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Saint-Pée-sur-Nivelle. "Kinka sport et gourmandise", le nouveau complexe sportif ouvre bientôt ses portes

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Le complexe sportif Kinka de 3600m2 est sorti de terre à Saint-Pée-sur-Nivelle.

Le complexe sportif Kinka de 3600m2 est sorti de terre à Saint-Pée-sur-Nivelle. (©kinka)

Actu Pays Basque est allé à la rencontre de Mikel Guerendiain, l’un des créateurs de ce projet, en partenariat avec Christophe Mariluz. Le premier projet avait été proposé en 2011, mais ce n’est qu’après huit ans de travail qu’ils ont réussi à le faire sortir de terre : Kinka, un complexe sportif à Saint-Pée-sur-Nivelle.

Lire aussi : Pays Basque. Les cliniques Belharra et Aguilera changent de nom de marque

Mikel nous a acceuilli sur le chantier du complexe sportif kinka à Saint-Pée-sur-Nivelle.

Mikel Guerendiain nous a accueillis sur le chantier du complexe sportif Kinka à Saint-Pée-sur-Nivelle. (©Bastien Claverie / Actu Pays Basque )

Un complexe d’une grande modularité qui accueille petits et grands

On a rencontré beaucoup de difficultés pour arriver à ce projet, mais on y est arrivé, il y a une vraie attente.

Ce bâtiment de 3600 m2 couverts, accueillera petit et grand dans différents univers : cours collectifs, appareils de musculation, cardio, un sauna ainsi qu’une piscine chauffée à 29 degrés toute l’année qui permettra 8 cours par jour.

Un terrain de « balles » de 1500 m2 avec deux paddle tennis couverts, un terrain de foot five (terrain de football à 5 contre 5) et deux terrains de frontball. Mikel et son associé Christophe Mariluz qui est l’un des créateurs du frontball veulent à terme, accueillir des compétitions de frontball et de paddle tennis avec la mise en place de gradins.

Mikel Guerendiain et son associé Christophe Mariluz ont pensé à tout. Un espace pour les enfants a été créé pour que les parents puissent venir faire du sport.

Un encadrement diplômé s’occupe de vos enfants, avec des tubes et un espace créatif

Lorsque les terrains de five ne sont pas utilisés, les enfants pourront profiter de cet espace pour se dépenser et s’amuser.

Un terrain de 1500m2 opuvant acceuilir les jeux de balle : paddle frontball et five.

Un terrain de 1500m2 pouvant accueillir les jeux de balles : paddle frontball et five. (©Kinka)

Lire aussi : Pays Basque. Bayonne et Guéthary , vice-championnes du « bien vivre en France »

Pourquoi Kinka sport et gourmandise ?

Mikel nous précise avoir choisi Kinka, car le concept de ce projet est de faire passer un bon moment, un moment favorable et de prendre soin de l’autre dans ce complexe sportif.

On veut vraiment que le client se sente bien au sein de notre complexe et qu’ils passent un bon moment.

Deux kinésithérapeutes de Saint-Pée-sur-Nivelle seront implantés au sein de l’établissement et auront quelques créneaux dans la piscine pour la rééducation de leurs patients.

Et à la question pourquoi sport et gourmandise ? Mikel nous répond avec le sourire :

Pour permettre aux clients d’avoir moins de culpabilité pour aller manger à l’étage après leurs activités sportives

Un bar et un restaurant de 200 m2 seront ouverts tous les jours pour allier sport et gourmandise. La cuisine se voudra saine et équilibrée, avec bine sur des produits locaux.

Une équipe sportive et gourmande

La « Team Kinka » est maintenant prête à accueillir la clientèle. Le directeur sportif, Daniel Laretchea (ancien rugbyman professionnel passé par l’Aviron Bayonnais) sera entouré d’une dizaine de coachs diplômés. Au niveau de la restauration, ce sera Annie et Laurent Boulanger qui s’occuperont du palais des clients, avec une partie gastronomique, restaurant traditionnel et restauration à emporter.

Lire aussi : Histoires et Légendes du Pays basque : La grotte de la Chambre d’Amour

Dynamiser l’économie locale

Les associés Christophe Mariluz et Mikel Guerendiain ont voulu faire participer des acteurs locaux dans leur projet en proposant une salle à louer à la journée ou pour des séminaires. Des formules seront proposées aux entreprises pour faire découvrir Saint-Pée-sur-Nivelle également.

On a presque 200 chambres d’hôtel à Saint-Pée, on peut, je pense, leur faire profiter de quelques jours dans ce cadre.

Une terrasse de 200m2 avec vue sur les montagnes pourra acceuillir les gourmands.

Une terrasse de 200m2 avec vue sur les montagnes accueillera les gourmands. (©Kinka)

Des activités disponibles 7j/7

  • 7/7 la partie jeux de balles (paddle, frontball et five)
  • 7/7 la partie restauration
  • 6/7 pour le reste des installations avec un personnel diplômé à disposition des clients

Plus d’informations sur le site internet de Kinka


Val-d'Oise. Les Hauts-de-Cergy fêtent le nouvel an chinois

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À l’occasion du nouvel an chinois, les Hauts-de-Cergy se mettent à l’heure de l’Asie.

À l’occasion du nouvel an chinois, les Hauts-de-Cergy se mettent à l’heure de l’Asie. (©Lionel Pagès)

À l’occasion du nouvel an chinois, les Hauts-de-Cergy (Val-d’Oise) se mettent à l’heure de l’Asie avec l’association Party Pris, les samedi 25 et dimanche 26 janvier 2020 à Visages du Monde. Cette année, le festival mettra en lumière la culture coréenne. Au programme : spectacles, démonstrations, ateliers, cérémonie traditionnelle et bien évidemment la grande parade des lions et dragons le samedi soir.

Samedi 25 janvier. De 10h à 12h : ateliers, initiations, démonstrations arts martiaux et stage de K Pop. De 12h à 14h : démonstrations et dégustations culinaires, sculpture sur fruits et légumes. De 14h à 20h : ateliers dragons et tambours chinois, mode coréenne et K ? beauty, conférence « Destination Corée », ateliers dessins (manga), marionnettes, arbre à vœux en continu, cérémonie traditionnelle, grande parade de lions et dragons.

Dimanche 26 janvier. À partir de 16h : restauration, chant, danse, défilé de mode et petits dragons.

Le samedi 25 janvier de 10h à 20h. Le dimanche 26 janvier à partir de 16h. Visages du Monde, 10 place du Nautilus. Rens. : 01 34 33 46 90. Entrée libre.

Au nord de Béziers : feu de cheminée à Rosis, un propriétaire se tue en tombant du toit

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ILLUSTRATION/ Un feu de cheminée

ILLUSTRATION/ Un feu de cheminée (©Facebook)

Mercredi après-midi, un feu de cheminée s’est déclaré dans l’habitation d’un Héraultais de 59 ans, au lieu-dit Le Cabaret, un hameau isolé sur les hauteurs de Rosis, à 50 kilomètres au nord de Béziers, dans les hauts cantons de l’Hérault.

Cet incendie s’est déclaré en pleine tempête de neige et, en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers du Sdis 34 -trente « soldats du feu » dépêchés des casernes alentour-, le quinquagénaire est monté sur le toit de sa maison pour tenter d’éteindre la cheminée en feu et pour éviter une propagation à la toiture.

Un hélicoptère engagé

Hélas, le propriétaire des lieux est tombé de plusieurs mètres. Et à l’arrivée des premiers pompiers, il a été découvert dans un état grave, inanimé. Une ambulance, un médecin et un hélicoptère ont été envoyés sur place. Mais, le quinquagénaire n’a pas pu être réanimé. Il est décédé sur les lieux.

Les gendarmes de la compagnie de Béziers sont chargés de l’enquête.

Métropolitain a évoqué cet incendie d’habitation et ce drame dès mercredi sur la page Facebook Trafic Métropolitain.

