Les gilets jaunes se préparent pour la sixième journée de mobilisation à Toulouse et ses alentours, jeudi 22 novembre 2018. (©Illustration / Raphaël Tual / Actu.fr)
Sixième jour de mobilisation pour les gilets jaunes, à Toulouse, jeudi 22 novembre 2018. La plupart des sites occupés ont été évacués, dans le calme, mercredi, et ne subsistent plus beaucoup de points de ralliement. Mais dans la journée, les gilets jaunes promettent « un effet de surprise ».
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Les principaux sites évacués en deux jours
D’abord, le dépôt de carburant de Lespinasse (Haute-Garonne), mardi. Puis le dépôt de Fondeyre, mercredi. Ces points de blocage ont fini par être évacués par les forces de l’ordre, sans incident.
En ce qui concerne la Socamil, le centrale d’achat du groupe Leclerc basée à Tournefeuille, à l’ouest de Toulouse, c’est une décision de justice qui aura eu raison des gilets jaunes. La juge des référés a pointé du doigt l’aspect « illégal » de cette occupation, et avait ordonné son déblocage immédiat en tout début d’après-midi. Tout manifestant identifié sur place risque une astreinte de 1 000 € par heure de présence sur le site, et par personne.
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Toujours un blocage, et des péages gratuits
Le seul lieu toujours occupé par les gilets jaunes, jeudi 22 novembre 2018 : les entrepôts Logidis, à Colomiers, appartenant au groupe Carrefour. Mais les manifestants promettent également un « effet de surprise », probablement dans ce secteur de l’ouest toulousain.
Les opérations de péage gratuit restent quant à elles inchangées. Le péage de Muret, sur l’A64, est toujours concerné, ainsi que l’échangeur du Palays, sur l’A68.
Appel au rassemblement en centre-ville, samedi
Sur Facebook, la suite de la mobilisation s’organise pour la journée de samedi 24 novembre 2018, à Toulouse. Un appel au rassemblement « en centre-ville » a été lancé, donnant rendez-vous aux gilets jaunes et à toute personne désireuse de les rejoindre, sur la place Wilson, entre 8 heures et 9 heures.
Il y est prévu de « soutenir le rassemblement sur Paris » et « de marcher tous ensemble dans Toulouse« , pour montrer par la même occasion « que le mouvement ne s’essouffle pas ». Alcool et projectiles seront proscrits, et « aucune violence de la part des gilets jaunes ne sera tolérée », indiquent les organisateurs de l’événement.
Nicolas Drusian
