Suspendu de ses fonctions pendant la première moitié de l’année, le président Philippe Le Mestre a eu tout le loisir de réfléchir à l’idée de diriger un club.
« Cette période m’a permis de prendre beaucoup de recul, affirme celui qui entame sa quatorzième saison à la tête du club. Pas de me désintoxiquer complètement, de réfléchir aussi à l’organisation du club. »
« Mariage par consentement mutuel »
L’idée d’une co-présidence a fait son chemin.
« J’ai eu beaucoup d’échanges avec d’autres clubs sur cette fonction. J’avais dit que si on repartait tous, ce n’était pas tout seul à la présidence. C’est donc un mariage par consentement mutuel. »
Philippe Le Mestre s’est donc tourné vers Jérôme Prévost, qui avait assuré l’intérim en compagnie de Denis Gauthier pendant sa suspension. « Deux à diriger, j’avais trouvé ça bien, exprime celui qui a beaucoup œuvré (et qui le fera encore) pour dénicher des partenaires. Car la charge de travail est énorme. Au niveau de la répartition des tâches, ce sera du 50/50. Ce projet, qui est notamment de revoir les fondations, m’intéresse. »
Revoir les fondations
La Garde saint-ivy avait un travail de fond à faire car, par moments, il y avait des points négatifs. Nicolas Scourzic, l’entraîneur général, et toute une équipe encadrante s’investissent. Les effets se font déjà sentir. Les retours positifs arrivent, à l’image de Michel Jarnigon, l’adjoint aux sports de la ville, qui encourage le club à « continuer de s’ouvrir » et note que « revoir les choses est salutaire. » S’il lui reste du chemin à gravir, la GSI est sur la bonne pente. Et avec une co-présidence, les forces s’en trouvent consolidées…