Lire aussi : Page Facebook : avec Trafic Métropolitain, suivez l’actualité en temps réel

Il avait recruté dix djihadistes de Strasbourg : 22 ans de réclusion pour Mourad Farès

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Croquis d’audience réalisé le 20 janvier 2020 de l’ex-recruteur djihadiste présumé Mourad Farès lors de son procès à Paris.. (©AFP/Benoiî PEYRUCQ)

L’ex-recruteur djihadiste Mourad Farès, 35 ans, a été condamné vendredi soir à Paris à 22 ans de réclusion criminelle pour avoir incité des dizaines de jeunes à partir faire le djihad en Syrie et pour y avoir dirigé un groupe de combattants francophones.

La cour d’assises spéciale a assorti cette condamnation, conforme aux réquisitions de l’avocate générale, d’une période de sûreté des deux tiers. Mourad Farès, qui avait fui la Syrie à l’été 2014, un an après son arrivée, est resté impassible dans le box à l’énoncé du verdict.

Lire aussi : Mourad Farès avait recruté des dizaines de djihadistes, dont deux à Toulouse : 22 ans de réclusion

Un rôle « déterminant »

La représentante de l’accusation avait appelé à sanctionner son rôle « déterminant » dans l’embrigadement de nombreux jeunes, voire très jeunes, et fustigé chez l’accusé l’absence d’un « réel repentir ».

Vendredi, « pour la première fois » depuis son incarcération en France en septembre 2014, Mourad Farès avait exprimé ses « regrets », mais il a « une responsabilité plus importante que celle qu’il a accepté d’endosser », avait estimé la magistrate.

Lire aussi : Le recruteur du djihad, Mourad Farès, jugé pour avoir embrigadé deux lycéens de Toulouse

Dix Strasbourgeois recrutés

À l’audience, l’accusé s’était défendu d’être un recruteur de premier plan, reconnaissant avoir pu « indirectement » inciter à des départs via ses vidéos de propagande et avoir « facilité » de nombreux passages en Syrie, rejointe en juillet 2013 après un périple en voiture à travers l’Europe.

S’il a admis avoir fourni le contact d’un passeur à un groupe de dix personnes de Strasbourg (Bas-Rhin) entrés en Syrie mi-décembre 2013 – dont faisait partie Foued Mohamed-Aggad, l’un des futurs kamikazes du Bataclan -, il a nié avoir eu une quelconque influence sur leur départ. Ce qu’ont aussi assuré des ex-membres du groupe entendus comme témoins, après avoir pourtant accablé Mourad Farès à leur retour en France.

Lire aussi : Procès du djihadiste Mourad Farès : un groupe de Strasbourgeois parmi ses recrues

« Visibilité exceptionnelle »

« Qu’on appelle ça recruter, inciter, aider : il est un élément déterminant dans le départ des Strasbourgeois et un catalyseur pour de nombreux autres », une « quarantaine de personnes » au total, avait appuyé la représentante de l’accusation.

Pour cette dernière, Mourad Farès s’était radicalisé « avant » sa rencontre fin 2012 avec son « mentor » Oumar Diaby, un important recruteur aussi connu sous le nom d’Omar Omsen dont il s’est dit « l’une des victimes ».

Car l’accusé a « développé une propagande élaborée dès la fin 2012 », « réalisant » notamment une vidéo appelant au djihad et visionnée par « 200 à 300 000 » personnes.

Les réseaux sociaux lui « confèrent une visibilité exceptionnelle », mais Mourad Farès « va au-delà des échanges virtuels pour organiser des rencontres », avec des candidats au djihad de toute la France rencontrés sur Internet, avait ajouté la représentante de l’accusation.

Des « actions armées » dans l’État islamique

L’avocat de Mourad Farès, Paul Fortin, avait lui interrogé « l’influence réelle » de cette propagande sur des jeunes qui ont dit lors des débats « qu’ils seraient partis sans lui ». « Je n’ai pas le sentiment qu’il faisait du bourrage de crâne », avait-il insisté.

Mourad Farès, qui réfute avoir combattu en Syrie, a pour l’avocate générale « participé à des actions armées » au sein de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL, devenu État islamique en 2014), avant de quitter l’organisation terroriste pour intégrer la brigade d’Oumar Diaby, affiliée au Front al-Nosra (ex-branche syrienne d’Al Qaida).

« Passé à autre chose »

La cour d’assises a également reconnu Mourad Farès coupable d’avoir « dirigé » début 2014 cette brigade de jeunes combattants francophones, en l’absence d’Oumar Diaby, alors parti au Sénégal.

Contestant ce rôle de « direction », Mourad Farès – condamné aussi pour financement du terrorisme – avait évoqué une « participation active à une certaine logistique, essentiellement pour l’hébergement ». Mais « diriger, c’est conduire, mener, gérer, régler », avait rétorqué l’avocate générale.

Au retour d’Oumar Diaby en Syrie en février-mars 2014, Mourad Farès avait quitté le groupe suite à une « dispute » qui, a-t-il assuré, n’était pas « une lutte de pouvoir », puis la Syrie quatre mois plus tard. Arrêté en Turquie, il avait été remis à la France en septembre 2014 et collaboré avec les autorités.

Dans ses derniers mots avant que la cour ne se retire pour délibérer, Mourad Farès avait assuré être « passé à autre chose depuis un bon moment ». « Il n’est plus dangereux », avait également plaidé Me Fortin.

Trois autres condamnations

La cour d’assises a par ailleurs condamné Ali Eddine Benali, 25 ans, qui comparaissait libre sous contrôle judiciaire pour avoir tenté de rejoindre la Syrie avec Mourad Farès, à cinq ans d’emprisonnement, entièrement assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant trois ans.

Deux autres participants au voyage, Bilel Ben Mimoun et Hachmi Hattabi, présumés morts en Syrie et qui étaient jugés par défaut, ont été condamnés à trente ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté.

Source : © 2020 AFP

Municipales 2020. Fougères avec Vous ! dévoile 6 colistiers

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De gauche à droite : Véronique Cavard, Sylvain Bourgeois, Rolland Coquet, Antoine Madec, Isabelle Biard, Delphine Vieuxbled, Mathilde Ossato-Bourgeon, Catherine Ausseurs et Romain Hamon.

De gauche à droite : Véronique Cavard, Sylvain Bourgeois, Rolland Coquet, Antoine Madec, Isabelle Biard, Delphine Vieuxbled, Mathilde Ossato-Bourgeon, Catherine Ausseurs et Romain Hamon. (©la Chronique républicaine)

Fougères avec vous ! a décidé de séquencer sa campagne.

Il y a d’abord eu l’annonce de candidature de son triumvirat, début janvier, pour mener cette liste qu’ils revendiquent sans appartenance politique : Antoine Madec (sans étiquette), Isabelle Biard (Les Républicains), Sylvain Bourgeois (sans étiquette).

Ce samedi 25 janvier, ils ont inauguré leur local de campagne*en présence du maire du Ferré et conseiller départemental Louis Pautrel (Union de la droite et du centre). Le député Thierry Benoit (UDI) étant excusé.

Anciens et nouveaux

À cette occasion, une partie des colistiers a été dévoilée.

À commencer par les élus de l’actuelle opposition qui repartent en campagne : Rolland Coquet (sans étiquette, 74 ans, retraité de l’agro alimentaire où il œuvrait en tant que responsable de développement de production), Catherine Ausseurs (Les Républicains, 66 ans, retraitée du médico-social), Mathilde Ossato-Bourgeon (sans étiquette, 52 ans, assistante de direction) et Delphine Vieuxbled (sans étiquette, 41 ans, urbaniste libérale).

Deux nouveaux font leur apparition. Véronique Cavard (sans étiquette, 48 ans) est autoentrepreneur. Juriste de formation, elle a été officier de communication dans l’armée de Terre. À la question des raisons de son engagement, cette néo Fougeraise cite John Fitzgerald Kennedy : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays ».

Romain Hamon (sans étiquette, 30 ans), lui, est responsable d’équipe chez Enedis. Installé à Fougères depuis 2017, de Dinannais d’origine pense que « Fougères a un potentiel pas exploité à sa juste valeur ».

