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A Vallet, le collège Saint-Joseph en course avec leur mini-formule 1

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Une partie des jeunes qualifiés pour la finale académique.

Une partie des jeunes qualifiés pour la finale académique. (©Collège Saint-Joseph)

La finale académique de la 13e édition de « Course en cours », ce mercredi 22 mai, à l’IUT de Carquefou. Cette opération a pour but de faire travailler les élèves à la création de voitures électroniques en modèle réduit. Des mini-Formule 1 s’inspirant du savoir-faire des ingénieurs et en utilisant les mêmes outils et processus que les professionnels.

Les projets sont montés par équipe de 4 à 6 élèves de A à Z : de l’imagination au test en passant par la conception. Chaque équipe se prépare tout au long de l’année scolaire. L’objectif à plus long terme : susciter auprès des jeunes des vocations pour les filières scientifiques et techniques tout en leur donnant l’ambition d’y poursuivre leurs études supérieures. Les organisateurs estiment que cela fonctionne puisque sur les 80 000 participants depuis 2006, 71% ont poursuivi leurs études dans le domaine scientifico-technique. 

Trois équipes qualifiées

Parmi les 20 qualifiés en Pays-de-la-Loire (12 collèges dont 4 de Loire-Atlantique, 8 lycées) pour ce rendez-vous, le collège Saint-Joseph à Vallet. Trois équipes ont été retenues après la demi-finale aux Herbiers. « C’est un travail sur lequel, on fait plancher tous les élèves de 3e », indique Martine Le Gall, enseignant en technologie dans l’établissement, avec Bruno Fidélis. « Cette année, il y avait une vingtaine de projet au total ». Une démarche qui commence à être une tradition à Saint-Joseph, puisque le collège privé y retourne, depuis le début de la décennie.

Un exemple de ses mini-bolides fabriqués par les élèves.

Un exemple de ses mini-bolides fabriqués par les élèves (©Collège Saint-Joseph).

Toujours finaliste, l’établissement n’a jamais été lauréat. Il a toutefois obtenu le prix de l’innovation. Des gagnants de chaque académie qui sont invités à participer à la finale nationale le mercredi 5 juin au Stade Charléty (Paris 13e). Si la technique et la programmation de ces mini-bolides sont évaluées, le challenge porte tout autant sur la mise en valeur de leur création et l’esprit d’équipe. « Le jury regarde aussi bien le déclenchement de la voiture et la connexion avec la manette, que la collaboration entre les élèves ou encore la recherche des sponsors« , insiste la professeur.

Se démarquer

Le même matériel étant fourni aux élèves, l’équipe qui se démarquera le plus, fera la différence. Par exemple, en apportant une touche vidéo ou numérique au projet. « Le budget collecté auprès de mécènes (environ 400 à 500 euros pour les plus convaincants) peut servir au design de la voiture, à s’offrir des tenues, à l’amélioration du stand ». Le collège apporte son aide en donnant des affiches pour valoriser son prototype, en utilisant l’imprimante 3D pour la fabrication des roues, ou encore autorisant l’usinage de certaines pièces. Une conception de projet qui permet d’acquérir de l’expérience.

 


Manche : violences conjugales sur fond d'alcool, l'homme avait été condamné... 12 fois !

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Un homme a été jugé à Rouen (Seine-Maritime), lundi 15 avril 2019, pour des violences envers sa compagne.

Un homme a été jugé suite à plusieurs actes de violence sur sa femme. Il avait été condamné 6 fois pour le même délit auparavant… (©Adobe Stock/Illustration)

Au tribunal, devant lequel il a été présenté en comparution immédiate le 20 mai, un homme de 55 ans s’emporte lorsqu’on lui parle de sa femme : 

Je lui mets la pression pour qu’elle arrête de boire !

 Quand les gendarmes sont intervenus la veille à 9 heures du matin, il était à presque 2 grammes d’alcool par litre de sang.

Les voisins ont entendu des bruits de coups, et une femme qui appelait au secours. Cette situation s’était déjà produite plusieurs fois depuis le début du mois, quand la victime a pris un logement à Villedieu.

Lire aussi : Trafic de stupéfiants à Cherbourg : quelques affaires marquantes dans le Cotentin

Condamné 12 fois, dont 6 pour violences conjugales… 

Cet homme de 55 ans, qui habite à Donville-les-Bains, reconnaît seulement une claque destinée à empêcher sa concubine de boire. Il explique les nombreux hématomes constatés sur le corps de la femme par des chutes. Le médecin lui a accordé une ITT de 5 jours. Il prétend avoir moins de problèmes avec l’alcool qu’il y a quelques années, son taux le matin est juste lié au fait qu’il s’était couché tard.

Face à ces propos, le procureur prend la parole

Vous êtes un tortionnaire qui fait régulièrement subir des violences à vos concubines.

