Femmes enceintes, personnes âgées, jeunes enfants mais aussi personnes souffrant de troubles autistiques… Les personnes sensibles aux bruits et à la lumière sont finalement plus nombreuses qu’on ne le pense.
Et c’est pour leur permettre de faire leurs courses dans des conditions plus confortables que François Raffin, responsable du centre Leclerc de Château-Gontier-sur-Mayenne, a décidé depuis le mardi 3 mars 2020 de leur offrir deux heures de “tranquillité” par semaine.
Tous les mardis de 13h à 15h
Concrètement, tous les mardis, « entre 13 h et 15 h, la musique est éteinte et la luminosité réduite de moitié, seulement à l’intérieur de l’hypermarché », précise le dirigeant.
Une initiative testée ponctuellement en France qu’il a déclinée locale après avoir constaté « de très bons retours de la clientèle ». Car finalement, « ce ne sont pas que les personnes sensibles qui apprécient. Les clients lambda sont eux aussi parfois satisfaits de cet instant privilégié ».
Une proposition de loi
Coïncidence, cette demande est également ressortie de la dernière table ronde organisée avec une dizaine de clients et a lieu chaque année.
Il faut dire que depuis quelques mois, après le lancement de cette initiative par un supermarché de Vierzon, la députée MoDem, Nadia Essayan se bat pour généraliser à tous les hyper et supermarchés de France, chaque semaine, une heure sans bruit et avec des lumières tamisées, sources de stress et d’anxiété et qui transforment parfois les courses en une véritable épreuve.
L’élue a d’ailleurs signé une proposition de loi dans ce sens. D’autant que d’après elle, « ce dispositif ne dérangerait pas la clientèle habituelle et pourrait même avoir un effet bénéfique sur le chiffre d’affaires du magasin ».
C’est un programme « monothématique », centré sur la question animale. Le candidat du Parti animalistePierre-Alexandre Guesdon, à la tête de la liste « Rouen Animaliste », présente son programme politique en vue des élections municipales à Rouen (Seine-Maritime) qui se dérouleront les 15 et 22 mars 2020.
« Sur le dernier mandat, quasiment rien n’a été fait ! »
Pierre-Alexandre Guesdon s’est engagé dans la course aux municipales en 2020, pour la première fois de sa vie. L’archéologue de profession, bénévole depuis plusieurs années pour diverses structures associatives, et référent L214 à Rouen, fait partie de ces gens « de plus en plus nombreux à se bouger, de citoyens et citoyennes » qui veulent faire émerger la question animale. Mais les propositions de ses adversaires politiques ont été selon lui, clairement insuffisantes. C’est ce qui l’a poussé à devenir candidat à la mairie de Rouen :
Pour nous ils ne vont pas assez loin. On les invite à piocher dans notre programme s’il y a cette volonté d’agir sur la question animale, mais on n’oublie pas qu’on est en contexte électoral et que sur le dernier mandat, quasiment rien n’a été fait !
Une série de mesures en faveur des animaux, leur a d’ailleurs été proposée fin novembre : « Certains ont signé l’engagement L214, comme Jean-Michel Bérégovoy, Lionel Descamps et Nicolas Mayer-Rossignol », a précisé le candidat lors du face-à-face aux lecteurs de 76actu, mardi 25 février 2020. D’autres au contraire, ont refusé ou n’ont pas donné suite, comme Jean-Louis Louvel, Marine Caron ou Jean-François Bures.
Le programme politique, disponible en ligne sur le site du Parti animaliste, composé de 95 mesures, « qui ne sont pas tirées par les cheveux, mais complètement réalisables » et « qui peuvent toucher le quotidien des Rouennais et Rouennaises », ambitionne de transformer Rouen, pour « en faire une ville exemplaire sur la question animale ».
Le candidat veut même aller plus loin, et obtenir le label « ville du bien-être animal ». Alors certes, « cela peut prendre plusieurs années, mais sur la durée d’un mandat, on peut avancer », ajoute le candidat. Plusieurs critères sont à respecter, mais Pierre-Alexandre Guesdon souhaite étendre l’offre de restauration pour les végétariens, créer des postes d’animateurs animaliers, créer des caniparcs à Rouen, ou encore mettre en place des pigeonniers contraceptifs :
Les pigeons sont aujourd’hui gazés au CO2. Un pigeonnier contraceptif, d’un coût de 20 à 30 000 euros, viendrait réguler la population de pigeons.
D’autres axes de réflexion ont été apportés, comme la création d’une « délégation protection animale au sein du conseil communal », la stérilisation étendue aux chats errants, la création de places dans les foyers d’hébergement, l’instauration de deux menus végétariens / végétaliens par semaine, ou encore l’interdiction des cirques avec animaux.
La liste Rouen Animaliste, soutenue par le Parti animaliste et composée de 55 personnalités, devrait selon les mots du candidat, »permettre aux Rouennaises et Rouennais qui attendent de vraies mesures sur la question animale de façon ambitieuse, d’être entendus ».
#ENDIRECT Le candidat pour la mairie de Rouen, Pierre-Alexandre Guesdon (parti animaliste) est face aux lecteurs de 76actu. Posez-lui vos questions en commentaire ⬇️.
La préfecture des Côtes-d’Armor a décidé en début de semaine d’annuler le salon de l’Habitat de Saint-Brieuc prévu du samedi 7 au lundi 9 mars 2020.
Des consignes nationales
Cette manifestation rentre dans le champ des consignes nationales visant à l’annulation des événements de plus de 5 000 personnes en milieu confiné.
La direction de Saint-Brieuc Expo Congrès déplore cette décision :
Nous pensions sincèrement ne pas être concernés par ces dispositions et regrettons les conséquences de ces décisions pour nos clients, visiteurs et partenaires.
Le président Philippe Picou et le directeur Pascal Jourand étudient les possibilités de reporter l’événement. Quelque 220 exposants étaient dans les starting blocks.