On connaît donc neuf candidats. Les 26 autres seront égrenés semaine après semaine. Quant au programme, « il s’affine, on le travaille encore », précise Antoine Madec.

 

* 1 bd Marechal-Leclerc. Ouvert les mercredis et vendredis en fin d’après-midi, et le samedi matin.

Au nord de Nantes, il prend l'autoroute à contresens et provoque un accident

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Un accident s'est produit sur l'autoroute A11 dans le sens Nantes-Paris vendredi 24 janvier 2020.

Un accident s’est produit sur l’autoroute A11 dans le sens Nantes-Paris vendredi 24 janvier 2020. (©Illustration DR)

Vendredi  24 janvier 2020, à 20h10, un accident s’est produit sur l’autoroute A11 qui relie Paris à Nantes.

A hauteur de la commune de Carquefou (Loire-Atlantique) un véhicule circulant dans le sens Nantes-Paris est tombé nez à nez avec un autre véhicule, dont le conducteur avait emprunté l’autoroute en contresens.

Lire aussi : Loire-Atlantique : l’employé gravement blessé par l’explosion d’un pneu est décédé

Evacués vers le CHU de Nantes

La collision entre les deux véhicules n’a pu être évitée. Le bilan humain est cependant léger car l’accident n’a fait que deux blessés légers. Ces deux personnes ont été transportées pour soins et examens complémentaires, vers le CHU de Nantes.

Lire aussi : Bain-de-Bretagne : il aura fallu cinq jours pour dégager le camion de farine accidenté

Cinq véhicules de pompiers, la gendarmerie et les services de Vinci, concessionnaire de l’A11 se sont déplacés sur les lieux. Le trafic a été perturbé un moment avant de reprendre son cours normal.

L'ADDA propose plusieurs parcours artistiques dans le Lot

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Caroline Mey-Fau, présidente, et Stéphanie Landes, directrice, entourée de l'équipe de l'ADDA pour la présentation de sparcours artistiques 2020.

Caroline Mey-Fau, présidente, et Stéphanie Landes, directrice, entourée de l’équipe de l’ADDA pour la présentation de sparcours artistiques 2020. (©La Vie Quercynoise)

De janvier à juin 2020, l’ADDA du Lot propose plusieurs parcours artistiques qui s’adressent à tous les Lotois. De nombreux rendez-vous culturels (théâtre, danse contemporaine, conte…) sont proposés.

Démarche d’éducation artistique et culturelle

Depuis plus de 40 ans, l’ADDA du Lot (Association départementale pour le développement des arts) se mobilise pour « développer la pratique culturelle dans le Lot, donner l’envie de culture dès le plus jeune âge et rééquilibrer l’offre culturelle » explique Caroline Mey-Fau, présidente.

Les parcours artistiques que l’ADDA du Lot propose chaque année s’inscrivent dans cette démarche d’éducation artistique et culturelle. Des soirées ouvertes à tous, des ateliers en milieu scolaire, des stages… rythment ces parcours artistiques. L’ADDA travaille pour l’occasion avec les saisons culturelles du département (Théâtre de l’Usine de St-Céré, Théâtre de Cahors, l’Astrolabe Grand Figeac…) et les communautés de communes.

Une résidence artistique « collège/territoire » est également organisée. Cette année, le centre dramatique national des Tréteaux de France sera accueilli à Gourdon. Le spectacle « Céleste gronde » sera présenté le vendredi 27 mars 2020 à 19 h à l’espace culturel Jean Carmet du Vigan.

Le programme des parcours artistiques 2020

Plusieurs propositions artistiques sont proposées jusqu’en juin. La compagnie québécoise Le Carrousel vient présenter la pièce « Trois petites sœurs » de Suzanne Lebeau le 31 janvier 2020 à Figeac et le 7 février à Saint-Céré. La compagnie lotoise la Boucle présente un spectacle autour des textes de Suzanne Lebeau dans plusieurs médiathèques : le 23 janvier à Cajarc, le 24 à Biars-sur-Cère, le 1er février à Assier et le 5 à Souillac.

La conteuse Gigi Bigot propose son spectacle « Redondaine » le samedi 29 février à Latronquière et anime un stage le samedi 25 avril à Leyme.

Autour des musiques traditionnelles et de la culture occitane, la Traversada propose trois temps forts : le carnaval le samedi 7 mars 2020 à Figeac ; le bal des enfants le vendredi 24 avril à Gramat ; le stage de pratiques de musiques et danses traditionnelles le samedi 23 mai à Soulomès.

Le danseur et chorégraphe Alban Richard, également directeur depuis 2015 du centre chorégraphique national de Caen, va participer à ces parcours artistiques 2020, en présentant son spectacle de danse contemporaine « Vivace » le samedi 14 mars à Saint-Laurent-Lolmie et le samedi 6 juin à Saint-Géry. Il animera un stage sur « La relation danse/musique » le samedi 22 février à Soulomès.

Kader Belarbi, danseur et chorégraphe du Ballet du Capitole de Toulouse, mène un travail sur le Lot, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Gers, l’Aude et la Haute-Garonne. Le dispositif « Dansons les œuvres » mélange danseurs amateurs et professeurs de danse. Le résultat sera présenté le 18 avril au Vigan.

 

Programme complet sur www.adda-lot.com/ tél 05 65 20 60 30

A Souleuvre-en-Bocage, Alain Declomesnil révèle être candidat aux Municipales

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Alain Declosmesnil, maire délégué du Reculey (Souleuvre-en-Bocage), a annoncé sa candidature aux prochaines élections municipales au côté de Jean-Claude Duval, président du comité des fêtes.

Alain Declosmesnil, maire délégué du Reculey (Souleuvre-en-Bocage), a annoncé sa candidature aux prochaines élections municipales. (©La Voix-Le Bocage)

90 personnes étaient présentes pour écouter le discours du président et du maire délégué du Reculey (Souleuvre-en-Bocage).

Dimanche 19 janvier 2020 avait lieu la galette des Rois offerte par le comité des fêtes, présidé par Jean-Claude Duval. Alain Declosmesnil, maire délégué du Reculey, a rappelé l’importance des associations avant d’annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales qui auront lieu en mois de mars.

Lire aussi : A Saint-Ouen-des-Besaces, Bernard Lecorbeiller quitte son poste de maire délégué après 37 ans

Elu depuis 1983

Ce père de deux enfants, quatre fois grand-père, avait été élu pour la première fois en 1983. Le jeune homme de 26 ans ne s’était pas présenté. Après deux mandats de conseiller, il brigue son premier poste de maire en 1995.
Il entend rester le représentant du Reculey à l’échelle de Souleuvre-en-Bocage, « préserver l’existant, entrenir nos routes tout en restant raisonnables ».

Future tête de liste ?

Sera-t-il tête de liste ? Cela fait peu de doutes mais Alain Declomesnil n’entend rien dévoiler seul.

Lire aussi : Au Bény-Bocage, le maire délégué cède sa place un pincement au cœur

« Ce n’est pas que l’affaire d’Alain Declomesnil mais d’une équipe qui veut travailler ensemble pendant 6 ans », rappelle-t-il.

L’ensemble de la liste déjà formé devrait prochainement se réunir pour une présentation officielle à la presse. Devant l’objectif, ils seront 71, 69 conseillers et deux remplaçants, en cas de démissions.

Ensuite, tout le monde a pu déguster les galettes dans une très bonne ambiance. Le président du comité des fêtes a également présenté les différentes manifestations de 2020 comme la choucroute samedi 15 février, la journée pêche vendredi 1er mai et la 40e kermesse, dimanche 6 septembre.


Chambly : les vœux du maire, entre problématiques et projets

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David Lazarus, le maire (Dvg) de Chambly, a présenté ses vœux à ses administrés dimanche 19 janvier.

David Lazarus, le maire (Dvg) de Chambly, a présenté ses vœux à ses administrés dimanche 19 janvier. (©L’Écho, le Régional)

David Lazarus, le maire (DVG) de Chambly (Oise) a présenté ses vœux aux Camblysiens dimanche 19 janvier, à la halle des sports Daniel Costantini.