Il faut dire qu’avant cette affaire, le quinquagénaire avait déjà été condamné 12 fois, dont 6 pour des violences conjugales.

Il écope d’une nouvelle peine de 18 mois de prison dont 9 avec sursis et d’une mise à l’épreuve comportant l’obligation de soigner son alcoolisme et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime. Il a été incarcéré dès la fin de l’audience.

Lire aussi : Cherbourg : ivre, il percute plusieurs fois la voiture de son « ex » avant de la poursuivre

Les deux premières aires de camping-cars à Caen seront installées d’ici 2021

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Deux aires de camping-cars existeront en 2021 à Caen (Calvados), contre aucune en 2019.

Deux aires de camping-cars existeront en 2021 à Caen (Calvados), contre aucune en 2019. (©Chateau Larcher)

Il n’en existe officiellement aucune sur le territoire de Caen (Calvados). Les élus en place à la tête de la municipalité souhaitent remédier à cette anomalie, alors que la ville accueille chaque année de nombreux touristes. En conseil municipal, Nathalie Bourhis, maire adjointe en charge de l’urbanisme opérationnel, a présenté le projet de deux aires de camping-cars. L’une sera installée près du Mémorial de Caen, l’autre près du Zénith.

Lire aussi : Des vélos à louer dans les offices de tourisme à Ouistreham, Colleville, Hermanville et Lion

À l’heure actuelle, les propriétaires de camping-cars ont l’habitude de stationner sur un parking près de la colline aux oiseaux.

Réflextion sur la dimension paysagère

La première à être livrée, est celle qui sera située à l’ouest de la salle de spectacle caennaise. « Par rapport au Zénith, elle se trouvera de l’autre côté de la route départementale 405 qui relie Caen à Louvigny, explique Nathalie Bourhis. L’idée est de les inclure dans des espaces verts, avec une préservation voire une accentuation de la dimension paysagère des sites choisis. » Des arrivées d’eau et d’électricité pourraient y être installées.

Lire aussi : Immobilier : à Caen, le prix du m2 augmente et dépasse les 2 500 euros

Pas plus de 20 places

Ce niveau de confort sera garanti sur la seconde aire de camping-cars qui verra le jour au sud du Mémorial de Caen en 2021. Une aire de vidange est également prévue. Et Nathalie Bourhis de rassurer sur la dimension des aires d’accueil de ces véhicules de tourisme :

Nous n’avons pas encore défini le nombre de places, mais sur chacun des deux emplacements, il y en aura entre 15 et 20.

Cette présentation anticipe une modification à venir du Plan local d’urbanisme, prévue en fin d’année, pour permettre ces aménagements. Elle sera à l’ordre d’un conseil de la Communauté urbaine Caen la mer en fin d’année.

Sud Seine-et-Marne. Le projet d'implantation du Grand Frais est gelé

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Le promoteur André Desrosiers était venu défendre son projet face aux commerçants

Le promoteur André Desrosiers était venu défendre son projet face aux commerçants (©la Rep77)

Laurent Beaufort, fromager à Moret et porte-parole du collectif des commerçants qui avait lancé une pétition pour défendre l’attractivité du centre-ville, est allé faire entendre les intérêts des commerçants du centre-ville devant la commission départementale d’aménagement commercial mardi 7 mai.

La veille, une réunion en mairie avait permis au promoteur de la société BDM et son président André Desrosiers de s’exprimer et de sévèrement tancer les commerçants Morétains :  » Ce que j’entends, c’est que vous défendez vos propres intérêts et non ceux de vos clients. Pour maintenir votre clientèle, faites en sorte qu’elle reste chez vous ! Vos produits sont de qualité, alors vous n’avez rien à craindre ».

Une étude indépendante

Des propos qui n’ont pas manqué de faire hausser le ton et de faire sortir de ses gonds le boucher Christophe Même et Laurent Beaufort, qui ont reproché aux élus présents l’absence de places de stationnement sur la commune.

« Implanter un Grand Frais de 950 m² et un Lidl plus grand que celui qui existe actuellement, de 1100 m², c’est créer une zone commerciale avec des places de stationnement. Ce qui nous fera perdre entre 5 à 20 % de notre chiffre d’affaire » tempête Laurent Beaufort.

« Et si on installait autre chose qu’un supermarché alimentaire ? Pourquoi pas un lieu de loisirs pour divertir les enfants et adolescents de la commune, genre bowling ou karting ?  » proposait Julie, la boulangère de la rue de l’Eglise.

Le lendemain, la CDAC a rejeté le projet de déménagement et agrandissement du Lidl à 5 voix pour, 5 voix contre et une abstention.

Le promoteur a un mois pour faire appel.

Il lui a été demandé de faire réaliser des études d’impact sur les conséquences de cette implantation et les effets possibles de retour de clients MLO qui consomment actuellement en dehors des commerces de Moret Loing et Orvanne.

Le promoteur a accepté cette étude indépendante et a retiré le dossier.

