Le mascaret est le nom donné à la première vague, qui déferle dans l’embouchure des fleuves. Puissante, elle est prise d’assaut par les kayakistes avertis qui tentent de la surfer. (©Photo : écomusée de la baie, CG50).)
La baie du Mont Saint-Michel dans la Manche offre un spectacle quotidien. L’influence de la lune et du soleil sur les masses d’eau de la terre donne une autre dimension à ce site naturel à deux pas d’Avranches. Ici, les marnages sont les plus importants d’Europe. Des grandes marées sont prévues cette semaine. Du mercredi 20 février au samedi 23 février le coefficient de la marée oscillera ente 100 et 115. C’est le jeudi 21 février que la mer atteindra sa hauteur la plus vertigineuse avec tout de même 13,78 mètres pour la pleine mer de 21 h. Imaginez, la différence entre la marée basse et haute peut attendre la hauteur d’un immeuble de treize mètres.
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La pointe du Grouin
Admirer le mascaret s’engouffrer dans la baie mérite le détour. Cette large vague passe qu’une seule fois avant la pleine mer. La pointe du Grouin du Sud, située à Vains, bénéficie d’un cadre exceptionnel pour voir passer cette onde. Le chant des oiseaux dans la Baie pourra donner encore plus de saveur à ce voyage dans l’un des lieux panoramiques de la baie. Le flot arrive à Saint-Léonard 1 h 30 avant la haute mer.
La Roche-Torin
La Pointe de Roche-Torin, à Courtils est située en bordure de pré-salé. C’est un lieu formidable à découvrir pour voir la marée. On doit pouvoir le flot d’eau s’engouffrer dans la baie 1 h 15 avant la haute mer.
Pontaubault
La vague du mascaret pénètre dans le fleuve côtier à Pontaubault. L’association Pontaubault-Loisirs profite généralement de cet élément naturel pour organiser une animation dans le village. La fête ne sera pas au rendez-vous ce mois-ci, mais le samedi 20 avril. En revanche, il n’est pas rare de voir des kayakistes se laisser porter par ce flot. Ce qui peut donner aux photographes un cadre de carte le postal. Passage sous les arches des ponts 30 minutes environ avant la haute mer.
Le mascaret est le nom donné à la première vague, qui déferle dans l’embouchure des fleuves. Puissante, elle est prise d’assaut par les kayakistes avertis qui tentent de la surfer (Photo : écomusée de la baie. (©La Gazette de la Manche -Thomas Savalle)