Lire aussi : Municipales 2020 à Chambly : le novice Kévin Potet part en campagne

Entouré par le conseil municipal, le conseil communal des enfants et l’assemblée des jeunes citoyens de la ville, l’édile a prononcé son discours devant un public nombreux. 

Pour sa sixième cérémonie de vœux, David Lazarus a souhaité mettre en avant les agents municipaux de la commune qui « sont au cœur de toutes nos politiques publiques » : service d’accueil, pôle enfance, vie associative et festive, police municipale, services technique.

Lire aussi : Chambly : un nouveau chemin le long de la rivière Esches

Les projets

Côté projet, l’élu a souhaité pour cette année que « l’État autorise l’ouverture sur l’autoroute A16 au niveau de Chambly ». Il a également rappelé la lutte pour la sauvegarde de l’hôpital de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

Lire aussi : Oise. Quelles missions pour la police municipale de Chambly ?

Autre problème évoqué par le maire de Chambly : les occupations illégales et sauvages de la communauté des gens du voyage. « Une situation anormale qui prouve que la loi est mal faite. Il faut donc la changer », a suggéré David Lazarus.

Affirmant vouloir maîtriser « le développement de Chambly pour rester une petite ville de l’Oise ou il fait bon vivre », David Lazarus s’est félicité de l’obtention du label Terre de Jeux 2024 pour sa commune et des projets aboutis ou à venir : réouverture de la supérette, ouverture de la maison de santé en 2021 et réalisation de la maison des arts.

Alain DUPEYRAT

Le maire, Philippe Aubrays, revient sur ses actions à Brécey

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Philippe Aubrays est revenu sur les faits marquants de son année 2019, vendredi.

Philippe Aubrays est revenu sur les faits marquants de son année 2019, vendredi. (©La Gazette de la Manche)

« Seulement deux représentants Brécéens siègent dans l’énorme collectivité de Mont Saint-Michel Normandie, de 95 communes, 88 000 habitants et 158 élus communautaires avec 450 agents territoriaux. En 2019 la communauté d’agglo a continué sa propre organisation en redonnant plusieurs compétences à notre commune », souligne Philippe Aubrays, lors de la cérémonie des vœux, vendredi 17 janvier 2020.

La politique de cette nouvelle collectivité se doit d’être en harmonie avec celle de la commune de Brécey (Manche), et la mise en place de ses actions se doit d’être en coordination avec les élus de Brécey, estime-t-il.

« Pour cette raison nous avons dû nous impliquer fortement dans les actions communales et communautaires. »

Gouvernance modifiée

Et d’évoquer la gouvernance modifiée de la commune de Brécey, avec ses quatre adjoints et deux délégués, ayant chacun d’entre eux une entière responsabilité de leur délégation thématique. Ce qui a permis « une gestion saine et qui a abouti sur des résultats positifs pour notre commune ».

Le maire a ensuite dressé le bilan de l’année 2019, tels que les travaux de la place de l’hôtel de Ville et « l’augmentation de la puissance électrique pour notre bassin de vie qui a bénéficié à la Stelmi et au raccordement des serres des maraîchers du Mont Saint-Michel, pour un reste à charge communal de 277 000 € dont 140 000 € de TVA non récupérable et non prévue ».

Lire aussi : Manche : 520 000 pieds de tomates cultivés dans une méga serre

12000 tonnes de tomates ont été récoltées de la serre des Maraîchers du Mont Saint-Michel. Sur le plan de la santé, la commune a créé une association spécifique pour la gestion des ressources humaines et administratives du cabinet médical, en collaboration des deux médecins restants, permettant ainsi la continuité d’un service médical.

Enfin, Brécey Val de Sée Services a ouvert en septembre, regroupant les services bancaires et courrier de La Poste, ainsi que le bureau d’information touristique avec des services annexes de la mairie (distribution des sacs-poubelles, réservation d’infrastructures et aides au monde associatif).

Lire aussi : Un nouveau point Poste à Brécey

Incheville : Un parc de remise en forme installé dans la commune

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Deux élus ont été mis à l'honneur à l'occasion de la cérémonie des vœux d'Incheville.

Deux élus ont été mis à l’honneur à l’occasion de la cérémonie des vœux d’Incheville. (©L’Informateur)

 José Marchetti, le maire d’Incheville, en Seine-Maritime, a présidé la cérémonie des vœux, samedi 18 janvier 2020. Il a remercié tous ceux qui œuvrent à la vie de la commune et toutes les personnes présentes à cette cérémonie, dont le député Sébastien Jumel, la sénatrice Céline Brulin et le conseiller départemental Didier Régnier.

Lire aussi : Incheville. Deux ralentisseurs installés rue Marie-et-Pierre-Curie

Un bilan de 2019

Cette année 2020 est une année particulière car les élections municipales auront lieu en mars. Le maire a adapté son discours à ce contexte.

 Je me limiterai à l’évocation de nos réalisations. La campagne électorale se profilant, il serait inapproprié de profiter de cette réunion pour évoquer avec vous les projets que nous nourrissons pour les années à venir. 

Le maire s’est donc contenté d’évoquer le bilan de l’année 2019.

Des plateaux surélevés ont été créés devant l’école pour mettre en sécurité la zone 30 km/h. L’enfouissement et le renforcement des réseaux ont continué rue Ronsard et rue Pierre et Marie Curie. « Nous avons opté pour le passage en LED en vue d’alléger la facture de consommation ». Des travaux de rénovation ont eu lieu au camping et à l’école, le matériel informatique de la mairie et du camping a été renforcé.

La fibre optique a été déployée sur une partie de la commune. Après des travaux de réseaux, le reste de la commune devrait être éligible à la fibre optique.

Un espace de remise en forme, ou fitness parc, a été installé en face de l’aire de camping-car. « Il permet à tous de pratiquer différents exercices physiques. Une pyramide et une balançoire sont en cours d’installation ». Une caméra de surveillance va bientôt être installée au parc multisports.

Le maire a remercié les agents communaux qui réalisent de nombreux travaux. Il a listé les différentes animations mises en place par la commune et a remercié les associations et les sapeurs-pompiers pour leurs actions.

Notre situation financière est saine. C’est le fruit d’un travail rigoureux, avec toujours un œil pointé sur notre budget, sans augmenter la pression fiscale. 

Deux élus à l’honneur

José Marchetti a finalement appelé deux élus à venir le rejoindre. Élus depuis 1983, Colette Duchossoy et Claudy Pommier ne se représenteront pas aux prochaines élections. « Vous vous êtes mis au service de la population, d’abord comme conseillers puis comme adjoints. Merci pour votre dévouement tout au long de ces années et merci à vos familles qui ont dû aussi vous partager avec nous ». Ils ont reçu un trophée, remis par les deux parlementaires.

Lire aussi : Seine-Maritime : Plus de 100 interventions pour les sapeurs-pompiers d’Incheville

Les diplômés à l’honneur

La municipalité d'Incheville, en Seine-Maritime, a mis à l'honneur les diplômés ainsi que deux sportifs.

La municipalité d’Incheville, en Seine-Maritime, a mis à l’honneur les diplômés ainsi que deux sportifs. (©L’Informateur )

La municipalité a aussi mis à l’honneur ses jeunes diplômés et sportifs. Une quinzaine de récompenses ont ainsi été remises.

Différents diplômes ont été cités : brevet professionnel, bac général, bac technologique, licence, licence professionnelle, master, BTS. Une championne de VTT et un champion de pétanque ont également été mis à l’honneur.

Le député, Sébastien Jumel a expliqué que les enfants des communes rurales ont les mêmes talents et le droit de faire les mêmes études que les autres.

Lire aussi : Incheville. Il lance une cagnotte pour aider les jeunes Paraguayens

Les lauréats ont reçu une carte cadeau et la médaille de la ville. Cela a donné lieu à une scène amusante lorsqu’un élu a oublié de remettre la médaille à un lauréat, la gardant dans sa main.