Affaire à suivre …

L'entreprise de menuiserie-marbrerie Mousset dans le Perche détruite par un terrible incendie

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Les pompiers ont lutté de longues heures

Les pompiers ont lutté de longues heures (©Thierry Roussin/Le Perche)

Mardi 21 mai 2019 à 15 h 12, un incendie de grande ampleur a ravagé les locaux de l’entreprise de pompes funèbres et menuiserie Mousset, à Saint-Germain-de-Martigny (Orne). Le sinistre, qui aurait débuté dans une machine, s’est très rapidement propagé, en dépit de l’intervention des secours.

Dans un premier temps, un frère de Jean-Paul Mousset, agriculteur dans la commune, est arrivé avec une tonne à eau pour commencer la lutte contre les flammes. Les pompiers sont très vite venus prendre le relais avec pour urgence de circonscrire l’incendie et éviter sa propagation à un site voisin.

Lire aussi : Deux blessés dans un accident de la route, rue Godard, à Mamers

2 500 m2 de locaux détruits

39 pompiers des centres de Le Mêle, Courtomer, Moulins, L’Aigle, Le Theil, Mortagne, Ste-Scolasse, Sées et Alençon ont mis en oeuvre tous les moyens disponibles pour limiter les dommages. Les 2 500 m2 de bâtiments sont détruits mais la zone de stockage à l’arrière a été préservée. Aussi, les 1 000 litres de fuel ont été bloqués dans une réserve d’eau afin d’éviter une pollution aux hydrocarbures.

En raison de la nature des matériaux présents sur le site, les pompiers ont maintenu une présence active sur le site toute la nuit afin d’appréhender le moindre risque de reprise.

Une institution locale

L’entreprise Mousset à Saint-Germain-de-Martigny (Orne), entre Moulins-la-Marche et Mortagne-au-Perche est une véritable institution locale. Cette menuiserie, entreprise de pompes funèbres, marbrerie cultive depuis toujours la polyvalence et le goût de l’innovation.

Mais ce mardi 21 mai 2019 est un jour funeste pour cette PME qui compte une trentaine de salariés en ce moment et qui s’est toujours voulue « indépendante, familiale et artisanale ».

Vers 15 h, un incendie s’est déclaré visiblement à partir d’une machine. Vu les matériaux entreposés dont beaucoup de bois sec, celui-ci c’est alors propagé rapidement avant l’arrivée des secours.

Lorsque les sapeurs-pompiers arrivent en grand nombre en provenance des centres de Mortagne-au-Perche, Moulins-la-Marche, Courtomer, Sainte-Scolasse, L’Aigle, Alençon ou encore Sées, la totalité du bâtiment est la proie des flammes avec risque de propagation aux bâtiments voisins.

Tout le monde sous le choc

Ce sinistre est un coup terrible pour les salariés évidemment, pour le fondateur de l’entreprise, Jean-Paul Mousset. Un battant qui cultive son indépendance et est en perpétuelle recherche d’innovations, et toujours en mettant en avant l’aspect humain.

Lire aussi : A Montchevrel, son fils prend du saucisson, il frappe sa femme et menace sa fille

Lorsque l’on arrive dans l’entreprise Mousset on n’imagine pas en effet une entreprise de pompes funèbres. Ici un plan d’eau, un moulin, une éolienne, un jardin potager, un parc paysager vous accueillent. Un endroit serein. « Nous sommes des artisans, mais avec des outils industriels » clamait Jean-Paul Mousset lorsqu’il avait présenté sa dernière acquisition, un robot ultra-moderne capable de réaliser… des cuisines aménagées ou des cercueils !

Depuis 1981, Jean-Paul Mousset a fait grandir son aventure familiale qu’il gère aujourd’hui avec son épouse Marie-Christine et ses deux fils Romain et Simon. Une aventure à rebâtir.

Les 2 500 m2 de locaux ont été totalement détruits

Les 2 500 m2 de locaux ont été totalement détruits (©Thierry Roussin/Le Perche)

BASKET. L'émouvant départ du président de l'ALM Évreux et de la directrice du club

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Près de 2 000 personnes étaient présentes, vendredi dernier, pour assister au dernier match de l’ALM Évreux Basket cette saison.

Pas spécialement pour voir Nancy venir dompter leur équipe, mais pour dire au revoir à certains joueurs. Et surtout adieu à deux personnages clés du club ébroïcien.

Lire aussi : BASKET Pro B. On a retrouvé l’ALM Évreux…

Elsa Toffin-Danflous, au club depuis 15 ans, et André Rostol, président depuis la saison 2010/2011, en désaccord avec certaines décisions de Guy Lefrand, le maire de la ville, ont décidé de raccrocher.

Un binôme complice

Dommage, car dans un monde professionnel de plus en plus insipide, où l’argent prend progressivement le dessus sur le sport et relègue l’humain au fin fond des vestiaires, on devrait plutôt avoir envie de faciliter le travail d’un binôme complice et efficace.

