
Le restaurant rénové a rouvert mercredi 8 mai, au centre commercial du Val d’Europe. ©Yann Deret
Nouvelle ambiance et une carte plus étoffée. Le restaurant Hippopotamus du centre commercial du Val d’Europe a subi d’importants travaux de rénovation. Il a rouvert mercredi 8 mai 2019. « C’est un processus national. Nous avons un plan de transformation et de rénovation de l’ensemble de notre parc. L’Hippopotamus du Val d’Europe est le 20e restaurant rénové en France en moins de dix-sept mois », détaille Philippe Hery, le directeur général de l’enseigne. Fin 2020, ils le seront tous.
Une hausse du chiffre d’affaires
Pour celui du Val d’Europe, le groupe a déboursé « 2 500 €/m² ». Un investissement qui devrait vite être amorti puisque le groupe table sur une hausse « à deux chiffres » du chiffre d’affaires. « Pour chaque rénovation, nous observons cette variation. » Pourtant, « le nombre de couverts n’a pas changé. Nous avons rendu la surface plus claire et plus confortable avec notamment de grandes banquettes rouges. »
Pour autant, cet Hippopotamus ne devrait pas faire exception. Déjà avant les travaux, « c’était un restaurant qui fonctionnait bien. Il était dans le top 10 des restaurants Hippopotamus », révèle Philippe Hery. « En France, le ticket moyen est de 23 €. Au Val d’Europe, il est plus élevé. Il est de 24,50 €. Le soir et le week-end, il peut être encore plus haut. »
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Une vitrine vers le monde
Le directeur général rappelle que « nous nous trouvons d’une zone d’attractivité et une zone internationale. » Le groupe ne pouvait pas attendre trop longtemps avant de donner un coup de jeune à cette adresse qui est une vitrine vers le monde grâce à la clientèle étrangère.
Pour répondre à cette future demande, le groupe a recruté dix nouvelles personnes. « L’un des critères a évidemment été les langues vivantes. Nous leur demandons de parler anglais et espagnol pour répondre à notre clientèle venant de l’étranger. » Le groupe a fait le choix de recruter localement « dans le bassin de vie ».
Deux nouveautés
En plus d’avoir soigné une nouvelle décoration s’inspirant des traditionnels steaks house, le groupe a intégré quelques changements dans sa carte. « La très grande nouveauté est le nouveau mode de cuisson : à la braise. »
Dans le même temps, « nous avons développé notre gamme de poissons ».
Pour satisfaire, la clientèle, « nous proposons aussi des viandes plus haut de gamme. Des viandes de race donc plus chères. » Philippe Hery reconnaît que les Français « mangent moins de viande ». Donc quand ils en dégustent, « ils sont plus exigeants ».