Tennis de table La Crique. Alain Malet : « On souhaite retrouver le championnat de régional 1 »

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Alain Malet, 2e en partant de la gauche avec à ses côtés (de g. à dr), Jérémy Couet, Jacky Pécot et sur le devant, le jeune Matéo Robillard.

Alain Malet, 2e en partant de la gauche avec à ses côtés (de g. à dr), Jérémy Couet, Jacky Pécot et sur le devant, le jeune Matéo Robillard, la relève du club de La Crique (Seine-Maritime). (©Le Réveil de Neufchâtel)

Comment s’est passée votre arrivée à la présidence du club de tennis de table de La Crique (Seine-Maritime) en 2011 ?

Alain Malet : C’était à un moment où il n’y avait presque plus personne. Le club évoluait à l’époque en régional 1 mais tous les joueurs sont partis. Il a fallu repartir de zéro en 2012-2013 puisque notre équipe a été rétrogradée en départemental 3. On a vécu une période difficile avec seulement 14 licenciés. On a tout de même réussi à relancer le club.

« La marque de fabrique de notre club »

Et l’image de ce renouveau, c’est sans nul doute Anthony Fressard, le n°1 du club…

Tout à fait. Il est arrivé à 10 ans. Il en a 20 aujourd’hui. Il a été formé à La Crique. A un moment, on s’est dit qu’il allait être convoité par d’autres mais lui nous a assuré qu’il ne nous quitterait jamais. C’est ce qu’il a fait. C’est la marque de fabrique de notre club.

La formation est très importante pour vous ?

Sur nos 42 licenciés, 18 ont moins de 18 ans. La formation est effectivement quelque chose de très important pour nous. Mais il faut du temps pour former un joueur. Six jeunes de moins de 18 ans participent au championnat individuel. C’est la relève. D’ailleurs, les meilleurs éléments évoluent aussi avec les équipes seniors. Nous avons également un entraîneur bénévole qui s’occupe des jeunes de 4 à 7 ans le vendredi avant de prendre en charge les joueurs jusqu’à 18 ans. C’est bien pour notre club de pouvoir compter sur les jeunes.

Combien d’équipes sont engagées en compétition ?

Nous en avons une qui évolue en régional 3, une autre qui vient d’accéder en départemental 1. Nous avons également une équipe engagée en D3 et qui joue la montée et enfin deux formations en D4. Dix joueurs disputent le championnat individuel. On a également trois équipes de deux joueurs en coupe. Une dispute la coupe de Rouen et deux celle du district dieppois.

« Faire monter nos 4 équipes »

Quelles sont les ambitions de votre club cette saison ?

Nous voulons faire monter nos quatre équipes. En tennis de table, il y a des championnats qui se disputent en deux phases avec deux accessions possibles. L’une en janvier, l’autre en septembre. Nous avons déjà une équipe (D2) qui va jouer au niveau au-dessus. La D3 est qualifiée pour la finale pour accéder en D2.

Où en est l’équipe de régional 3 ?

Elle entame la 2e phase du championnat. Nous voulons qu’elle monte en régional 2. Cela sera néanmoins difficile car il y a de grosses équipes dans notre poule. On va jouer contre Canteleu, Le Neubourg (Eure), le Port du Havre. Cela s’annonce compliqué.

Pour autant, vous avez beaucoup d’ambition ?

C’est bien d’en avoir. A terme, on souhaite retrouver le championnat de régional 1. Je ne partirai pas tant que nous ne serons pas revenus à ce niveau. D’ailleurs, depuis deux saisons, nous recrutons des joueurs pour atteindre cet objectif.

Vous semblez être un président heureux ?

Tous les ans, je demande si quelqu’un veut prendre ma place. Mais en fait, je me sens bien à la présidence de ce club et je vais continuer.

Lot-et-Garonne. Juliette Armagnac vous emmène dans ses rêves, à Tonneins

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Juste après le vernissage, l'artiste a dédicacé ses œuvres.

Juste après le vernissage, l’artiste a dédicacé ses œuvres. (©Le Républicain)

La ville de Tonneins accueille jusqu’au 8 février 2020, au centre culturel l’Atelier des songes de Juliette Armagnac.

De la commande à la rêverie

Une telle mise en scène mériterait d’être plus souvent utilisée tant l’espace, ainsi découpé, donne envie de plonger dans les rêves de l’artiste.

A la base illustratrice, « je réalisais plutôt des commandes ou participais à des projets avec des classes » explique-t-elle, « mais j’ai toujours travaillé en parallèle sur mon univers ». Un jour, la ville d’Agen lui propose de créer sa propre exposition… « et c’est la première fois que je faisais quelque chose de cette ampleur ».

Progressivement, elle a construit son parcours et amène le visiteur dans ses rêves, de plein de façons. Dessins, films, sculptures, etc. « j’ai l’habitude de faire des choses très différentes ». Pour ce travail très personnel, elle a décidé de plonger dans son sommeil : « On a tout un monde dans sa tête et on passe un tiers de sa vie à dormir » détaille l’artiste qui conclut : « Cette exposition, c’est une part de mon vrai vécu ».

A l’issue du vernissage, Juliette Armagnac s’est livrée à une vente dédicace de ses ouvrages.

Pratique

L’atelier des songes, jusqu’au 8 février au centre culturel de Tonneins.

 

Seine-et-Marne. Gretz-Armainvilliers : dans les coulisses de l'expo Playmobil®, « Contes et légendes »

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Halloween, Barbe bleue, Aladin, le Père Noël, Gulliver, Peau d’Âne, Poséidon. Autant d’univers à découvrir.

Halloween, Barbe bleue, Aladin, le Père Noël, Gulliver, Peau d’Âne, Poséidon. Autant d’univers à découvrir. (©LPB – Dominique Béthune)

Grand collectionneur, fou de Playmobil®, Dominique Béthune est à Gretz-Armainvilliers pour l’exposition « Contes et légendes ». Et ce perfectionniste ne fait pas les choses à moitié.

Il a débuté sa collection il y a maintenant huit ans, et ne cesse de la faire évoluer. Il possède maintenant plusieurs milliers de pièces.

Passionné par ces petites figurines depuis sa plus tendre enfance, il parcourt désormais la France avec l’autorisation de Playmobil® France pour faire briller les yeux des petits, mais aussi des grands qui retombent instantanément en enfance.

Ma récompense, c’est l’expression du public. C’est un petit personnage en plastique, qui peut procurer beaucoup d’émotions. C’est magique.

Créé en 1974 par Hans Beck, ce jouet emblématique est né en Allemagne, et depuis, son succès ne faiblit pas.

Treize dioramas à découvrir

Cette fois, il s’agira d’une exposition à thème autour des contes, mais aussi des légendes du monde entier comme Halloween, Barbe bleue, Aladin, le Père Noël, Gulliver, Peau d’Âne, Poséidon

Dominique Béthune commence par installer tous les décors, viennent ensuite les personnages, puis les détails.

Dominique Béthune commence par installer tous les décors, viennent ensuite les personnages, puis les détails. (©Le Pays Briard)

L’installation dure chaque fois plusieurs jours, pour monter les décors, et mettre en place les différents dioramas, c’est-à-dire les mises en scène des différents univers.

En tout, 13 dioramas seront proposés aux visiteurs.

« Chaque scène est unique »

Pour cette exposition, il est arrivé au volant d’un camion de 10 m3, rempli à ras bord. Il précise :

Cela ne représente qu’environ 10 % de ma collection, en tout cas, une petite partie.

Dominique Béthune achète des pièces continuellement, en France ou en Allemagne, « au même prix que tous les consommateurs, mais en grande quantité. »

Pour stocker toutes ces pièces, il empile les boîtes chez lui dans le Val d’Oise, chez ses parents, dans un local qu’il loue exprès.

Le collectionneur met parfois plusieurs années pour arriver à réaliser la scène qu’il avait imaginée.

Je ne fais pas de plan avant les montages, je laisse faire mon imagination. Certains décors sont prémontés pour plus de rapidité, mais je réalise toutes les scènes sur place, ce qui fait qu’elles sont uniques. Je prends toujours plus de matière et de pièces en cas de problème.

