Les automobilistes étaient invités à ne pas payer. (©Patrick Auffret)
Sous le regard bienveillant des forces de police et de gendarmerie, ils étaient environ 80 à organiser la circulation des voitures et des camions dans les deux sens de circulation. But de la manœuvre : offrir la gratuité du péage, le tout dans la bonne humeur.
« Nous manifestons pour le pouvoir, que pour le pouvoir d’achat, »
indique un gilet jaune.
En ligne de mire de tous, la politique d’Emmanuel Macron, jugée « comme complètement à côté de la plaque ». « Vous croyez qu’une banque va nous prêter de l’argent pour acheter une voiture si on présente un bulletin de salaire à 800 € ? Sûrement pas ! Alors on aimerait maintenant que tous ces automobilistes qui passent gratuitement se joignent à nous ! »
Prêts à lever la barrière. (©Patrick Auffret)
En fin d’après-midi, les gilets jaunes quittaient volontairement les lieux sans confrontation avec les forces de l’ordre et avec la volonté affichée de revenir le lendemain.
Visiblement le mouvement ne faiblit pas à Buchelay. Une semaine avec les gilets jaunes.
Bien au contraire, avant le prochain grand rassemblement samedi 1er décembre à Paris sur les Champs-Élysées mais aussi ici sur la barrière de Buchelay, devenu en quelques jours le lieu emblématique de la révolte dans les Yvelines.
Comme dirait Francis Cabrel :
« Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord… »