On peut aisément imaginer leur immense déception et les conséquences économiques que cela peut impliquer pour l’ensemble des acteurs d’une telle manifestation.
A cinq journées du terme de la phase régulière, des tendances commencent à se dégager au sein des 14 poules de Fédérale 3. Dans la poule 1, trois matchs ont été reportés à des dates ultérieures en raison de la météo capricieuse du week-end dernier (voir ci-dessous). Des conditions qui n’ont pas empêché l‘ASRUC Rouen de l’emporter à l’extérieur, sur la pelouse de Cergy-Pontoise (7-21).
Dans la poule 2, le leader de l’AC Boulogne-Billancourt s’est adjugé le derby du Grand Paris sur la pelouse de Rueil-Malmaison (10-33) tandis que le duel de l’Ouest parisien est facilement revenu à Houilles-Carrières face au promu, Versailles (66-0). Les Suisses de Genève ont, quant à eux, poursuivi leur impressionnante suprématie dans la poule 3, en allant l’emporter sur le terrain de Tarare (12-16).
Dans la poule 4, Chagny a remporté un précieux succès face à un concurrent direct aux phases finales, Illkirch-Graffenstaden (23-21). Dans la poule 5, l’US Rives-Renage et l’US Véore ont raflé les derbies sur les terrains de leurs voisins, Izeaux (14-22) et Romans (12-20). Les Ardéchois de Privas se sont, pour leur part, replacés dans la course à la qualification en dominant un adversaire direct, Le-Puy-en-Velay (17-0).
Le leader de la poule 6, Avignon/Le Pontet, a remporté l’affiche du haut du tableau sur la pelouse du deuxième, Les Angles (15-27), tandis que Aubagne est revenu à hauteur de L’Isle-sur-la-Sorgue en disposant à domicile de leurs homologues vauclusiens (33-20). Enfin, la lanterne rouge gardoise d’Uzès a glané son deuxième succès de la saison face à l’autre relégable, l’US Mourillon (17-13).
Dans la poule 7, Causse-Vézère ont réussi à infliger au leader, Bourges, son deuxième revers de la saison (28-21). Dans la poule 8, Chinon s’est adjugé le derby d’Indre-et-Loire face à Tours (20-18). Dans la poule 9, les Girondins de Blaye ont frappé fort en allant s’imposer sur le terrain de Gradignan (8-31), tandis que Puilboreau a disposé d’un concurrent direct aux phases finales, Rochefort (15-12).
Dans la poule 10, le carton du week-end est à mettre au crédit du promu tarnais de Sor-Agout qui a atomisé le premier relégable, Lacapelle-Marival (65-3). Dans la poule 11, Servian-Boujan a raflé le derby face à l’entente Vendres-Lespignan-Sauvian (42-35). Dans la poule 12, trois clubs lot-et-garonnais se sont distingués en glanant des victoires à l’extérieur. C’est le cas de Casteljaloux à Condom (12-22), de Monflanquin-Cancon à L’Isle-en-Dodon (27-29) et de Tournon-Fumel à Lalinde (9-15). Au contraire du dernier représentant du 47, le RC Boé/Bon-Encontre qui a lourdement chuté sur la pelouse du leader, Beaumont-de-Lomagne (41-23).
Trois succès en déplacement ont également été remportés dans la poule 13, où le leader Ger-Séron-Bédeille,Argelès-Gazost et Pont-Long ont respectivement dominé Bizanos (22-30), Laruns (13-20) et Riscle (11-16). Enfin, dans la poule 14, les derbies basques ont été remportés par Cambo chez son voisin de Bardos (18-20) et l’AS Bayonne sur la pelouse de la lanterne rouge, Saint-Pée-sur-Nivelle (0-33).
La perf’ du week-end : Causse-Vézère
Les Corréziens entraînés par l’ancien trois-quarts centre de Brive et de Lyon, Cédric Leïte, n’en finissent plus de surprendre. Ce week-end, le RCV a réussi à accrocher à son tableau de chasse le leader, Bourges, qui ne s’était jusque-là incliné qu’à une seule reprise, cette saison. Les Vert et Bleu se dirigent tout droit vers les phases finales et vont se positionner comme des adversaires redoutables en championnat de France.
La déception du week-end : Versailles
Les joueurs de la préfecture des Yvelines ont été corrigés lors du derby de l’Ouest parisien sur la pelouse de Houilles-Carrières (66-0). Le promu francilien, qui a survolé le championnat Honneur la saison passée, reste tout de même en ballottage favorable pour se qualifier en phase finale. Le RCV est actuellement quatrième, avec quatre longueurs d’avance sur Bobigny, sixième et premier non qualifié de cette poule 2.
La stat à retenir : 5
Comme le nombre de matchs reportés lors de cette 17e journée de Fédérale 3. Trois d’entre eux ont d’ores et déjà été reprogrammés au 5 avril. Il s’agit des confrontations Angers-Poitiers, Compiègne-XV Couronnais (Petit-Couronne) et RC Amiens-AC Soissons. Les deux autres rencontres, RC Arras-Domont et Les Sables-d’Olonne – Mussidan, sont, quant à elle, toujours en attente de retour terrain.
Construire ensemble la commune de demain, c’est le leitmotiv et le nom de la liste présentée par Joseph Boivent, maire sortant de La Bazouge-du-Désert (Ile-et-Vilaine).
La liste largement renouvelée, avec neuf nouveaux candidats sur 15 comprend huit hommes et sept femmes. Cette nouvelle équipe a pour le maire sortant « l’ambition de faire de La Bazouge-du-Désert, une commune où il fait bon vivre grâce à un aménagement du bourg qui permet de concilier la circulation, piétons, auto, en toute sécurité dans un environnement aménagé de liaisons douces et végétalisé ».
Les projets les plus importants aux yeux de l’équipe de Joseph Boivent sont le développement des services et activités économiques (agriculture, commerces et artisanat), un projet de nouveau lotissement soit en accession à la propriété soit en logement locatif.