Et d’ajouter : « Tous les détails sont importants : les personnages, mais aussi les animaux, et surtout les végétaux. Je n’arrête pas, tant que je ne suis pas totalement satisfait. Cela dure parfois toute la nuit. »

Il précise :

Je passe beaucoup de temps à concevoir en amont, à réfléchir, préparer, trier, repeindre.

Plus de 150 maquettes à son actif

À son actif, déjà près de 150 maquettes.

Cette passion a pris tellement de place dans sa vie, qu’il en a fait son métier depuis deux ans.

« Au début, j’achetais pour mon plaisir, mais les Playmobil® ont envahi notre vie. J’étais chef d’entreprise, et au moment de me reconvertir, j’ai choisi de faire de cette passion mon quotidien. C’est une belle expérience, j’expose parfois dans des lieux incroyables pour faire vivre le patrimoine culturel français », développe le père de famille de 48 ans.

Et c’est même devenu une aventure familiale, puisque sa femme l’aide pour chaque exposition, sa fille également. C’est elle qui s’occupe de toutes les customisations pointues sur les personnages car n’existant pas chez Playmobil®, comme le génie d’Aladin ou les trois petits cochons.

« Au début, le Playmobil® était un personnage basique, avec une couleur unie et les mains fixes. Il a désormais des tenues propres bien spécifiques, certains ont même des expressions, et il existe maintenant plus de 400 coupes de cheveux et de la diversité. Il a évolué, est plus beau, mais laisse moins de place à l’imagination », explique-t-il.

Quant aux décors, certains sont imprimés en 3D, d’autres sont entièrement naturels.

Une exposition qui vaut vraiment le détour. Son planning est déjà complet jusqu’en 2021.

 

Exposition Playmobil®, les 25 et 26 janvier, de 10 h à 18 h, à la Maison de la Culture et des Loisirs de Gretz-Armainvilliers. Des dessins animés Playmobil® seront projetés lors de ces deux jours d’exposition. Une bourse permettra également de faire l’acquisition de pièces, uniquement à l’unité.

Beaumont-le-Roger. L'ancien collège Croix-Maître-Renault s'efface du paysage

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Par un jeu de perspective, le nouveau et l'ancien collèges Croix-Maître-Renault se .

Par un jeu de perspective, le nouveau et l’ancien collèges Croix-Maître-Renault se . (©FL/Eveil normand)

« Une page se tourne », « Toute notre enfance détruite », « Souvenirs, souvenirs », « Adieu collège »… Sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la déconstruction du « vieux » collège Croix-Maître-Renault, à Beaumont-le-Roger (Eure) n’a pas laissé insensible nombre de ceux qui y ont usé leurs fonds de culottes, au fil des décennies.

Depuis le mois d’octobre 2019, et jusqu’en février 2020, le chantier consiste à faire place nette. Les pelles mécaniques sont d’ailleurs en action depuis quelques semaines, grignotant peu à peu le bâtiment.

Une facture élevée

Ouvert au début des années 1970, l’établissement a passé le relais en 2010 à un établissement flambant neuf, situé à proximité immédiate. Depuis, les locaux s’étaient transformés au fil des années en verrue.

Il aura fallu près de dix ans pour la voir disparaître du paysage. Le temps de dégager le budget nécessaire à une manœuvre complexifiée par la présence d’amiante dans ces bâtiments de type « Pailleron » (utilisant des poutrelles métalliques).

« Il y a un procédé à respecter, ce qui engendrait un coût important », rappelle Jean-Claude Rousselin, aux manettes de l’Intercom Bernay Terres de Normandie, qui a hérité du dossier. Près de 435 000 €, selon le panneau posé devant le chantier, une facture partagée pour moitié entre la collectivité et la Région, pour l’Etablissement public foncier de Normandie, qui agit en tant que maître d’ouvrage.

Lire aussi : En prenant les rênes du collège Croix-Maître-Renault, Bernard Glietsch n’arrive pas en terre inconnue

Plus assez d’argent

Le coût, c’est ce qui explique pourquoi il a fallu tant de temps avant de mettre à terre ce vieux collège.

Il aurait dû être détruit à la construction du nouveau. Ce dernier a tardé à être construit, les prix ont monté, il ne restait plus d’argent pour démolir l’ancien », resitue Jean-Claude Rousselin.

La réutilisation des locaux n’était pas non plus envisageable, les travaux à effectuer (notamment l’accessibilité, l’isolation et, plus encore, le désamiantage) s’annonçant trop importants.

Des pistes à étudier

Une fois à blanc, comment sera utilisé l’espace libre ? C’est, pour l’heure, une interrogation. Jean-Claude Rousselin, encore :

On n’a pas encore cerné la question. Il y a des pistes, qui seront sans doute menées avec la ville de Beaumont-le-Roger. On avait lancé ça du temps de l’intercom Risle et Charentonne, mais ça a traîné avec la fusion.

A une époque, Jean-Claude Rousselin avait imaginé y installer une maison de l’informatique et une ludothèque, des projets abandonnés. Aujourd’hui, des équipements sportifs (à proximité du gymnase du collège) ou des logements sont évoqués, sans que rien ne soit encore arrêté. Le dossier est, une nouvelle fois, à suivre, en espérant qu’il n’en prenne pas pour dix ans supplémentaires.

 

Un ancien élève du collège Croix-Maître-Renault était venu filmer les locaux en décrépitude. La vidéo est toujours en ligne, sur la plateforme YouTube.


La fibre arrive (enfin) dans neuf communes euroises

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La salle du Haut Phare était complète et l’assistance très attentive aux explications. Les fournisseurs d’accès internet disposaient d’un stand à l’entrée, vite entourés d’habitants vivement intéressés

La salle du Haut Phare du Neubourg était complète et l’assistance très attentive aux explications. (©Le Courrier de l’Eure)

La réunion publique d’information avait pour but de présenter à tous l’état d’avancement du projet, les possibilités de raccordement à ce jour, les contraintes à respecter, les délais pour atteindre le développement total ainsi que de permettre aux fournisseurs d’accès de présenter leur offre.

Les communes d’Emanville, Feuguerolles, Graveron-Sémerville, Iville, Le Neubourg, Sainte-Colombe-la-Commanderie, Le Tilleul-Lambert, Le Tremblay-Omonville et Vitot étaient concernées par cette réunion.

Jean-Christophe Boyard du syndicat ENN et Patrick Canton de « Eure Normandie THD » ont présenté le réseau de fibre optique Eurois. Eure Normandie THD a réalisé les travaux de pose des fibres et des équipements et assure la liaison avec les fournisseurs d’accès internet. Le syndicat Eure Normandie Numérique a assuré la création de 238 000 prises terminales pour un budget public de 203 M€. Il existe aussi une partie du réseau privée, développée par Orange et SFR, qui couvre les grandes agglomérations d’Évreux, Vernon et Louviers, soit 65 000 prises pour un montant de 57 M€, par un financement privé.

Les hauts débits attendus

Le débit sera au minimum de l’ordre de 100 fois celui obtenu avec la technologie ADSL actuelle. Il sera indépendant de la charge du réseau. Un avenir à plus grande vitesse encore peut être envisagé d’ici plusieurs années.

Aujourd’hui, la plupart des habitants des communes concernées peuvent prétendre à être raccordés. Il faut simplement vérifier que l’adresse de son habitation peut être éligible, ce qui peut être fait sur le site www.eure-normandie-thd.fr. Il faut également s’assurer de la possibilité de faire entrer la fibre dans son domicile. Le trajet utilisé est bien souvent le même que le câble téléphonique existant, aérien ou souterrain via un fourreau qui doit être en bon état. Pour profiter d’un débit maximal, il est conseillé de placer la box à proximité de l’ordinateur ou du téléviseur afin de minimiser l’usage du Wi-Fi.

