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Sarthe. Son beau-fils ne voulait plus boire, il le menace avec une batte de base-ball

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Le Sarthois, en semi-liberté au moment des violences, a été condamné à six mois de prison ferme.

Le Sarthois, en semi-liberté au moment des violences, a été condamné à six mois de prison ferme. (©Les Nouvelles de Sablé)

Samedi 16 mars 2019, à Juigné-sur-Sarthe. En soirée, un homme et son gendre enchaînent les verres. Lorsque ce dernier fait mine d’aller se coucher, son beau-père tente de le retenir pour « finir le cubi ».

Le jeune homme décline, et gagne la chambre de sa compagne.

Piqué au vif, le beau-père se saisit d’une batte de base-ball et fait irruption dans la chambre.

Selon sa fille, le père de famille aurait levé sa batte tel un joueur s’apprêtant à frapper la balle, sans toutefois aller plus loin.

Echange de coups de poing

En retour, le beau-fils se rue sur son beau-père, et l’épisode s’achève par un échange de coups de poing. L’altercation vaudra six jours d’ITT au beau-père, et deux jours à son gendre.

Lire aussi : Annulation de la fête foraine. Les forains vont mener une opération escargot au Mans

Ce responsable de commandes de 49 ans comparaissait lundi après-midi devant le tribunal correctionnel du Mans. Il est apparu le visage tuméfié.

En semi-liberté

Au moment des faits, il purgeait une peine sous le régime de la semi-liberté pour des violences conjugales commises en 2018.

À la barre, le prévenu explique ses agissements par une consommation excessive l’alcool.

Je suis désolé pour ce qui s’est passé », lance-t-il d’une voix morne.

« Un jour, il va y avoir un drame »

Le ministère public dénonce des « violences interfamiliales récurrentes ».

« Un jour, il va y avoir un drame », met en garde le procureur.

« Mon client a aussi été victime de violences dans ce conflit » intervient Me Neveu, pour la défense.

Lire aussi : Sarthe : un jeune permis contrôlé à 178 km/h sur l’autoroute A81

L’avocate regrette que la partie civile ne se soit pas déplacée à l’audience, et dénonce des lacunes probatoires.

« Peut-être la batte a-t-elle été utilisée comme moyen de défense ? » s’interroge le conseil, avant de plaider la relaxe.

À l’issue des débats le prévenu écope d’un an de prison, dont six mois avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve. Il devra suivre des soins et indemniser la victime de son préjudice physique et moral. 


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