Un binôme qui fait la spécificité de ce club d’Évreux, présent depuis la création de la LNB.

L’histoire commune d’Elsa Toffin-Danflous et d’André Rostol est, certes, née après les années Pro A de l’ALM (1996-2001).

Elle a toutefois permis au fidèle du centre omnisports de vivre des soirées inoubliables en Pro B. Des saisons de rêve aussi et des ambiances de feu.

De la finale à Bercy de l’équipe de Pascal Thibaut en 2005 pour Elsa Toffin-Danflous, à l’autre finale de Laurent Pluvy, au meilleur des trois matches en 2015, avec André Rostol, en passant par les impensables saisons Valin (2007-2015) avec un palmarès inégalable et cinq qualifications aux play-offs consécutives, entre 2010 et 2014, le duo Toffin-Rostol a été de tous les grands moments.

L’hommage de Rémy Valin

Rémy Valin se rappelle les neuf saisons qu’il a toutes passées aux côtés d’Elsa Toffin-Danflous. Puis l’arrivée, après l’éphémère présidence de Jean-Paul Ruiz, d’André Rostol à la tête du club.

« C’est un binôme formidable, parce qu’ils sont dans la confiance et dans l’humain. Leur soutien a toujours été pour moi aussi fort que précieux. Même quand on a connu des moments difficiles, même quand j’ai fait des erreurs, ils étaient toujours à mes côtés. Pour un coach, c’est si rare… »

Rémy Valin a gardé une belle complicité avec son acien club et le président Rostol.

Rémy Valin a gardé une belle complicité avec son ancien club et le président Rostol. (©Eure-Infos / La Dépêche)

L’actuel coach de Denain Voltaire poursuit.

« Faire six fois les play-offs, une finale, deux demi-finales de Pro B pour un club comme Évreux, c’est énorme. Et ils y sont aussi pour beaucoup. »

En ce vendredi 17 mai 2019, l’ALM Évreux a donc tourné un très gros chapitre de son histoire après sa défaite devant le SLUC Nancy (85-91) et avant même la dernière journée de la saison.

Un an avant de changer officiellement de statut juridique, elle va attaquer une nouvelle ère dès la saison prochaine, avec Patrick Roussel à sa tête.

Mais avec aussi beaucoup d’incertitudes autour de sa future équipe, de son budget et de son encadrement…

Toulouse : rassemblement devant le commissariat, après des interpellations lors d'une manif des profs

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Rassemblement devant le commissariat central de Toulouse, mardi 21 mai 2019,pour protester contre l’interpellation de deux enseignants en marge d’une manifestation.

Rassemblement devant le commissariat central de Toulouse, mardi 21 mai 2019,pour protester contre l’interpellation de deux enseignants en marge d’une manifestation.

La contestation contre les réformes de l’Éducation nationale, menées par le ministre Jean-Michel Blanquer, se poursuivent à Toulouse. Mardi 21 mai 2019, une manifestation a eu lieu en centre-ville. Après un défilé calme, des tensions ont éclaté en fin de parcours. Deux personnes ont été interpellées. En conséquence, un rassemblement s’est organisé devant le commissariat central de Toulouse en fin d’après-midi.

Un parcours raccourci par la préfecture

À l’initiative de plusieurs organisations syndicales, une manifestation avait été déclarée en préfecture pour mardi. Le parcours demandé, entre Jean-Jaurès et Esquirol, a finalement été ramené entre Jean-Jaurès et le monument aux Morts. Des conditions auxquelles se sont pliés les organisateurs. Plusieurs centaines de manifestants ont alors défilé jusqu’à François-Verdier puis, bloqués par les forces de l’ordre, ont rebroussé chemin jusqu’au point de départ où « on a dispersé la manifestation » raconte un manifestant sur place. Il poursuit :

Des personnes sont restées à l’entrée de Jean-Jaurès. Et puis l’une d’entre elles s’est faite interpeller pour un refus de contrôle d’identité. Il y a alors eu plusieurs charges policières, avec usage de gaz lacrymogènes, pour éviter tout attroupement autour. 

Une deuxième personne a également été interpellée avec, comme chefs d’accusations « rébellion, outrage et participation à une manifestation interdite », d’après nos informations.

Une figure syndicale interpellée

Qui sont les deux hommes interpellés ? Selon nos sources, l’un d’entre eux est professeur de technologie. Et le deuxième est Xavier Mouchard, secrétaire départemental du syndicat FSU en Haute-Garonne.

Leurs interpellations ont fait du bruit sur les réseaux sociaux. Et rapidement, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées devant le commissariat central de Toulouse, en soutien.

Manuel Bompard présent

Manuel Bompard, n°2 sur la liste de La France insoumise (LFI) aux élections européennes, était notamment présent, en fin d’après-midi, alors que doit se tenir, mardi soir, un meeting de campagne à Toulouse de Manon Aubry, tête de liste LFI, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon.