« Notre ambition est de conserver et de mettre en valeur les spécificités de notre commune tout en préservant notre environnement et notre patrimoine, sans oublier de favoriser l’accueil de nouveaux habitants », achève la tête de liste.
La liste complète
Joseph Boivent agriculteur 57 ans maire sortant ; Angélique Royer employée de commerce 45 ans 1re adjointe sortante ; Christophe Brault agriculteur 50 ans adjoint sortant ; Marie-Thérèse Jourdan, retraitée 67 adjointe sortante ; Henri Rousseau retraité 71 ans (conseiller sortant) ; Sylvie Galodé aide soignante 48 ans ; Noël Daligault menuisier 44 ans (conseiller sortant) ; Claire Mabille femme au foyer 46 ans ; Bertrand Bazin enseignant 58 ans ; Axelle Doise chef de planification d’ordonnancement 25 ans ; Cédric Barain contrôleur technique 36 ans ; Marine Heuzé adjointe administrative 30 ans ; Franck Rouillé pompier professionnel 49 ans ; Jessica Harlais assistante technique 32 ans ; Louis-Philippe Boudin magasinier-cariste 23 ans.
La Lozère perd un de ses mentors. Ce mardi 3 mars 2020, Alain Bertrand, ancien sénateur et maire de Mende, s’est éteint à l’âgede 69ans dans sa chambre d’hôpital, après avoir lutté contre une longue maladie.
Figure de la gauche
Né dans le Tarn, à Saint-Juéry, Alain Bertrand venait de fêter, le 23 février, ses 69 ans. En 2008, il est élu maire de Mende en battant Francis Saint-Léger avec 51.53% des voix. C’est un événement pour la préfecture de la Lozère, ville dirigée par la droite depuis la Résistance.
Six ans plus tard, son mandat est reconduit après un succès face à Ginette Brunel au second tour des élections (52.65% contre 47.35). Le 18 mars 2012, il est élu au sénat avant une réélection sept ans plus tard. De 2004 à 2011, Alain Bertrand a occupé le poste de vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon.
Son successeur le salue
Une personne a particulièrement tenu à lui rendre hommage : c’est Laurent Suau, l’actuel maire de Mende. Ce dernier a en effet succédé à Alain Bertrand, lorsque, en avril 2016, il décide de démissionner de son mandat de maire face à la loi du cumul des mandats.
Sur sa page Facebook, son successeur a exprimé « son profond chagrin » et salué « un homme humaniste, rassembleur, engagé, résolument de gauche, pugnace, prêt à toutes les luttes pour le développement de Mende ». Et à Laurent Suau de souligner la complicité qui liait les deux hommes : « un regard souvent suffisait ».
Nombreux hommages
Le candidat aux élections municipales n’a pas été le seul à saluer la mémoire de l’ancien sénateur de Lozère. La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a déclaré « avoir perdu un amicher. Il est des hommes qui marquent l’Histoire d’un territoire. Alain Bertrand est de ceux-là ».
Gérard Larcher, le président du Sénat, a prononcé un discours et salué « undéfenseur acharné des territoires ruraux, et même hyper ruraux. C’était un homme chaleureux ». Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a, lui, rendu hommage à « un élu remarquable ». Pierre Morel-A-L’Huissier a exprimé sa « tristesse » et son « profond respect ».
⚫️ @gerard_larcher, président du #Sénat, rend hommage à Alain BERTRAND, sénateur de Lozère depuis 2011, décédé ce matin : "Au sein de notre Assemblée, il fut un défenseur acharné des territoires ruraux et même des territoires 'hyper-ruraux'." pic.twitter.com/ccnaOLKQ5P
Mon ami Alain, notre ami Alain Bertrand s’est éteint après un combat sans merci contre le cancer Courageux. Il a combattu toute sa vie. Pour plus d’égalité. Pour l’hyper-ruralité qu’il revendiquait moderne. Maire de Mende, Senateur de Lozère, VP de la Région. Un élu remarquable. pic.twitter.com/GHxqgRtQfv
Ce mardi 3 mars, vers 10 h 30, le personnel de la blanchisserie industrielle, dans la zone industrielle de Nangis, a repéré une forte odeur chimique émanant des vestiaires équipés de douches.
La direction a prévenu les pompiers, la gendarmerie et la police municipale. Les employés ont dû quitter l’entreprise jusqu’à 12 h 30 et Veolia a fermé l’évacuation d’eau vers la station d’épuration. Avant le nettoyage complet du réseau, des analyses seront effectuées ce mercredi pour tenter de préciser quel est le produit en cause.
Elue Femme entrepreneure 2019 des Trophées des femmes de l’industrie par le magazine L’usine nouvelle, Julia Cattin recevait en janvier dernier un trophée de Flers Agglo.
Deux prix qui viennent récompenser le parcours atypique de cette jeune femme dynamique de 31 ans, qui n’ambitionnait pas au départ de devenir cheffe d’entreprise.
Entre Paris et l’Italie
Parisienne d’origine, et passionnée par les maths, Julia Cattin a passé un bac S, avant d’intégrer une prépa HEC scientifique.
C’est à ses 19 ans qu’elle décide de quitter la France pour poursuivre en Italie des études en économie et management. « J’avais un besoin de voir autres choses, confie Julia Cattin. Si je ne parlais pas italien, je comptais sur ces études pour parfaire mon anglais. C’était un challenge que je me lançais en quelque sorte ». Après une licence, la jeune étudiante est de retour à Paris pour des stages. Tout d’abord chez Sotheby’s, une multinationale américaine de vente aux enchères d’œuvres d’art et d’objets de collection « où j’étais assistante du directeur financier. Ainsi, je conciliais mes passions pour les maths et pour les arts ». Ensuite chez Cartier parfums lunettes.
A 22 ans, Julia retrouve l’Italie pour préparer à l’université de Milan un master en économie et sciences sociales. « A l’époque, je cherchais un sens à ce que je faisais et je m’orientais davantage vers l’organisation internationale, que ce soit dans la santé avec l’OMS ou l’alimentation et l’agriculture avec FAO ».
