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À Nantes, il fracasse un chaton avec un bâton, sous les yeux de son fils

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C'est un petit chaton noir et blanc qui avait été retrouvé mort, en septembre 2016, après avoir été frappé.

C’est un petit chaton noir et blanc qui avait été retrouvé mort, en septembre 2016, après avoir été frappé. (©Pixabay – illustration)

Un père de famille de Nantes, âgé de 54 ans, a été reconnu coupable, mardi 27 novembre 2018, de « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique », après avoir fracassé un chaton à coups de bâton devant son fils de 7 ans, le 16 septembre 2016.

Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné en conséquence le prévenu à accomplir un « stage de citoyenneté » de deux jours. Ce stage, payant dans certains départements, est gratuit en Loire-Atlantique.

Ce chômeur en invalidité devra en revanche verser 600 € de dommages et intérêts à la Société protectrice des animaux (SPA) – qui s’était constituée partie civile dans cette affaire – pour son « préjudice moral » et 600 € supplémentaires pour ses frais de justice.

« Deux gros coups de bâton »

Une voisine avait en effet affirmé l’avoir vu donner « deux gros coups de bâton » sur « un petit chaton noir et blanc », dont le cadavre avait effectivement été retrouvé.

Ses propos avaient été corroborés par un autre habitant de leur immeuble, qui avait été « sidéré » par cette scène qui va « hanter le petit garçon » pendant des années, avait-il dit aux policiers nantais.

La voisine avait aussi déclaré avoir vu le prévenu « tirer avec un lance-pierre et des billes d’acier » sur les chats errants de leur résidence, et aussi « faire enfiler des gants » à son enfant pour qu’il leur donne de la « nourriture empoisonnée ».

« Malaise » en assemblée de copropriétaires

Le sujet des chats était en effet « problématique » dans cette copropriété et avait même donné lieu à un certain « malaise » lors de la dernière assemblée générale des copropriétaires : le plaignant s’était vanté d’avoir tué « une dizaine de chats », tandis que la plaignante avait expliqué qu’elle les nourrissait.

L’homme, jusqu’alors inconnu de la justice, a catégoriquement réfuté à l’audience avoir tué le moindre animal : il aurait simplement appelé l’association Sous mon aile, basée à Carquefou, pour qu’elle vienne capturer les chats avec ses pièges. Il a appuyé :

J’en ai plutôt sauvé une vingtaine : ils étaient malades, avec des grosses croûtes sur les yeux.

« Cul et chemise »

« Si la voisine a dit ça, c’est juste parce qu’elle en a après moi : elle donnait à manger aux chats, ce qu’il ne fallait surtout pas faire », a-t-il insisté.

Et la plaignante est « cul et chemise » avec l’autre habitant qui a confirmé ses propos. « Moi je n’ai ni lance-pierres, ni billes, ni arme… Mon fils, lui, il a une arme mais elle est en plastique », a raillé le père de famille.

Le procureur de la République avait requis, outre le stage de citoyenneté de deux jours, une interdiction définitive de détenir un animal en raison de la « particulière antipathie » du prévenu à leur égard. Mais il n’a pas été suivi sur ce point.

La SPA, pour sa part, demandait initialement 2 000 € de dommages et intérêts.

« Si c’est comme ça, on va déménager, et on ira dans un endroit où on pourra avoir un chien », a conclu le père de famille à l’énoncé du jugement.

© PressPepper


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