The Telegraph vante les mérites d'un hôtel-restaurant de la Manche

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Elsa et Nicolas dans leur restaurant cosy, où les touristes peuvent goûter une formule de cuisine bio et pleine de saveurs locales.

Elsa et Nicolas dans leur restaurant cosy, où les touristes peuvent goûter une formule de cuisine bio et pleine de saveurs locales. (©La Presse de la Manche)

À Sainte-Marie-du-Mont (Manche), Le Domaine du Grand Hard vient d’être mis en lumière par un bel article dans l’hebdo Britannique « The Telegraph » en des termes élogieux.

Lire aussi : Les plages de Normandie, plus belles que celles de Bretagne pour les lecteurs du Daily Telegraph

Idéal pour des vacances en famille

Le journal a même attribué une note globale de 9 sur 10 par leur expert. Le journal recommande le domaine à ses lecteurs en ces termes :

La grandiose ferme possède plusieurs bâtiments en pierre de granit traditionnels magnifiquement restaurés, et l’atmosphère très conviviale en fait l’endroit idéal pour des vacances en famille ! »

S’ensuit au fil des descriptions une ribambelle de 8 et surtout de 9 sur 10 tant au plan des services que de la restauration, citant le tout nouvel UBOB (prononcez You Bob !) acronyme pour « Utah Beef Organic Burger », un succulent hamburger haut de gamme bio, et n’oubliant pas de citer le 44, « une liqueur locale, préparée avec amour par l’un des membres du personnel. »

Lire aussi : La piscine urbaine la plus cool au monde est au Havre : les Bains des Docks distingués par The Telegraph

« Serviable et sympathique »

Le journal conclut par un petit compliment agréable à entendre pour les nouveaux patrons :

Le personnel du Grand Hard est très serviable et sympathique. Tout le monde parle anglais et connaît particulièrement bien la région. »

Voilà un beau coup de pub pour le couple formé par Nicolas Onfroy et sa compagne, Elsa, qui se sont lancé un nouveau défi en reprenant ce Domaine du Grand Hard, offrant des prestations hôtelières de qualité mais également une exception culinaire inédite : Un service de restauration « tout bio » dont la viande, l’Utah Beef, sort juste de leurs pâturages voisins.

De notre correspondant Eric GUERRIER

L’article du Telegraph est à lire ICI


Justice : huit ans de prison pour un coup de couteau mortel à son frère près de Quimperlé

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Mardi 21 ai 2019, la Cour d'assises du Finistère a condamné un homme à XX années de prison pour le meurtre de son frère. Photo d'illustration.

Mardi 21 ai 2019, la Cour d’assises du Finistère a condamné un homme à XX années de prison pour le meurtre de son frère. Photo d’illustration. (©Côté Quimper)

Mardi 21 mai 2019, à Quimper, au bout de deux jours de procès, la Cour d’assises du Finistère a condamné un homme à huit ans de prison pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Le 21 juillet 2017, dans la ferme familiale de Tréméven près de Quimperlé, l’accusé avait porté un coup de couteau mortel à son petit frère. Il encourait jusqu’à 30 ans de réclusion. Dans son réquisitoire, l’avocat général en avait requis 15. 

Lire aussi : Quimper : jugé pour avoir tué son frère d’un coup de couteau

La cour ne l’a pas suivi et a estimé que l’accusé souffrait d’un trouble psychique pouvant altérer son jugement et ses facultés. Porteur d’un handicap mental, cet homme de 46 ans est placé sous curatelle renforcée depuis avril 2015.

« Est-ce que vous comprenez nos questions ? »

Durant ces deux jours d’audience, il n’a su expliquer son geste. Sa fragilité est apparue à plusieurs reprises. Notamment ce mardi lorsque la présidente de la cour, Claire Fouquet-Lapar l’interroge. « Que vouliez-vous faire à votre frère avec le couteau ? » L’accusé hésite, bredouille :

Lui faire peur en visant les côtes mais sans lui faire mal.

Elle insiste à plusieurs reprises : « Mais pourquoi ce jour-là ? » Dans ce foyer isolé, où vivaient la maman de l’accusé en fin de vie et son frère, handicapé mental, l’ambiance est tendue. Les disputes pour la répartition des tâches ménagères et des frais pour faire les courses sont quotidiennes. Le conflit entre les deux hommes est permanent. Alors, pourquoi ce jour-là ?

L’accusé reparle alors de ses problèmes d’alcool. Son avocat, Me Vincent Omez, l’interroge à son tour mais n’obtient pas davantage de réponse.

Monsieur, vous répondez oui et non à la même question, à seulement quelques minutes d’intervalle. Je crois que vous cherchez à faire plaisir à votre interlocuteur en lui disant ce qu’il veut entendre. Mais c’est compliqué pour nous. Nous devons comprendre ce qu’il s’est passé. D’ailleurs, est-ce que vous comprenez nos questions ?