Dans l’urgence
Mais un événement va venir bouleverser sa vie : le décès brutal de son père en octobre 2014.
« C’était le jour anniversaire de mes 26 ans » se souvient-elle. A 66 ans, Roland Cattin est alors à la tête du groupe Momentum, qui comprend : deux entreprises de fabrication de matériel de manutention et de levage, Manuvit (La Ferté-Macé) et Fimm (à Joigny dans l’Yonne) ; et Time Sport, spécialisé dans la production de cadres et de pédales de vélos très haut de gamme.
Face à sa mère et sa sœur démunies, et malgré le chagrin qui l’étreint, Julia Cattin va faire le choix de reprendre les rênes.
Je ne me suis pas vraiment posée de question car il y avait urgence pour pérenniser l’activité et les emplois. C’était plus fort que moi, comme une évidence
J’ai tout plaqué en Italie, mon job, mes études et je suis revenue en France ».
Alors qu’à Manuvit, le directeur général André Bex venait de partir en retraite, le dirigeant a repris du service durant deux ans à l’entreprise de La Ferté-Macé (Orne) en cours de déménagement dans de nouveaux locaux de 4 000 m2. « Pendant ce temps, je me suis consacrée à l’usine de vélos que nous avons cédée fin 2015 ».
« Un rythme à prendre »
Ainsi, depuis 2016, Julia Cattin gère en direct : d’une part, la société Manuvit et ses 37 salariés, qui a racheté en 2015 Whiptruck, spécialisée dans les transpalettes, les tables élévatrices ; d’autre part, Fimm et ses 45 salariés. Soit un chiffre d’affaires global de 13 M €.
Elle s’appuie sur une directrice générale adjointe et un directeur industriel pour l’aider à diriger le Groupe. Si elle a le sentiment d’avoir été plutôt bien acceptée par les équipes, la PDG a mis un certain temps pour prendre ses marques, s’organiser.
« J’ai beaucoup de déplacements, c’est un rythme à prendre d’autant que j’habite toujours à Paris. Ce n’est pas évident de dormir dans des endroits différents d’un jour pour l’autre. Cette semaine, je suis à La Ferté car nous sommes en train de faire un catalogue pour Manuvit avec un photographe, souligne-t-elle. Je suis en couple, mais mon compagnon accepte cette situation d’autant qu’il est lui-même chef d’entreprise à Paris, dans une start-up. Pour l’instant, cela ne pose donc pas de souci, mais lorsque nous aurons des enfants, cela sera sans doute différent ».
A Manuvit, Julia Cattin a autour d’elle un personnel essentiellement masculin (5 femmes pour 37 salariés).
« Pour diriger le groupe, il a fallu que je travaille sur ma timidité. Pour que cela se passe bien, il faut avoir une certaine sensibilité, aimer les gens, leur donner un cap, une vision vers où on veut aller ». Actuellement, le secteur du matériel de manutention est en pleine croissance. « Il est lié à la pénibilité du travail, à la santé des salariés, un sujet très en vogue. Nos techniciens commerciaux vont dans les entreprises pour lister les problèmes et trouver des solutions avec nos bureaux d’études ».
Alors que l’entreprise fête ses 40 ans en 2020, avec des portes ouvertes prévues courant juin pour découvrir un savoir-faire local, « Manuvit a la volonté de continuer à investir dans les moyens de production et humains, que ce soit la formation, le recrutement. D’ailleurs, on recherche actuellement un électrotechnicien » conclut la PDG.
Pour le tournage du téléfilm « Péril à Granville », un directeur de casting recherche des figurants. Ils tourneront aux côtés des acteurs Florence Pernel et Guillaume Cramoisan. La première a joué dans Le bazar de la charité, diffusé à l’automne dernier sur TF1 ; le second dans de nombreux téléfilms français, ainsi que dans la célèbre série Profilage.
Plusieurs profils recherchés
Voici les profils recherchés :
– des femmes et hommes de 16 à 80 ans, toutes origines, tous profils pour incarner des passants, des promeneurs sur la plage, etc. Le tournage est prévu les 18, 19 ou 31 mars et les 1, 2 et 3 avril. Comptez de un à plusieurs jours de tournage.
– des femmes et hommes de 16 ans et plus, de belle allure ayant des tenues de type chic pour une soirée cocktail. Tournage prévu le 27 mars (et éventuellement le 6 avril).
– des femmes et des hommes de 18 à 60 ans, pour incarner les ouvriers d’un chantier naval. Tournage le 26 mars.
– des femmes et hommes de 18 à 60 ans, pour incarner des employé(e)s de pêcherie. Tournage prévu le 25 mars .
Postuler
Les différents tournage sont prévus à Granville et dans ses environs. Les candidats doivent résider à proximité de Granville. Il est demandé d’être disponible une journée entière et ne pas avoir de contrainte horaire pendant cette journée. Une rémunération, ainsi qu’un repas dédommageront les participants.
Pour postuler, inscrivez-vous sur ce site internet et envoyez des photos récentes naturelles (portrait profil et en pied), vos- nom, prénom, date de naissance, taille, ville de résidence et coordonnées (mail et téléphone).
Ce sont des voisins qui ont donné l’alerte et mis les suspects en fuite. Samedi 29 février 2020, peu après 00 h 30, un habitant du lieu-dit « Le Chiron », à La Limouzinière (Loire-Atlantique), a signalé à la brigade de gendarmerie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu que la maison inoccupée de son voisin a été cambriolée.
Trois hommes ont forcé la porte de l’habitation avec un genre de tournevis et ont fouillé rapidement la maison, dérobant quelques objets. Le bruit a alerté les voisins qui, en s’avançant vers la maison, ont vu un véhicule stationné, moteur tournant.
L’un d’entre-eux est allé au-devant de la voiture et a saisi le conducteur qui portait une cagoule, afin de le stopper.
Dans la cohue, un autre homme est sorti de la maison et a porté un coup au voisin, pour qu’il lâche le conducteur. Un troisième homme les a rejoints et les suspects ont pris la fuite à bord du véhicule.
