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INTERVIEW. Amir au Zénith de Rouen : « J'ai toujours rêvé de devenir chanteur »

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Amir se produit au Zénith de Rouen (Seine-Maritime) le 7 mars 2019.

Amir se produit au Zénith de Rouen (Seine-Maritime) le 7 mars 2019. (©Yann Orhan)

Le chanteur Amir, ancien représentant de la France au concours de l’Eurovision, sera sur la scène du Zénith de Rouen (Seine-Maritime), jeudi 7 mars 2019.

Lire aussi : Eddy de Pretto, Kendji Girac, Pascal Obispo, Soprano… Les rendez-vous du Zénith de Rouen en 2019

« Quelque chose d’hallucinant »

Vous connaissez un succès sans cesse grandissant et votre tournée ne semble pas vouloir s’arrêter. Comment vivez-vous tout cela ?
Amir : C’est très excitant et c’est même quelque chose d’hallucinant. On est vraiment submergé d’excitation. On n’y croit presque pas d’ailleurs, tellement c’est fou. Cela fait un peu plus de deux ans que je suis sur scène sans avoir fait de break. C’est comme si je suivais un cheminement naturel, alors que ça ne l’est pas.

Vous revenez au Zénith de Rouen, une salle dans laquelle vous vous êtes déjà produit.
Oui je connais cette salle, je m’y suis produit avec la tournée The Voice, mais j’étais loin d’être une tête d’affiche. Pour autant, je ne prends rien pour acquis.

Vous ne cessez de tourner et vous sortez malgré tout des albums en parallèle. Quelle est votre méthode de travail ?
J’écris mes albums en parallèle de mes tournées. Addictions, je l’ai fait pendant la première tournée. C’est un quotidien de travail qui ne me déplaît pas. C’est exigeant. je travaille dur mais je ne peux pas me plaindre. La seule clé qui existe pour pouvoir vivre son rêve, c’est de tout donner.

VIDÉO. Écoutez Longtemps

Une étape cruciale

Vous aviez participé à l’Eurovision. Quelles en ont été les retombées ?
L’Eurovision, ce fut une étape cruciale dans mon parcours, cela m’a offert une exposition médiatique incomparable. Il n’y a rien de plus beau que d’aller aux Championnats d’Europe de la musique (rires). En plus, c’est avec le titre J’ai cherché que j’ai été présenté à la France. Cela fait partie de nombreux instants précieux et importants de ma carrière. C’était le début, mais après il a fallu que j’assure. Toutes les décisions prises ont été pesées.

VIDÉO. Écoutez J’ai cherché

Êtes vous addict à quelque chose ?
Oui je suis addict à beaucoup de choses. Je suis addict au fait de dormir le moins possible et de faire le plus possible. Deux semaines après l’Eurovision on a créé cet album. Nous étions tellement accros qu’on ne comptait pas les heures. C’est une addiction positive, mais je ne serais pas arrivé là si je n’avais pas fait ça.

Plusieurs collaborations dans l’album Addictions, comme avec Tété. Ce sont le fruit de rencontres ?
Au départ, il s’agit toujours de rencontres humaines, de rencontre intéressantes avec lesquelles j’ai toujours eu envie de faire quelque chose. Il y a aussi Nazim Khaled et Silvio Lisbonne, avec qui je fais mon chemin depuis deux ans avant qu’on ne sache qui j’étais. Je ne les quitterai jamais. Je vis le même parallèle avec mes musiciens sur scène. Nous avons grandi ensemble, nous partageons tous ces moments et je suis quelqu’un de très fidèle aux autres.

« J’ai toujours rêvé de devenir chanteur »

À quel moment avez-vous eu envie de chanter ?
C’est dur pour moi de définir un moment car il n’y en a pas eu réellement. J’ai toujours rêvé de devenir chanteur. J’ai eu le courage de croire en cette démarche, il a fallu pour cela que je m’enlève des idées de la tête. Des gens m’ont fait croire qu’il ne s’agissait pas d’un vrai métier. À un moment, j’en ai eu ras le bol de tout ça et je me suis dit que si je ne tentais pas ma chance, je m’en voudrais toute ma vie. Neuf fois sur dix, on est bloqué par des idées reçues.

Et il y a eu une première partie de Patrick Bruel aussi…
Oui. Il y a deux choses qui ont découlé de cette rencontre avec Patrick Bruel : le fait qu’il croit en toi et le plaisir de pouvoir renouveler cette expérience. Il fait partie de ces déclics qui m’ont fait prendre le risque d’aller jusqu’au bout de mes envies.

Infos pratiques :
Au Zénith, avenue des Canadiens, au Grand-Quevilly, à 20h.
Tarifs : de 35 à 55 euros.


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