Le couteau était enfoncé de 13 cm

Dans son réquisitoire, l’avocat général Dominique Tailhardat est direct. Il rappelle que la lame du couteau était enfoncée de 13 cm dans la gorge de la victime comme a pu le dire le médecin légiste, un peu plus tôt dans la journée. Il s’interroge :

L’accusé dit qu’il ne voulait pas faire de mal alors pourquoi choisir un couteau qui sert à découper la viande ? Pourquoi une telle violence ? La blessure montre que la lame a traversé la peau, les muscles jusqu’au larynx. Et il a frappé dans une partie vitale du corps.

L’état alcoolique de l’accusé au moment des faits ? Il avait près de 2 grammes au moment des faits après avoir bu trois bouteilles de vin rosé. Le représentant du ministère public balaie l’argument : « Il ne faut pas rechercher une excuse dans l’alcool. Pour cet homme, ce jour-là, il n’avait rien d’exceptionnel. On nous a dit qu’il pouvait boire jusqu’à deux ou trois litres de rose par jour voire plus quand son frère l’énervait. »

Pour Dominique Tailhardat, enfin, l’accusé « comprend certes lentement mais il comprend ce qu’il fait. Il n’y a pas d’altération de ses facultés mentales. »

Il vivait un « enfer »

Son avocat, Me Vincent Omez, dénonce une « caricature » de son client.

Il répond comme il peut. Il ne répond pas par calcul ou par stratégie.

Ses quelques mots, prononcés sur un ton monocorde depuis le box des accusés, donne l’impression d’un homme un peu perdu. « Il y a trop d’incertitudes dans ce qu’il dit pour retenir l’intention », plaide l’avocat devant les jurés. Il souligne aussi qu’il y avait d’autres armes dans la maison pour tuer. En l’occurrence, une hachette et un fusil.

L’avocat revient aussi sur la réaction de l’accusé après le coup de couteau donné à son frère. C’est lui qui a prévenu les pompiers après avoir téléphoné à une amie de la famille. « Quand les secours arrivent, il est abattu, hébété, hagard. »

Sa plaidoirie s’achève sur le contexte dans lequel l’accusé, l’aîné d’une fratrie de cinq enfants, vivait depuis plusieurs années. Sur son environnement familial : la perte d’un frère en 1998, un père décédé en 2004 d’une forme de myopathie. L’un de ses frères, handicapé mental, en était aussi atteint. Il est mort en 2018.

Une mère souffrant d’un cancer généralisé qui vivait dans la maison et dont il fallait s’occuper jour et nuit. Et enfin, l’un de ses frères, lui aussi déficient mental, qui ne participait pas à aucune tâche ménagère.

Voilà l’enfer dans lequel il était plongé. Et on sait aujourd’hui que les aidants s’épuisent, s’exténuent et meurent parfois avant les personnes dont ils ont la charge. Cet homme était dans cette configuration.

L’audience s’est achevée comme elle avait commencé. Sur les mêmes mots de l’accusé : « Je regrette le geste que j’ai fait. »

Le médecin de Caen est-il le gourou d'un mouvement sectaire ?

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Alberto Maalouf, médecin urgentiste à Caen (Calvados), a été jugé mardi 21 mai 2019 par le tribunal correctionnel. Il est soupçonné d'abus de faiblesse sur 19 personnes, en tant que président de l'association Notre-Dame mère de la Lumière. Illustration

Alberto Maalouf, médecin urgentiste à Caen (Calvados), a été jugé mardi 21 mai 2019 par le tribunal correctionnel. Il est soupçonné d’abus de faiblesse sur 19 personnes, en tant que président de l’association Notre-Dame mère de la Lumière. Illustration (©Liberté – Le Bonhomme libre.)

A la barre du tribunal correctionnel de Caen (Calvados), dès 8h30 mardi 21 mai 2019, l’homme reste stoïque à l’instruction du dossier, concentré à l’extrême, les yeux parfois fermés, dans son costume sobre, pantalon bleu marine, veste grise et chemise blanche. Quand on lui donne la parole, il répond clairement, la voix assurée.

Un avocat sans banc fixe

Alberto Maalouf (30 ans), médecin urgentiste au CHU de Caen, comparaît pour abus de faiblesse et sujétion psychologique envers 19 personnes, membres anciens ou actuels de l’association Notre-Dame mère de la Lumière (NDML), qu’il préside et qui se réclame du mouvement chrétien du Renouveau charismatique. Aucun délit financier ne lui est reproché.

Le parquet considère ces 19 personnes comme victimes d’Alberto Maalouf mais certaines d’entre elles ne partagent pas cet avis et assurent faire partie de NDML de leur plein gré. Une situation atypique qui a nourri un débat sur la place de leur avocat dans le prétoire : avec la partie civile ou la défense ? Le tribunal a tranché en donnant la parole à Me Gervais Doutressoulle en dehors des plaidoiries.