Le courageux voisin n’a pas pu empêcher le cambriolage mais, en mettant les suspects en fuite, il ne leur a pas laissé le temps de fouiller toute la maison.
Une enquête est ouverte à la brigade de gendarmerie de Sainte-Philbert-de-Grand-Lieu.
Ce père d’un jeune footballeur du FC Mantois a été surpris de recevoir ce SMS vendredi dernier: « Bonjour, c’est le secrétariat du FC Mantois. Nous vous contactons car notre ancien président Sam Damergy vous invite à une réunion publique en vue des élections municipales qui aura lieu au stade Aimé-Bergeal ce dimanche 1er mars à 10 h. » L’origine du message ne faisait aucun doute: l’invitation à l’assemblée générale du club lui avait été adressée par le même numéro, en janvier. Le Courrier de Mantes a vérifié: le numéro de portable est bien celui du secrétariat du FC Mantois.
Un club de football peut-il s’engager en faveur d’un candidat à l’élection municipale, quand bien même ce candidat en a été le président? Les statuts de la Fédération française de football, à laquelle le FC Mantois est affilié, ne semblent pas le permettre, pas plus que la charte olympique qui garantit la neutralité du sport sur les lieux de pratique.
« Je trouve ça malsain, pas très réglo », réagit le père du petit footballeur. Selon nos informations, une poignée d’adhérents seulement se sont rendus dimanche dans les locaux du FC Mantois pour rencontrer le candidat.
Président du FC Mantois depuis le mois de juin, Eric Aderdor se déclare « abasourdi » :
« Je ne suis pas au courant, mais c’est totalement contraire aux consignes que j’ai fait passer. Le club est forcément neutre politiquement, il est hors de question de s’engager en faveur d’un candidat à l’élection municipale. Vous m’apprenez cette histoire, si je découvre qu’elle est vraie, les conséquences vont être assez dramatiques pour les personnes responsables. »
Eric Aderbor est prêt à « mettre [sa] démission dans la balance » si nécessaire.
La liste constituée par Patrick Henry, adjoint sortant de l’actuel conseil municipal de Martigné-Ferchaud, portera le nom Pour Martigné, conjuguons nature et développement.
La ligne de conduite de son programme sera de valoriser les atouts de la commune en veillant à intégrer la démarche de développement durable, s’inscrire dans les dynamiques intercommunales et associer la population aux réflexions.
Moyenne d’âge de 48 ans
L’équipe qui se présentera sans étiquette politique est constituée de huit conseillers sortants, rejoints par quinze nouveaux candidats.
Avec une moyenne d’âge de 48 ans, l’équipe se veut jeune et dynamique. Le benjamin, dont c’est aussi le prénom, a 27 ans, quand le doyen, qui brigue un troisième mandat, utilise les mêmes chiffres mais en sens inverse pour donner son âge.
La liste dans l’ordre alphabétique
Chrystelle Badoud. 38 ans, assistante d’éducation.
Joseph Bodin. 73 ans, retraité du transport.
Benjamin Boixière. 27 ans, chef d’équipe TP.
Sébastien Boudet. 42 ans, responsable d’unité de méthanisation.
Véronique Brémond. 51 ans, assistante informatique et administrative.
Christelle Caillault-Leblois. 46 ans, conseillère dédiée aux entreprises.
Johann Chevalier. 32 ans, commercial en méthanisation.
Christophe Coupé. 49 ans, restaurateur.
Julien Frémont. 42 ans, artisan fromager.
Stéphane Gosnier. 28 ans, agriculteur.
Patrick Henry. 58 ans, agriculteur.
Yann Le Gall. 56 ans, chef d’entreprise.
Amandien Le Moult. 35 ans, assistante technique.
Alain Maloeuvre. 53 ans, agriculteur.
Stéphanie Maloeuvre-Rastelli. 37 ans, assistante RH.
Carine Marsollier. 39 ans, assistante administrative de vente.
Yves Martin. 61 ans, chef d’entreprise.
Chantal Mazurais. 62 ans, retraitée secrétaire comptable.
Claude Monharoul. 47 ans, agricultrice.
Monique Moulin. 67 ans, retraitée cadre fonction publique.
Xavier Gravelaine, futur directeur sportif d’En Avant Guingamp ? Il a été question de lui, mais aussi d’autres éventuels candidats, hier lundi soir, lors d’une réunion entre le président du club, Bertrand Desplat et le conseil d’administration d’EAG. Un premier pas a toutefois été franchi : le club a bien décidé de recruter un directeur sportif.
Bertrand Desplat avait déjà annoncé, en début de saison, qu’il souhaitait nommer un directeur sportif au club et le nom de Xavier Gravelaine avait été évoqué ces dernières semaines.
Restait à convaincre le conseil d’administration d’EAG que ce choix était judicieux et financièrement acceptable. Car il a un coût forcément, dans un contexte où En Avant vit des hauts et des bas, après avoir recruté (et remercié) plusieurs entraîneurs en deux saisons, tout en ayant décidé de payer une amende à chaque match pour permettre à l’entraîneur actuel, Sylvain Didot, d’officier sans avoir les diplômes requis.
Rappelons aussi que Bertrand Desplat est désormais (depuis plusieurs années) salarié du club.
Il se murmurait, avant cette réunion de lundi soir, qui fut longue, que le choix de Bertrand Desplat de placer sa confiance en Xavier Gravelaine ne faisait pas forcément l’unanimité auprès des membres du conseil d’administration. C’est ce qui en est ressorti hier lundi, puisque visiblement la réflexion va se porter sur plusieurs candidats, au delà de Xavier Gravelaine. Et le choix de la personne ne sera connu que dans les semaines à venir.
Déjà directeur sportif d’EAG il y a dix ans
Xavier Gravelaine est bien connu au club, puisqu’il a déjà occupé cette fonction de directeur sportif d’EAG de 2008 à 2010. L’ancien international français a aussi joué sous les couleurs d’En Avant en 1995 et 1996.
