
Lors des vœux du maire
Lors de la cérémonie des vœux à laquelle assistait dimanche le député Fabien Gouttefarde, la conseillère départementale Jocelyne de Tomasi, le président, Jean-Luc Boulogne, et le vice-président de l’Interco, Jean-Claude Provost, le maire Geneviève Sas a signalé que les travaux d’accès PMR (Personnes à mobilité réduite) à l’église et au cimetière ont été menés à bien l’an dernier.
Le montant s’est élevé à 14 729,00 € avec un reste à charge pour la commune de 7 439,00 € après subventions. Le 1er magistrat indiquait.
Par contre tous nos projets n’ont pu être réalisés la DETR (Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux) nous ayant été refusée pour deux dossiers, nous allons relancer les demandes de subventions concernant les travaux de réfection des huit contreforts de l’église et la pose d’un paratonnerre pour un coût global qui a été estimé à 15 000 € ».
En ce qui concerne le terrain de tennis ou de gros travaux d’entretien sont nécessaires, la convention avec le tennis-club Lyrois a été renouvelée et la municipalité va étudier avec lui les devis concernant ces travaux. Pour ce qui est des autres projets, Geneviève Sas signalait.
Nous ne pouvons pas trop nous avancer, notre budget 2019 va dépendre de ce que l’Etat va nous verser au titre de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) ».
Elle rappelait que 2018 a été marquée par la fermeture des écoles du regroupement Neaufles et Ambenay.
Je comprends que ceux qui ont toujours connu une école à Neaufles et qui y ont eux-mêmes été élèves aient eu un pincement au cœur de la voir fermée, diverses raisons contre lesquelles nous avons lutté selon nos moyens ont fait que les effectifs décroissants depuis de nombreuses années ont conduit à la classe de 4 niveaux l’an dernier, ce qui n’était pas possible ; l’avenir des enfants étant prioritaire nous avons, après de longues réflexions, pris la décision juste pour qu’ils aient droit à une meilleure scolarité et ce fut la répartition volontaire des élèves sur les écoles de Lyre et de Rugles ».
Si la fin de l’année scolaire a été l’adieu au regroupement acté par la fête des écoles le 5 juillet, les locaux eux ont retrouvé un second souffle avec l’ouverture du Centre de Loisirs de L’Inse 27 (Interco Normandie Sud Eure)
« Les petits sont accueillis à Neaufles, les plus grands à Ambenay et c’est un réel plaisir de voir et d’entendre les enfants jouer et s’ébattre dans la cour ».
Pour ce qui est de la fibre, le réseau est installé. « Une réunion publique aura lieu sous peu pour permettre à chacun de choisir son fournisseur » a fait savoir Geneviève Sas qui n’a pas caché qu’elle ignorait combien de temps prendra la mise en place des raccordements.
Difficile lors du tour d’horizon de l’année écoulée de ne pas évoquer les inondations de juin dernier. Geneviève Sas estimait.
Même si nous n’avons pas été les plus impactés de la région, les dégâts aussi bien chez les particuliers que sur les voies communales ont été importants. La solidarité s’est mise en place, les réparations se sont faites peu à peu et la vie a repris son cours normal, mais cet événement nous interpelle. Les catastrophes naturelles ne doivent pas être qu’un mauvais souvenir, elles nous obligent à nous poser des questions et doivent éveiller ou réveiller notre vigilance et nos responsabilités ».
Les plus
Le renouveau du Comité des Fêtes et sa volonté affichée de maintenir une animation dans la commune. La présence de la Ludo d’Iton qui permet à tous les petits et grands de trouver un complément de culture et de distractions. Le travail de mémoire auquel s’est livrée Odile Kural qui au travers de l’exposition qu’elle a réalisée pour le centenaire de l’armistice de la guerre 14/18 a fait découvrir l’histoire des jeunes soldats de la commune morts pour la France. Geneviève Sas signalait.
« Tous ces documents sont archivés à la mairie et peuvent être consultés ».
Le dernier recensement, lui, fait état de 431 habitants.
Les moins
Les incivilités, comme bon nombre de ses collègues, Geneviève Sas a déploré que la plate-forme d’apport volontaire soit le plus souvent transformée en dépotoir. « Les règles sont pourtant simples à respecter mais encore faut-il avoir envie de les respecter »