
« Un match se prépare longtemps à l’avance ». Encore plus avec ce match de gala pour Nicolas Scourzic et les siens.
L’entraîneur peut s’y consacrer pleinement, depuis dimanche dernier. Mais le travail a commencé bien en amont.
De la détermination à revendre
De gala, Nicolas Scourzic ne veut pas en entendre parler. « On ne le prépare pas comme une fête mais pour le gagner ! Si on les observe ou respecte trop, on est mort. On peut déjà faire la haie d’honneur à ce moment-là. Ce type de match ne m’intéresse pas. »
Déterminé, l’entraîneur insuffle et remarque une énergie et des attitudes positives. « Comme les joueurs, je suis déterminé à inverser les choses depuis Changé (le dernier match de la saison dernière qui a acté la relégation). On est vraiment revanchard en championnat et en coupe. »
Si cette affiche peut être perçue comme une récompense du rebond amorcé, l’entraîneur ne s’en contente pas. Le virus de la gagne s’est propagé, et la faim de victoires est loin d’être rassasiée.
Exploiter les failles
Il s’est fait son opinion sur les forces et faiblesses brestoises, grâce à la télé.
Je les ai vus trois fois. Je vais essayer d’anticiper leur équipe et d’étudier leurs failles
Les joueurs, qui ont aussi regardé leurs adversaires, ont gaiement enduré « de la piste mardi dernier afin de gagner de l’explosivité. » Physiquement et tactiquement, les troupes gésistes devront être impeccables.
Attention au coup de génie !
Cependant, c’est impossible de tout prévoir. Expulsion, blessure, fait de jeu, coup de génie individuel ou collectif de l’adversaire. « Moi aussi, j’ai des joueurs de génie qui devront être deux crans au-dessus ! Et des joueurs de devoir. »
Quatre divisions d’écart, même pas peur !
Pour compenser une division, il faut de la folie. Du discours et de la préparation tactique pour deux. De l’ambiance pour trois. Et un adversaire pas à 100 % pour quatre.
« Si ces quatre paramètres sont réunis, pourquoi ne pas faire la performance ! Déjà, faire un vrai match de coupe. Et le public peut nous permettre de durer dans la partie… Novembre a été estival, féerique même » conclut Nicolas Scourzic.
Décembre commencerait sur les chapeaux de roue avec cet incroyable exploit. Un grand cadeau de Noël avant l’heure !
Pratique. Samedi 3 décembre, à 18 h au stade du Faubourg de Verdun, Pontivy, match GSI (DH) – Stade Brestois (L2), 8e tour de la coupe de France. Entrée : 8 €, 4 €/réduit, gratuit pour les moins de 10 ans.