
Le site Papiers Couchés d’Arjowiggins à Bessé-sur-Braye est concerné par une offre de reprise. Celle-ci est portée par Terje Haglund, un homme d’affaires norvégien.
Attendue mercredi 6 mars 2019, la décision du tribunal de commerce de Nanterre a été finalement rendue jeudi 7 mars 2019.
Il accorde un nouveau délai de deux semaines pour permettre d’affiner l’offre portée par l’entreprise Lessebo Paper appartenant à l’homme d’affaires norvégien Terje Haglund, candidat à la reprise des trois sites du papetier Arjowiggins placés en redressement judiciaire en janvier dernier : les sites sarthois de Bessé-sur-Braye et du Bourray, mais aussi celui de Greenfield à Château-Thierry dans l’Aisne.
L’examen des offres est donc renvoyé au mercredi 20 mars à 9 heures. Une nouvelle date limite de dépôt des offres pour le site Papiers Couchés est fixée au 15 mars.
Mercredi 6 mars 2019, l’audience a duré de longues heures, comme l’explique Maître Justine Candat, qui représente les salariés avec Maître Thomas Hollande.
Chaque candidat a exposé son projet. Il apparaît pour le site Papiers couchés de Bessé-sur-Braye que l’offre de Lessebo est trop fragile, et n’est pas assez financée. Elle manque de précision, d’où la demande d’un report de quinze jours.
Objectif : préciser le montage financier. En effet, Lessebo demande une aide de 32 millions d’euros à l’Etat.
Préciser l’offre de Lessebo
Comme nous le spécifiait Thomas Hollande mardi 5 mars, l’Etat, ainsi que les Régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire seraient prêts à mettre la main à la poche, « seulement si le repreneur apporte 50% du financement ». En l’occurrence, 33 millions d’euros.
Autre objectif pour les syndicats : améliorer la partie sociale du dossier. Et le nombre d’emplois sauvés.
En l’état, l’offre reprendrait 413 salariés (sur 568) sur le site de Bessé-sur-Braye ; 210 (sur 262) au Bourray et 74 (sur 74) à Greenfield.
Il manque également des précisions sur le rythme de travail. Il reste désormais quinze jours pour obtenir des réponses sur le dossier Lessebo.
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Les autres offres
Deux offres ont été posées sur la table pour les usines sarthoises : une pour le site du Bourray par la société familiale CGMP; et une autre par Lessebo Paper, qui elle, concerne les trois sites concernés. Quant au site de Greenfield, outre l’offre de Lessebo, trois autres repreneurs se sont faits connaître pour reprendre uniquement l’usine située à Château-Thierry et conserveraient les 74 emplois.