
Les élus de Dieppe demandent un Grenelle du pouvoir d’achat. (©Archives Les Informations dieppoises)
Ils sont toujours sur plusieurs ronds-points de Dieppe (Seine-Maritime) et dans la région. Les Gilets jaunes manifestent toujours leur colère face à la hausse du prix des carburants et des taxes.
Constatant que le discours d’Emmanuel Macron, le président de la République, mercredi 27 novembre 2018, n’a pas « répondu aux attentes », le député Sébastien Jumel et le maire de Dieppe, Nicolas Langlois font une proposition.
Ils demandent au gouvernement « de prendre la mesure des besoins » et demandent un Grenelle du pouvoir d’achat.
Il faut un Grenelle du pouvoir d’achat après des années d’austérité, de crise et de salaires rabougris. Seul un geste fort et une négociation d’ampleur, prenant en compte aussi la question de la précarité énergétique permettrait de débloquer la situation et de ne pas fragiliser d’avantage les acteurs locaux.
« La ville n’est pas bloquée »
Nicolas Langlois qui dit partager et porter la colère des Gilets jaunes, explique que « Dieppe ne renonce pas à son attractivité ».
Après avoir maintenu la Foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques, « Dieppe entend préparer les fêtes de fin d’année grâce à son commerce de proximité de qualité ».
Les élus martèlent « la ville n’est pas bloquée : elle reste donc accessible et accueillante à ceux qui viendront faire leur course, se ravitailler sur l’un des plus beaux marchés de France ou profiter du programme Noël magique avec patinoire, déambulations, spectacles, animations gratuites ».