Le dernier passage de Xavier Gravelaine à Guingamp (il était arrivé en juillet 2008) n’avait pas vraiment marqué les esprits, puisqu’il s’était soldé par la descente d’EAG, coachée par Victor Zvunka, en national.
A la suite de cette relégation, Xavier Gravelaine avait présenté sa démission au président Noël Le Graët le 18 mai 2010.
Depuis, il est passé par Caen (2014-18), où il était directeur général, avant de devenir, en 2019 , directeur sportif de l’US Avranches (National).
Une délivrance pour Nicolas Nadaud, le médecin généraliste de Perros-Guirec retenu depuis le 6 février en Inde, et un soulagement pour sa famille et ses amis : il embarquera ce mardi 3 mars, peu avant minuit, pour un vol en partance de Chennai-Madras.
Joint ce mardi à 12h30, l’homme est grandement soulagé, las de devoir batailler avec l’administration pour une invraisemblable histoire de papier, fatigué d’être « promené » de poste de police en poste de police et de négocier au consulat. « J’ai essayé de passer le temps, mais cette attente était infernale. »
Surtout, l’indécision a fini par le peser. Son sac de voyage et surtout son passeport ne sont plus en sa possession, ce qui lui a valu tous ces tracas et toutes ces angoisses. « Ils m’ont certainement été volés ainsi qu’un carnet de voyage et 300 euros; Je me trouvais à une grande fête et il y a avait beaucoup de monde… » Depuis cette nuit du 5 au 6 février, c’était la galère.
« Voilà cependant deux semaines que je suis traité dans ce pays que pourtant j’adore, comme un délinquant », s’impatientait-il la semaine passée. Son voyage d’agrément entamé le 27 janvier dans le Tamil Nadu a effectivement tourné au cauchemar. Faute de papier, il lui a été interdit d’embarquer et lui a été demandé de quitter l’aéroport, sans avoir la possibilité de faire quoi que ce soit pour se rendre au consukat, à plusieurs centaines de kilomètres. Le dossier s’enlisait et la situation devenait compliquée, tant psychologiquement que matériellement et financièrement.
« Je tiens à remercier Pierrick Rousselot qui a activé un contact précieux : la solidarité bretonne a payé »
Mais la mobilisation et les réseaux ont fini par payer. « Je tiens particulièrement à remercier Pierrick Rousselot qui s’est montré discret et efficace : il a aussitôt joint un de ses contacts, un ami de 30 ans, en liaison avec le cabinet du premier ministre. Cet intermédiaire, monsieur Chevance est un super mec, je luis en sais gré. L’intervention de Pierrick et de M. Chevance a vraiment débloqué la situation. Le quai d’Orsay a été sensibilisé et une cellule de crise a été mise en place par Jean-Yves Le Drian et ses services. La solidarité bretonne a joué », dit-il avant de saluer le soulèvement d’humanité soulevé par son affaire. « Mes deux ex-femmes ont été formidables, très actives. Cet élan m’a aidé à tenir. »
« J’ai hâte de retrouver les miens et Perros où je suis installé depuis 29 ans. Mais, appréhende-t-il, professionnellement ce sera compliqué. Il est temps que je rentre pour le boulot. »
Une conférence de presse et un moment de retrouvailles avec la famille, les amis et les soutiens sont programmés ce mercredi 4 mars à Perros-Guirec.
Un bébé manchot vient de nouveau de pointer le bout de son bec à Montpellier. C’est un mâle.Et c’est exceptionnel chez la colonie de manchots du Cap de Planet Ocean, sur le site d’Odysseum, à Montpellier, puisqu’il est né quelques mois à peine après celle de Fluffy.
Alors que la dernière naissance date d’à peine 6 mois, une nouvelle éclosion a eu lieu parmi ces drôles d’oiseaux. Plus incroyable encore : la maman du dernier-né n’est autre qu’une petite femelle qui avait aussi vu le jour à Planet Ocean à Montpellier.
Fluffy a neuf mois
Le 17 juin dernier, un adorable manchot duveteux sortait de son oeuf. Dernier-né d’une lignée de 4 frères et soeurs qui avaient tous vu le jour à Planet Ocean Montpellier, il arrivait comme une véritable bonne nouvelle pour la conservation de cette espèce, dont les populations sauvages sont en déclin, d’après l’IUCN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
Les internautes avaient alors voté pour lui choisir un prénom, et c’est Fluffy, de l’anglais « duveteux », qui avait été retenu. Fluffy, âgé désormais de 9 mois, se porte très bien. Il a déjà des petits tâches noires sur le ventre, tout comme sa mère, Cali. Quelle ne fut pas la surprise des équipes de Planet Ocean à Montpellier, lorsqu’ils s’aperçurent, à peine six mois plus tard, qu’un nouvel oeuf était couvé par un couple de manchots ! Et pas n’importe quel couple.
Contre toute attente, les parents du petit dernier ne sont pas ceux qui avaient donné naissance aux quatres manchots du Cap de la colonie de Planet Ocean Montpellier. La mère du dernierné n’est autre que … Swimmy, une femelle née en 2014 à Planet Ocean à Montpellier ! Tiki (femelle née en 2011), Swimmy (femelle née en 2014), Ouli (femelle née en 2017) et Fluffy (mâle né en 2019) étaient tous issus du couple formé par la femelle Cali et le mâle Jethro, qui sont désormais grands-parents. Swimmy s’est trouvé un fidèle compagnon en Many, un mâle reconnaissable à son double collier noir. Ensemble, ils se sont relayés pour couver l’oeuf d’où est sorti le petit poussin le 06 décembre 2019.
« C’est la première fois que nous avons 3 générations dans la Colonie !Le dernier-né aura-t-il le double collier de son père, Many, ou bien les tâches blanches sur le croupion comme son grand-père, Jethro ? Nous pourrons l’observer quand il perdra son plumage juvénile ! », explique Nathalie, soigneur animalier à Planet Ocean à Montpellier.
