau quitté leurs postes de travail.
Alors qu’ils étaient une cinquantaine hier mercredi 6 février 2019, le nombre de grévistes a encore augmenté pour dépasser les 70.
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Revalorisation salariale
Ils réclament toujours une revalorisation salariale avec un revenu minimum de 1 900 € bruts à l’embauche ainsi qu’une égalité de traitement pour l’ensemble des salariés.
Selon Jean-Marie Benard, délégué syndical CGT, « les négociations devraient s’ouvrir cet après-midi ».
La direction réagit
La direction de la société Lafarge/Holcim, interrogée mercredi 6 février 2019, précise :
« Un mouvement de grève, à l’initiative du syndicat CGT, a débuté hier, mardi 5 février, à l’ouverture de la carrière de Bernières-sur-Seine. Il fait suite aux Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), au cours desquelles Lafarge/Holcim a entamé un dialogue ouvert et transparent avec les organisations syndicales et les équipes locales, et a négocié plusieurs avantages économiques tels qu’une augmentation de salaire au-delà de l’inflation, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat allant jusqu’à 500 € et une surprime d’intéressement. »
Faisant état de « 60 % de grévistes hier et 55 % aujourd’hui sur le site de Bernières-sur-Seine », la direction ajoute encore : « LafargeHolcim rappelle à ses collaborateurs l’importance de reprendre leurs activités au plus vite afin de maintenir le bon fonctionnement du site. » Un fonctionnement dont on sait qu’il était hier midi encore très fortement perturbé, pour ne pas dire interrompu pour la partie exploitation du granulat.