Lire aussi : Notre-Dame mère de la Lumière, à Caen : victimes ou consentantes ?

D’abord groupe de prière de six étudiants à l’aumônerie de l’Université de Caen, à partir de 2008, NDML s’est constituée en association en 2011. D’abord avec la caution de l’église.

L’évêque le qualifie de « pervers narcissique »

Suite à une enquête canonique achevée en 2017, l’évêque de Bayeux – Lisieux, Monseigneur Boulanger lui a finalement retiré sa « lettre de mission », l’excluant de fait de l’église. Dans un courrier aux enquêteurs reconnaissant « l’échec » de l’accompagnement de NDML par l’église, Mgr Boulanger a qualifié Alberto Maalouf de « pervers narcissique », pointant des « dérives sectaires, une emprise sur les membres ». Cette décision s’est notamment appuyée sur des « prières de guérison par imposition des mains et des exorcismes » ainsi que des « craintes pour la liberté des personnes à l’intérieur du groupe, qui était très fermé. » La responsable du pôle « prière et guérison » du groupe évoque ainsi à la barre l’exemple d’une femme qui aurait été guérie d’un cancer d usein « par la grâce de Dieu ». L’enquête canonique estimait également que NDML recherchait un « blanc-seing » de l’église afin de « se constituer en communauté religieuse ». Après quelques années d’existence, le groupe a investi deux maisons distinctes pour les hommes, à Verson, et les femmes, à Tourville-sur-Odon, pour vivre en communauté.

En mars 2016, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), alertée par les associations ADFI (Association pour la défense des familles et de l’individu) et Tocsin, alerte le parquet de Caen sur les agissements présumés de cette association. L’enquête de la police judiciaire de Caen permet de recueillir plusieurs témoignages, qui décrivent tous le même fonctionnement.

« Obsession de la pureté »

Sous couvert de veillées de prières et de louanges qui réunissent parfois jusqu’à 300 personnes, de maraudes auprès des démunis, Alberto Maalouf aurait créé une communauté guidée par « l’obsession de la pureté », selon l’expression de Marc*. Frère de la secrétaire de l’association, celui-ci a fréquenté NDML durant un an, entre août 2013 et août 2014. Il raconte :

Quand je suis rentré des Etats-Unis, où j’avais passé cinq ans et demi au sein de la Légion du Christ pour faire mon séminaire, je n’avais qu’une valise. Ma soeur m’a hébergé.

Alors âgé de 25 ans, le jeune homme est en quête de « vie sociale » et se « sent comme un ado de 18 ans » quand il rejoint le groupe auquel deux de ses soeurs participent déjà, avant son frère aîné.

« Si on émettait un doute, on disait qu’on était des Judas »

Barbara*, elle aussi, était vulnérable et en « recherche spirituelle » au moment de sa rencontre avec NDML, après une rupture amoureuse. Elle décrit le comportement d’Alberto Maalouf, qui entretiendrait un certain « culte de la personnalité » :

C’est le chef inaccessible, il fallait passer le « noyau consacré », son cercle rapproché, pour lui parler. Seule leur manière de vivre était acceptable et, si on émettait un doute ou une contradiction, on nous répondait que c’était une manifestation du Diable, on nous culpabilisait en disant qu’on était des Judas.

Plusieurs couples auraient été cassés, les femmes auraient eu interdiction de rester seule avec un homme, de porter des jupes trop courtes, de se baigner en maillot de bain pour ne pas « montrer leur féminité ».

Lire aussi : Notre-Dame mère de la Lumière, à Caen : groupe religieux ou mouvement sectaire ?

Autant d’éléments que les membres « consentants » de NDML, qui ont fait voeu de chasteté en tant que « fiancé(e)s de Jésus », assurent être des « choix personnels », aucunement des interdictions, un « engagement et non pas une contrainte ». Croix autour du cou, ils défilent un à un à la barre pour se dire « parfaitement libres » de voir qui ils veulent, quand ils veulent, leurs proches comme des amis qui ne font pas partie de l’association. Ils poursuivent leurs activités professionnelles ou leurs études, parallèlement à leur vie en communauté.

Douche écossaise et grenouille dans l’eau bouillante

Les plaignants ont également décrit les « techniques de manipulation mentale » utilisées selon eux par Alberto Maalouf pour intensifier son emprise. Le médecin leur aurait imposé des « prières des frères » pour les humilier au milieu des autres, avant de faire preuve de bienveillance. « La douche écossaise », a raillé un avocat de la partie civile. Barbara, elle, évoque, la « grenouille dans l’eau bouillante », qui ne se rend compte qu’elle va mourir une fois qu’il est trop tard. Alberto Maalouf leur aurait aussi imposé des « missions » éreintantes, comme préparer à deux le repas pour cinquante sans-abri, ou des prières jusqu’à 3h du matin.

