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Bazas : le beau geste de Lucas Faga-Cransac, qui défend la légalisation de l'avortement en Argentine

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Lucas Faga Cransac avec sa mère et le chèque de 412€ remis par Fuerte en faveur de la légalisation de l'avortement en Argentine.

Lucas Faga Cransac avec sa mère et le chèque de 412€ remis par Fuerte en faveur de la légalisation de l’avortement en Argentine. (©Le Républicain)

Habitué aux beaux gestes à Castagnolles et sur les terrains de Fédérale 3, Lucas Faga-Cransac, joueur de l’US Bazas (Gironde), s’est illustré d’une autre façon.

Six mois après le lancement de sa marque, Lucas Faga-Cransac a pu établir un premier chèque à l’ordre d’une association œuvrant pour la légalisation de l’avortement en Argentine.

Lire aussi : Gironde : un rugbyman de Bazas lance sa marque de vêtements, baptisée « Fuerte »

Un chèque de 412€ qui va directement dans les caisses de la « Campagna National por el derecho al aborto legal » et une véritable satisfaction pour le rugbyman de l’US Bazas. « Un euro, là-bas, c’est 40 pesos. C’est loin d’être symbolique. »

« Beaucoup de messages positifs »

En septembre dernier, Lucas Faga-Cransac avait créé sa marque, baptisée Fuerte, et vendait des t-shirts, des sweats, etc.

Pour l’achat d’un produit, le Sud-Girondin, dont le père est Argentin, prévoyait de reverser un euro. 

Il témoigne :

Récolter 412 euros, en six mois, c’est bien, savoure celui qui travaille dans le domaine de l’automobile. J’étais parti sur cette idée et je suis arrivé là ! J’ai reçu beaucoup de messages positifs et j’ai prouvé que ce n’étaient pas des paroles en l’air

Et dans l’entourage de Lucas Faga-Cransac, tout le monde a joué le jeu. Les amis ont mis la main à la poche pour l’encourager, sa famille également. Une mention spéciale à sa mère : « Elle m’a beaucoup aidé. Mon travail me prend énormément de temps et elle a pleinement contribué à la réussite du projet. Sans elle, je n’aurais pas pu y arriver. »

Du côté de Castagnolles, aussi, ses coéquipiers n’ont pas hésité. « Le monde du rugby, c’est une famille, on le sait. Ils m’ont tous aidé », explique Lucas. Qui a déjà d’autres idées en tête pour soutenir cette cause qui lui tient à coeur. « Aujourd’hui, le premier palier est passé. »


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