
Des recrues ont gonflé les rangs des sapeurs-pompiers cette année, preuve du dynamisme du centre de formation d’Écos.
Les centres d’incendie et de secours (CIS) d’Écos et Tourny ont célébré la Sainte-Barbe, samedi 19 janvier. L’occasion pour le commandant Jean-Paul Lefèvre de présenter son « dernier bilan d’activité » puisqu’il quittera fin 2019 ses fonctions « après 49 ans de service ».
En 2018, le CIS d’Écos a effectué 362 sorties (contre 184 en 2017, soit une progression de 97 %) dont 142 secours à la personne, 31 incendies et 11 opérations diverses. « Être sapeur-pompier exige de la rigueur et de l’exemplarité au quotidien », a-t-il rappelé. Mais les risques du métier ? deux soldats du feu l’ont payé de leur vie en janvier à Paris ? n’ont cependant pas freiné les vocations.
« Besoin de proximité »
Le CIS de Tourny, dirigé par le lieutenant Rodolphe Boussard, est intervenu à 31 reprises (28 en 2017) dont 21 secours à la personne, 7 incendies et 3 opérations diverses. Sur le plan départemental, les CIS ont effectué 47 000 interventions, soit 15 % d’augmentation. « 5 % des habitants de l’Eure ont fait appel aux sapeurs-pompiers », a noté le commandant Jean-Frédéric Delaune, chef du groupement Seine.
Après la remise par le Crédit agricole d’un chèque de 956 € à l’école des jeunes sapeurs-pompiers d’Écos pour acquérir des équipements sportifs (coupe-vent, shorts et tee-shirts), Michel Jouyet a formé le vœu de « maintenir la présence des sapeurs-pompiers au plus près de la population, une nécessité que les récents événements ont mise en avant ».