Les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI)

C’est à eux que chacun doit s’adresser pour obtenir le raccordement. Il s’agit à ce stade de Coriolis, Free, K-Net, Nordnet, et Ozone. Les grands opérateurs nationaux Orange, SFR et Bouygues proposeront probablement des offres avant la fin 2020. Les négociations sont en cours. Chacun d’entre eux doit bien sûr vérifier l’éligibilité avant toute autre démarche. Les tarifs sont variables selon l’opérateur, le débit numérique souhaité et les services attendus. Tous proposent à la base le raccordement et la fourniture de la box, l’accès internet, mais aussi la téléphonie fixe. La télévision peut être sujette à option, selon le fournisseur d’accès.

Les questions-réponses

De nombreuses questions ont ensuite été posées, que ce soit par les maires ou des particuliers.

Les listes de résidences éligibles sont erronées. Il apparaît que bien plus de points de raccordement sont en fait disponibles.

La situation évolue très rapidement. Ainsi à Vitot l’ensemble des résidences prévues est raccordé.

La fibre arrive dans un lotissement. Pourquoi pas à toutes les maisons ?

Eure Normandie THD fait de gros efforts pour pallier à ce genre de problème. Il convient de leur faire remonter systématiquement ce genre de situation, leur réaction sera rapide.

Où les fournisseurs d’accès positionneront-ils les terminaux optiques à l’intérieur du logement ?

C’est à déterminer au cas par cas avec le fournisseur d’accès internet choisi. L’endroit le plus pratique pour l’utilisateur sera retenu, sous réserve d’accessibilité bien sûr.

Le réseau téléphonique cuivre actuel va-t-il disparaître ?

Pas à court terme. La fibre ne sera totalement déployée sur le territoire qu’en 2023. On peut supposer que le réseau actuel sera maintenu encore quelques années, mais la situation peut évoluer et il faut être vigilant sur la date. Il est certain que ce réseau sera arrêté à terme.

Les fournisseurs d’accès étaient présents lors de la réunion et ont bien volontiers répondu aux habitants venus les consulter et déjà des rendez-vous d’installation ont été fixés.

Gironde. Il a fracturé une quarantaine de véhicules à Libourne, le voleur interpellé en flagrant délit

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L'auteur présumés des vols à la roulotte a été interpellé en flagrant délit à Libourne (Gironde).

L’auteur présumés des vols à la roulotte a été interpellé en flagrant délit à Libourne (Gironde). (©Le Républicain – Archives)

L’auteur de dégradations et de vols à la roulotte à Libourne (Gironde), près de Bordeaux, a été interpellé par les gendarmes.

Entre le 16 et 20 janvier 2020, au cours de la nuit, une quarantaine de véhicules a fait l’objet de dégradations et de vols dans différentes rues de la ville.

Ces dégâts sur les véhicules sont importants même si le butin est plutôt « maigre »,  explique la gendarmerie de la Gironde.

Lire aussi : Des contrôles pour identifier et verbaliser des actions de chasse illicites auront lieu en Gironde

Le suspect pris en flagrant délit de vol à la roulotte

Les gendarmes de la compagnie de Libourne et les équipes de la police municipale ont donc mené des opérations de surveillance pour retrouver le ou les auteurs de ces vols et dégradations.

Lundi 20 janvier 2020 à 22h, un jeune homme de 19 ans est pris en flagrant délit de vol à la roulotte et interpellé.

Il a été placé en garde à vue et ensuite présenté devant le tribunal judiciaire de Libourne.

Lire aussi : Gironde. Blaye : le salarié d’une entreprise détourne 120.000€, la gendarmerie retrouve sa trace

Le suspect a été placé en détention provisoire en attendant l’audience du tribunal prévue le jeudi 13 février 2020.

 

Municipales 2020. Plus de monde que prévu pour la 4 liste Terres de gauche à Lamballe

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Le collectif Terres de gauche semble réunir plus de monde que prévu à Lamballe.

Le collectif Terres de gauche semble réunir plus de monde que prévu à Lamballe. (©Le Penthièvre)

Le déclic, « c’est quand Philippe Hercouët a obtenu le soutien d’En Marche pour les municipales 2020 à Lamballe ». 

Lire aussi : Municipales 2020. À Lamballe, un adjoint refuse l’étiquette LREM et quitte Hercouët

David L’Henoret de Morieux raconte comment le souhait d’une liste de gauche a refait surface. « Pour nous il y a 3 listes à droite » assure Stéphane Heurtel de Trégomar.

Lire aussi : Municipales 2020. Une 4e liste se constitue sur Lamballe Armor

Si la liste Terres de gauche se crée, « ça comblera un vide sur Lamballe-Armor ».

Il y a un certain engouement pour une 4e liste. Il y avait une bonne quarantaine de personnes vendredi 24 janvier 2020 à la réunion publique au bourg de Maroué. Plus de monde que prévu. « Vous êtes trop nombreux pour qu’on mette en place des ateliers » indique Stéphane Michelet de Lamballe, « nous allons ouvrir la discussion ».

Christine Prunaud est là

La sénatrice communiste Christine Prunaud présente à la réunion Terres de gauche. Elle est conseillère municipale sortante à Lamballe.

La sénatrice communiste Christine Prunaud présente à la réunion Terres de gauche. Elle est conseillère municipale sortante à Lamballe. (©Le Penthièvre)

Devant la sénatrice communiste Christine Prunaud et l’ancienne candidate Christelle Schweitzer, on a parlé environnement, santé, urbanisme et mobilité. Yves Puget veut une plus grande place aux piétons et aux cyclistes. Dominique Talbourdet de Maroué regrette un monde injuste. Alix, artiste de Meslin, regrette les pollutions.

Absorption de Morieux et Planguenoual

À gauche toute. Il y a donc des communistes, mais également des socialistes, Christelle Marq qui fut candidate de la France Insoumise à Lamballe, des responsables associatifs. On retrouve des gens qui participent aux rassemblements des coquelicots. Il y a aussi des gens qui ont regretté « la fusion absorption de Morieux et Planguenoual par Lamballe ».

Lire aussi : Planguenoual. Ils sont contre la fusion avec Lamballe et écrivent à Emmanuel Macron

15 nouveaux inscrits

Le débat a duré jusqu’à 22h30. Mais les discussions ont eu lieu jusqu’à minuit. « Il y a une énergie positive pour une liste de gauche » dit David L’Henoret, « 15 personnes se sont inscrites, prêtes à rejoindre les 10 personnes du collectif ». Il n’en faut plus beaucoup pour présenter une liste de 35 noms. Une nouvelle réunion est prévue lundi 27 janvier 20h salle Châtaigner rue Mouëxigné à Lamballe et une autre réunion publique jeudi soir. Maintenant que la machine est lancée, Terres de gauche y croit.

Page facebook @terresdegauche ou adresse mail : terresdegauche@gmail.com

Le collectif Terres de gauche, 10 personnes au départ, a réussi à inscrire 15 nouveaux noms pour une liste à Lamballe. Il en faut 35 en tout.

Le collectif Terres de gauche, 10 personnes au départ, a réussi à inscrire 15 nouveaux noms pour une liste à Lamballe. Il en faut 35 en tout. (©Le Penthièvre)

Contournement Est, transports... Six candidats à la mairie de Rouen débattent d'écologie

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Un débat sur l'écologie était organisé par deux association de Rouen, jeudi 23 janvier 2020, en vue des prochaines élections municipales.

Un débat sur l’écologie était organisé par deux associations de Rouen, jeudi 23 janvier 2020, en vue des prochaines élections municipales.

Des candidats aux élections municipales à Rouen (Seine-Maritime) ont vécu leur première passes d’arme, jeudi 23 janvier 2020, lors d’un débat sur l’écologie. D’initiative citoyenne, cette rencontre thématisée était organisée par les associations Effet de serre toi même et Sabine à vélo. L’échange de près de près de 3 heures entre Jean-Michel Bérégovoy, Marine Caron, Jean-Louis Louvel, Lionel Descamps, Nicolas Mayer-Rossignol et Jean-François Bures était retransmis en direct sur Facebook.

Lire aussi : PORTRAITS. Qui sont les candidats et la candidate aux élections municipales à Rouen ?