Une analyse sanguine ayant révélé qu’il s’agissait d’un petit mâle, trois prénoms sont proposés aux internautes pour qu’ils puissent voter, comme la tradition l’exige depuis désormais plusieurs années à Planet Ocean. Vous avez donc le choix entre :
– « Wako » : situé juste après «Fluffy» lors du dernier sondage, ce prénom signifie «éveillé» en Afrikaans
– « Mumble » : en référence à la star du dessin-animé Happy Feet réalisé par Georges Miller en 2011
– « Hoop » : ce mot signifiant « Espoir » en Afrikaans
Les internautes peuvent voter sur la page Facebook et le site Internet de Planet Ocean Montpellier. Faites vie, les résultats seront divulgués le mercredi 18 mars.
> Pratique : Planet Ocean, site Odysseum, Montpellier, ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 18h. Fermeture des caisses 1h avant la fermeture générale. Entrée : à partir de 6,50€. Plein tarif : 18€. Toutes les infos : www.planetoceanmontpellier.fr
Alors que les images de rayons vides se multiplient dans les médias et sur les réseaux sociaux, quelle est la situation dans les supermarchés de Nancy (Meurthe-et-Moselle) ?
S’il n’y a pas de psychose comme dans certaines zones plus touchées (Oise, Morbihan), certaines enseignes de l’agglomération sont touchées par un début de pénurie. Chez Auchan Lobau, à l’entrée de Nancy, le rayon pâtes et conserves commence à se vider. Ce mercredi 4 mars 2020, certains clients assurent qu’ils préfèrent prévoir.
Une jeune mère de famille explique :
Oui, il n’y a pas de cas avéré ici à Nancy. Mais d’autres secteurs sont touchés et ça pourrait arriver. Il suffit d’être touché et on ne peut plus sortir. Je préfère faire un stock de produits comme des pâtes ou des mouchoirs.
« La même quantité que d’habitude »
Dans son caddie, on y voit du riz, des pâtes ou encore des conserves. « Mon caddie est plus rempli que d’habitude oui, au pire ça me servira à un autre moment », sourit-elle.
A côté, Maxime, 36 ans, explique que lui vient faire ses courses comme d’habitude. « Je n’achète pas des pâtes pour le coronavirus ! La quantité sera la même que d’habitude », dit-il. « Pas question de céder à la panique ! », sourit le trentenaire.
Les enseignes de centre-ville quant à elle sont moins touchées par ce soudain engouement pour les produits peu périssables. Chez Monoprix au centre commercial Saint-Sébastien, les Carrefour City du centre ou encore le supermarché Match, il est largement possible de se fournir en pâtes, en riz, en papier toilette ou encore en couches pour enfants. Une employée de chez Monoprix assure :
On commence à voir que les clients achètent plus de pâtes ou de riz mais on a remis en rayons et on a quasiment toutes les références.
En circulant dans les principales enseignes du centre, pour la plupart peu accessibles en voiture, on constate que les clients se sont plutôt tournés vers celles situées en périphérie.
Les drive pris d’assaut
Les drive des principales enseignes sont par contre prises d’assaut dans la métropole de Nancy. Ainsi, chez Cora Houdemont situé au sud de l’agglomération, le service de drive enregistre jusqu’à 50% de commandes en plus par jour.
A Auchan Laxou, il est plus difficile de trouver certains produits comme des pâtes ou du sucre. L’activité drive a progressé, là aussi d’au moins 50%. Pareil pour les livraisons à domicile de certaines enseignes comme Monoprix qui le pratique au centre-ville ou à Villers-lès-Nancy.
Par contre ceux qui font grise mine sont les restaurateurs : plusieurs d’entre eux, interrogés par Lorraine Actu, constatent une baisse des réservations depuis l’arrivée du coronavirus en France.
Explosion des ventes en supermarchés
Selon une étude du cabinet spécialisé Nielsen, les Français se sont rués dans les rayons des supermarchés. Sur la journée du samedi 29 février 2020, la consommation de céréales de petit-déjeuner est en progression de 70 %, riz et purée (+ 50 %), mais aussi conserves de légumes, huiles et eaux minérales (entre + 40 % et + 50 %). Sur l’ensemble de la semaine, Nielsen estime que le chiffre d’affaires de la grande consommation a progressé de 5 %, grâce aux produits d’épicerie (+ 17 %), des soins pour bébés (+ 15 %) ou des produits de santé (+ 14 %). Les aliments pour leurs animaux de compagnie connaissent également une hausse des ventes (+ 11 %).
Les membres de l’équipe Du neuf pour Elbeuf, qui accompagnent Yanis Khalifa
Yanis Khalifa est venu dévoiler les premiers noms de sa liste, les colistiers qui ont choisi de l’accompagner pour apporter Du neuf pour Elbeuf, (le nom de sa liste).
Et à ses côtés, vendredi 28 février, se tiennent quatre acteurs, personnalités qui ont pu partager leur vision de la ville avec l’homme.
Des Gilets Jaunes avec lui
J’ai une anecdote pour chacun d’entre eux pour détailler notre rencontre et les raisons qui nous ont amenés à nous associer ».
Et celle qui sera sa première adjointe, Karine Lecomte-Marchand, fut sa professeure de français du collège.
C’est une personne qui m’a toujours apporté son aide lorsque je lui en ai demandé. Lorsque j’étais au lycée, elle a accepté de me donner des cours de français chaque mercredi à la Maison des jeunes et de la culture. Et depuis tout ce temps, nous sommes restés en contact. Je suis très honoré qu’elle ait accepté de m’accompagner. C’est une personne engagée et impliquée. »
Tour à tour, Kévin Lefèvre, meneur des Gilets jaunes, Alassane Gaye, Julien Maugendre témoignent de l’intérêt d’être aux côtés de Yanis Khalifa. Deux résidentes de la communauté européenne, une militante du parti socialiste, un représentant du Modem, ce sont là les colistiers de Yanis Khalifa.
