
Fabrice Vandeputte, l’entraîneur malherbiste rejoint le staff de l’équipe professionnelle. (©Sport à Caen)
Fabrice Vandeputte est arrivé cet été à la tête de l’équipe réserve du SM Caen, en National 3, afin de remplacer Gregory Proment. L’entraîneur de 49 ans est passé par Dijon, Lens, Bourg-en-Bresse et notamment Sochaux mais n’a jamais fait partie du staff d’une Ligue 1. Jusqu’ici, le nordiste était souvent l’entraîneur de la réserve ou responsable du centre de formation. Alors que la situation sportive du SM Caen est inquiétante, cette opportunité est vue comme un challenge pour le nouvel adjoint de Mercadal.
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Sport à Caen (S.C) : Fabrice, comment s’est déroulée votre promotion avec les pros du Stade Malherbe ?
Fabrice Vandeputte (F.V) : Je suis arrivé que depuis cet été au club et j’étais missionné uniquement sur la réserve. Il se trouve que Fabien Mercadal avait identifié un besoin dès le début de saison pour renforcer son staff aussi bien en nombre qu’en compétences. Cela s’est accéléré depuis environ un mois et il m’a proposé. L’ensemble du club a validé cette proposition et j’ai accepté pour l’opération maintien de fin de saison.
S.C : Après plusieurs recherches, vous attendiez-vous à être sollicité ?
F.V : On en discutait souvent avec Fabien car on est en relation quotidienne entre la réserve et les pros. Il fallait quelqu’un en plus pour les entraînements, pour soutenir d’autant plus le staff.
S.C : A aucun moment vous avez été réticent à cette offre alors que tout se passait bien avec la N3 ?
F.V : Non car même si je n’étais pas venu pour cela au départ, c’était une demande pour aider le club. Le locomotive du club c’est l’équipe première et s’il faut des moyens en plus pour aider au maintien, j’y vais de suite. Tout ce qu’il faut savoir, c’est que je serai avec le staff des pros jusqu’au 30 juin 2019.
S.C : Sur quels secteurs pouvez-vous intervenir et apporter une plus-value ?
F.V : Je peux apporter mes compétences et mon expérience à mon niveau de formation, c’est à dire faire le lien avec les jeunes qui pourraient éventuellement rejoindre le groupe. C’est aussi pouvoir travailler plus individuellement sur certains postes, ce qui se fait souvent en formation mais chez les pros il faut être plusieurs. Je peux très bien être en soutien dans les tribunes le jour de match pour avoir un regard un peu plus distant sur la rencontre. Voilà mon rôle.
S.C : Est-ce la situation d’urgence qui vous a poussé à rejoindre le staff de l’équipe pro ?
F.V : Je ne pense pas que le timing soit lié à cette urgence car c’est quelque chose qui était réfléchi depuis longtemps. Il se trouve que cela arrive à un moment où on doit se serrer les coudes et que beaucoup de matchs vont s’enchaîner jusqu’à la trêve. C’est quelque chose de nouveau pour moi d’être adjoint même si je faisais souvent le lien avec les pros que ce soit ici à Caen ou encore avec Rudi Garcia ou Hervé Renard.
S.C : Pensez-vous être comme une passerelle entre le centre, que vous connaissez bien, et les pros ?
F.V : La relation entre les pros et les jeunes est hyper importante car la porte est ouverte pour tous les jeunes du centre de formation. Je connais cela depuis des années et je pense que le fait de connaître le profil des jeunes joueurs que j’entraîne depuis cet été va nous aider. Je pourrai orienter Fabien là-dessus. C’est un nouveau challenge personnel.
Mon rôle est important pour les jeunes qui font leurs premiers pas chez les pros mais dans le sens inverse aussi. Quasiment tous les pros me connaissent car au moins 80% de l’effectif a déjà joué un match en N3 soit pour avoir du temps de jeu, soit pour un retour de blessure. C’est important de les connaître et je suis à l’aise avec eux même si ce rôle est nouveau pour moi.
Pour l’heure, Stéphane Nado, le responsable du centre de formation a pris temporairement les rênes de la N3. Un nouvel entraîneur se fait tout de même attendre…