
La sous-préfète de Mamers a visité l’entreprise Modulic spécialisée dans les cartes électroniques à Conlie (Sarthe) le 21 février 2019. (©Marie Lamarque / Les Alpes Mancelles)
« Le secteur de l’électronique en France souffre d’une forte concurrence. Il faut sans arrêt s’adapter, se mettre à la page. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut désespérer », annonce Claude Porchel, gérant de Modulic.
L’entreprise basée à Conlie (Sarthe), dans la zone d’activité de la 4C, est spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques. Elles sont d’abord conçues puis, sur la ligne de montage, les robots placent sur elles les différents composants qui sont ensuite soudés.
Enfin, l’équipe teste la carte pour veiller à son bon fonctionnement. Ces cartes, nous les retrouvons partout. Dans nos voitures, nos téléphones ou encore nos alarmes.
Seulement trois entreprises en Sarthe
La sous-préfète de Mamers, Marie-Pervenche Plaza et d’autres élus, ont été accueillis par le gérant qui leur a présenté son activité le 21 février 2019.
« Cette visite a pour but de valoriser les activités des entreprises locales et de faire connaître les petites pépites de notre territoire. Nous pouvons proposer aussi des aides aux interlocuteurs qui le souhaitent. Ils n’ont pas toujours connaissance des accompagnements dont ils peuvent bénéficier », souligne-t-elle.
Des entreprises comme celle-ci, il n’en reste plus que « trois en Sarthe ».
Pour ce qui est des usines fabricant des composants électroniques, « il n’y en a plus qu’une en France. Tout provient d’Asie en grande majorité », souligne le gérant.
Investir pour faire face à la concurrence
En plus d’assembler les cartes électroniques, l’entreprise œuvre aussi dans le domaine de l’expertise et conçoit des antennes et des cartes RF (Radio-identification) utilisées dans les produits connectés très tendances aujourd’hui.
« L’objectif est d’élargir notre champ d’action pour que nos clients trouvent chez nous une offre exclusive et particulière », souligne Claude Porchel.
Et en parlant de produits connectés, Claude Porchel a souligné que les composants utilisés pour ces objets « étaient de plus en plus petits, à tel point qu’on ne peut même pas les voir à l’œil nu ».
C’est pourquoi, il compte investir dans de nouveaux robots plus performants en 2019.
Il faut compter 30 à 40 000 euros pour l’achat de nouvelles options sur les machines.
Jeanne Mahé, chargée d’affaires au sein de l’Agence de développement économique de la région Pays de la Loire, évaluera prochainement les possibilités de financement que la Région peut apporter.