Un absent au débat

Tous, excepté Jean-François Bures qui a été invité à participer tardivement, ont échangé longtemps en amont avec les associations sur les différentes problématiques de la soirée : le contexte de changement climatique, les transports, la nature en ville, la piétonnisation, le vélo et le contournement Est de Rouen. 

Il y a eu un travail de fond pour expliquer les dossiers et leur faire comprendre les enjeux, indique Guillaume Grima, un des organisateurs de l’événement.

Chaque candidat est venu avec deux soutiens et avait droit à un tour de parole chronométré par thème. Guillaume Pennelle, tête de liste du rassemblement national, est le seul à ne pas avoir été convié à ce rendez-vous démocratique. Il l’a fait remarquer le soir même en soutenant que « les associations de gauche » étaient en train de dicter leurs programmes aux « six candidats du systèmes ».

« Pour connaître monsieur Pennelle, je pense que ce n’était pas envisageable de débattre avec lui de façon calme et apaisée, s’est justifié de son côté Guillaume Grima. Je l’assume personnellement. » Pour lui, il aurait été impossible de tenir l’ensemble du débat « sans aller au conflit réel et profond » voire que « la soirée se finisse en bagarre générale, qu’elle soit philosophique ou physique ».

Lire aussi : Elections municipales 2020 : vous avez jusqu’au 7 février pour vous inscrire sur les listes électorales

Tous écolo, mais des divergences de fond

De « la règle verte » de Lionel Descamps jusqu’à « l’écologie de l’action » de Jean-Louis Louvel, en passant par une transition sans oublier le développement économique et l’attractivité pour Jean-François Bures, « l’écologie tous ensemble » de Marine Caron, « la neutralité carbone en 2050 » de Nicolas Mayer-Rossignol, ou encore les territoires comme maillons de la transition pour Jean-Michel Bérégovoy, tous les candidats avaient quelque chose à défendre sur le thème de l’écologie et de l’urgence climatique, annoncé comme central dans cette campagne.

Le constat est d’ailleurs partagé pour la plus grande partie : la ville est trop minérale et en retard sur la multimodalité, les aménagements cyclables, la végétalisation ainsi que l’offre de transports. Tous aspirent à renforcer ces aspects. Des nuances ressortent tout de même. Sur la gratuité des transports par exemple, les trois listes de gauche envisage la gratuité sur le long terme, quand celle de Jean-Louis Louvel et Marine Caron préfèrent la réserver au pic de pollution, et Jean-François Bures n’y est simplement pas favorable, préférant allonger la durée de validité du ticket.

La question de l’installation d’Amazon divise également. « Elle est plutôt dans la destruction de notre économie », a assuré Jean-Pierre Girod, colistier de Jean-Louis Louvel, avant que ce dernier ne précise : « Quand on regarde en termes d’emploi sur la zone de Rouen, la ville n’est pas en capacité de refuser l’implantation d’Amazon. » À gauche, l’opposition au groupe américain reste farouche.

Lire aussi : Contournement Est de Rouen : le collectif d’opposants refuse « d’abdiquer »

Le sujet clivant du contournement Est

« Depuis le début de ce débat, j’ai cru qu’on était tous devenu écologiste », s’amusera tout de même Jean-Michel Bérégovoy avant que ne soit abordé un thème qui a vraiment creusé un sillon entre deux camps bien distincts : le contournement Est. La liste écologiste et celle de la France insoumise ont marqué leur refus de ce projet « écocide » et « passéiste ».

Nicolas-Mayer Rossignol a affirmé être contre lui-aussi, alors qu’il soutenait auparavant cet équipement. « C’est un projet sur lequel je me suis remis en question », a-t-il affirmé, argumentant que ce contournement n’est pas compatible avec les objectifs climatiques à atteindre.

Pour les trois autres candidats, le postulat est tout autre : ce projet se fera de toute façon car il a été validé par l’Etat. Il serait également nécessaire selon eux pour le développement économique, ainsi que pour désengorger la ville. Cette position a fait grincer des dents du côté des associations écolos, surtout quand face à elle, les candidats de gauche affirmaient que des solutions alternatives seraient possible.

Après avoir entendu les candidats exprimer leur programme et se confronter, Guillaume Grima a estimé que « l’objectif est atteint » :

Maintenant, nous serons excessivement vigilants sur l’ensemble de la durée du mandat qui commencera en avril 2020 pour faire appliquer des politiques qui apportent des solutions à ce grand problème du XXe siècle qui est l’évolution du climat et les dangers.

Il a d’ailleurs encouragé les électeurs en guise de conclusion à continuer à influer sur les décisions des élus, afin de ne pas « les laisser seuls face aux lobbies ».

• VIDEO. Revivez l’ensemble des débats filmés par Effet de serre toi-même :

Publiée par Effet De Serre Toi-même sur Jeudi 23 janvier 2020

Toulouse. "Aéro malgré lui" : la pièce qui parodie Airbus cartonne, de nouvelles dates à venir

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Le trio de "Toulousain !" Fred Menuet-Pat Borg-Mélissa Billard cartonne au 3T cette satire d'Airbus.

Le trio de « Toulousain ! » Fred Menuet-Pat Borg-Mélissa Billard cartonne au 3T cette satire d’Airbus. (©3T)

Un plébiscite, un succès, un carton, un tabac. Prenez tous les superlatifs que vous voulez mais la pièce « Aéro malgré lui », à l’affiche au café-théâtre des 3T, connaît un engouement presque sans précédent ! Lancée à l’automne 2019 avec le trio de « Toulousain ! » Fred Menuet, Mélissa Billard et Pat Borg, la pièce se veut une satire désopilante du monde de l’entreprise qui met le focus sur le service des badges d’un grand groupe de l’aéronautique.

Une parodie d’Airbus

L’allusion à Airbus, avec la parodie de la DRH et du stagiaire, est évidente… Le comédien Fred Menuet détaille :

Le sujet, léger et pas trop technique, est traité de façon potache et bienveillante. Dans la pièce, on parle d’Airbus mais aussi des sous-traitants. C’est du boulevard, mais les gens s’y retrouvent.

Lire aussi : « Aéro malgré lui », la comédie made in Toulouse qui parodie le travail chez Airbus fait un carton

Guichets fermés jusqu’au 4 avril 2020

Fred Menuet joue un employé au service des badges, et Mélissa Billard, une "terrible" DRH.

Fred Menuet joue un employé au service des badges, et Mélissa Billard, une « terrible » DRH. (©3T)

Cette pièce-miroir est « sold out » jusqu’au 4 avril 2020, quelques places restant encore à la vente pour les représentations du vendredi 10, jeudi 16, vendredi 17, jeudi 23 et jeudi 30 avril, et vendredi 1er mai 2020. « En plus de 30 ans de 3T, je n’avais jamais vu ça », exprime à Actu Toulouse Gérard Pinter, le directeur du café-théâtre toulousain.

15 dates supplémentaires

Face à ce succès, les 3T ont décidé de prolonger le plaisir. Le café-théâtre, en pleine préparation de l’agenda du deuxième trimestre de 2020, va rajouter une quinzaine de dates entre mai et fin juillet 2020, « une fois par semaine, le mardi », précise Gérard Pinter. Les dates n’apparaissent pas encore sur le site internet du café-théâtre mais il vous faudra être prompts à la réservation…

Fred Menuet (que vous retrouvez chaque lundi sur la page Facebook d’Actu Toulouse) et ses deux compères ont déjà attiré 40 000 spectateurs en cinq saisons de « Toulousain ! ». « Aéro est parti encore plus fort que Toulousain ! », indique le comédien. On n’a pas fini d’employer les meilleurs superlatifs sur la pièce parodique d’Airbus…

>> Teasing de la pièce en vidéo <<

Infos pratiques :
« Aéro malgré lui » au 3T, dates supplémentaires jusqu’à fin juillet 2020.
40, rue Gabriel Péri. Tél. : 05 61 63 00 74.
Tarif unique de 25 euros
Infos sur le site du théâtre.

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