« Venez pour ce que vous êtes et ce que vous apportez » est la logique portée par ce groupe, dont la plus jeune colistière a tout juste 18 ans.
La Liste
Yanis Khalifa, 30 ans, Ingénieur Consultant, militant MoDem.
Karine Lecomte-Marchand, 45 ans, Professeur de lettres.
Kévin Lefevre, 28 ans, employé de commerce, meneur durant la crise des Gilets jaunes.
Amen Tiarci, 47 ans, greffière (stagiaire), militante PS.
Salim Dourfaye, 30 ans, consultant télécoms.
Wahida Khalifa, 56 ans, coordinatrice responsable pédagogique.
Julien Maugendre, 37 ans, ingénieur, militant MoDem.
Aïcha Semida, 49 ans, secrétaire.
Donatien Noël, 31 ans, ouvrier.
Geena Roucou, 25 ans, dessinatrice.
Alassane Gaye, 22 ans, étudiant, Conseil Régional des Jeunes de Normandie.
Rosana Bastos, 31 ans, factrice.
Aghilès Ait Slimane, 30 ans, auto-entrepreneur.
Wytney Hamel, 22 ans, adjointe d’animation, fondatrice du groupe écologique Vert de Seine.
Salam Dourfaye, 30 ans, technicien télécoms.
Catalina Serra Cruzado, 43 ans, assistante de direction.
Anthony Gauthier, 32 ans, animateur périscolaire, artiste.
Hélène Minet, 27 ans, assistante de gestion.
David Laviolette, 34 ans, directeur ACM.
Myriam Haimad, 32 ans, parent d’élèves.
Yannick Moneyn, 30 ans, technicien CND.
Stéphanie Delannoy, 38 ans, mère au foyer, parent d’élèves.
David Hamel, 44 ans, médiateur.
Laurence Mercier, 52 ans, adjointe administrative principale.
Aliou Ly, 31 ans, dessinateur-projeteur.
Hajar Guerza, 18 ans, étudiante.
Diasson Konate, 30 ans, en recherche d’emploi.
Carolina Sanchez Montes, 48 ans, animatrice socio-culturelle.
Sylvain Mercier, 55 ans, auxiliaire de vie.
Céline Bignet, 28 ans, employée de commerce.
Ryan Ait Slimane, 19 ans, étudiant.
Dorothée Delestre, 32 ans, petite enfance.
Vincent Mainier, 25 ans, en recherche d’emploi.
Ouvert en 1973 par Alcino Alves Pires, sous le nom du Galion, l’établissement de la place du marché d’Évreux est à nouveau en travaux. Après s’être appelé Le Français, La Taverne de Maître Kanter puis Les Relais d’Alsace, il va subir un nouveau lifting.
Sur place, l’aquarium géant, où quelques vieux homards fatigués passaient le temps en attendant la casserole, vient d’être retiré. « On a vidé plus de 10 tonnes d’eau. Il a fallu le casser à la masse pour le sortir », raconte Antone Mendy. Nouveau propriétaire du fonds de commerce, il dispose d’une superficie de 815 m2 pour monter son affaire. « On en réserve 350 m2 pour les 180 places intérieures et 70 places en terrasse. L’espace bar sera complètement rénové aussi, avec des décors baroques pour créer une ambiance chaleureuse ».
Antone Mendy a choisi le nom de son établissement : Le Baron. « Je suis heureux de participer, à ma manière, à renforcer la dynamique et l’attractivité du centre-ville, rénové, avec mes collègues restaurateurs et cafetiers. Le monde attire le monde ».
Le Baron sera ouvert 7 jours sur 7. « Le midi on proposera une carte brasserie avec une formule inédite à Évreux. Mais, chut, c’est un secret. Le soir, on fera restaurant, lounge bar, bar à vin, bar à Champagne, bar à cocktails… » Brasserie le midi, pub le soir, pour assurer le service, Le Baron travaillera avec une vraie brigade de cuisine. Antone annonce l’arrivée, « d’un jeune chef, connu, reconnu et apprécié dans la région. Il ira faire ses courses, en produits frais, à Rungis. Dans sa vaste cuisine, moderne et aux normes d’hygiène très strictes, il mijotera, avec amour, une cuisine traditionnelle à base de bons produits. Du fait maison ».
Antone Mendy se veut rassurant avec les autres patrons de restaurants et bars du centre-ville. « Il ne faut pas oublier que l’agglomération Évreux Portes de Normandie, c’est plus de 90 000 habitants. Il y avait donc encore largement de la place pour un établissement brasserie, restauration, lounge bar », dit-il en espérant capter, le midi, une clientèle travaillant sur les zones industrielles, « désireuses de déjeuner correctement, de manière équilibrée, rapidement si nécessaire ». Les prix seront comparables à ceux des autres établissements, promet encore le patron de la brasserie. Le dimanche midi, Le Baron proposera un brunch avec une ambiance piano bar. Ouverture prévue en avril.
« Pour l’instant, les consignes préfectorales à propos du risque de conoravirus Covid-19 sont de vivre normalement en prenant les précautions élémentaires comme le lavage des mains », commence, rassurant, le maire de Montmirail et président de la communauté de communes de la Brie champenoise Étienne Dhuicq.
L’élu explique cependant qu’aussi bien à la mairie à la CCBC, le niveau supérieur d’alerte peut être pris rapidement : « Nous avons des masques FFP2 pour le personnel de la mairie et de la CCBC et du gel hydroalcoolique installé dans les lieux d’accueil du public. Nous avons d’ailleurs commandé de nouveaux masques et du gel qui doivent arriver cette semaine. »
Et naturellement, comme partout, les personnels sont invités à se laver les mains très souvent, à ne plus se serrer la main ni se faire la bise, à tousser ou éternuer dans son coude et non dans sa main et à se moucher dans des mouchoirs jetables (et à les jeter aussitôt).
Et comme partout encore, on espère que toutes ces précautions se révéleront finalement inutiles et temporaires.