Sentiment de persécution

Pour les autres, ces exemples constituent  » du ressenti, des interprétations », basés sur des « paroles rapportées » et illustrant la « frustration de gens qui voulaient intégrer le noyau consacré ». Défendant d’une seule voix Alberto Maalouf, tous évoquent la « persécution » dont le groupe fait l’objet, une sorte de « théorie du complot » initié par un compagnon éconduit de l’une des membres du « noyau » et l’association Tocsin. Tous réfutent également les expertises psychologiques dont ils ont fait l’objet et qui les présentent comme « manipulables ».

Présenté comme un « médecin très compétent » par ses collègues urgentistes du CHU de Caen, Alberto Maalouf, de son côté, réfute toute « volonté de dominer » :

Si ma personnalité forte a engendré de la souffrance chez certains qui présentaient de la vulnérabilité, je le déplore.

A l’heure où nous bouclions ces lignes (18h30), ces paroles étaient quasiment les seules prononcées par le président de Notre-Dame mère de la Lumière depuis le début de la journée.

Une vice-présidente très volubile

La vice-présidente de NDML, présentée comme le bras droit d’Alberto Maalouf, parfois même comme un « agent secret » au service du gourou chargé de faire remonter les infos, est au contraire très volubile à la barre. Surtout pour défendre son président, un homme « particulièrement bienveillant », avec qui elle s’est posé la question de se fiancer avant de choisir une autre voie. Alberto Maalouf la dépeint comme sa « soeur dans la foi ». Elle estime également que le Renouveau charismatique était « mal compris » dans le diocèse de Bayeux – Lisieux.

L’audition d’Alberto Maalouf, les réquisitions de la procureur de la République, Carole Etienne, ainsi que les plaidoiries des avocats, sont attendues dans la soirée, ce mardi 21 mai 2019.

*Prénoms d’emprunt.

Viticulture : le Grand prix sur lie au domaine de Beaurepaire à Mouzillon

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Guillaume Bouin, 34 ans, a remporté le concours auquel participaient 70 vignerons.

Guillaume Bouin, 34 ans, a remporté le concours auquel participaient 70 vignerons. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

La nouvelle génération de vignerons prend le pouvoir. L’anecdote de ce palmarès 2019 du Grand prix des muscadets sur lie retiendra qu’un ancien élève du BTS Vins et spiritueux du lycée Charles-Péguy de Gorges succède à une de ses camarades. « On a tous les deux 34 ans. On était dans la même promotion« , lance le lauréat du jour, Guillaume Bouin, à côté d’Emilie Bachelier, détentrice du trophée l’an passé. Une viticultrice d’Aigrefeuille-sur-Maine qui aurait pu faire le doublé avec son frère, puisque l’échantillon de vin du domaine de la Vrignais qu’elle avait proposé termine 2e cette année.

Lire aussi : Grand prix des muscadets sur lie : l’heure des résultats

Médaillé d’or à Paris

C’est la première fois que le domaine de Beaurepaire sort à ce concours. L’exploitation de Mouzillon a plutôt l’habitude de glaner des médailles d’or à Paris. D’ailleurs, la cuvée retenue par le super-jury parmi les 70 présentés le matin même, en a obtenu une en février dernier, au salon de l’agriculture. Avec la même cuvée. Un assemblage issu de plusieurs parcelles (Moutonnière, Pontreau, Frèchotière) qui témoigne de l’éparpillement des lots.  « Cette Haute sélection, c’est son nom, est pleine de finesse et de rondeur, avec un arôme floral », résume celui qui représente, la 5e génération d’une famille viticole. Une époque où, de ce côté du ruisseau, Beaurepaire était le nom du village, aujourd’hui englobé dans la Recivière

Lire aussi : A Aigrefeuille-sur-Maine : après la Pipette d’or, Emilie et Olivier Bachelier décrochent le Grand Prix sur lie !

20 hectares

Guillaume Bouin a pris, en janvier dernier, la succession de son père Jean-Paul, avec sa maman, Christine. Le domaine compte 20 hectares, dont la moitié en muscadet et l’autre en vins de pays (gamay, merlot, chardonnay, sauvignon, abouriou…). « On vend 50% en direct et 50% au négoce, même si on essaye de déséquilibrer cette tendance, » confie la famille. Un titre qui fera forcément du bien alors que la gelée du 4 avril dernier n’a pas épargné les vignes de ce coin de pays nantais.

Lire aussi : Gel : fort impact sur le muscadet ?

Ce vin sera mis à l’honneur lors de Montmartre à Clisson, festival d’arts qui se déroule les samedi 25 et dimanche 26 mai. Et plus précisément au moment de la proclamation des palmarès des concours artistiques qui seront jumelés le dimanche matin à partir de 10h30 à l‘espace Saint-Jacques à Clisson, avec les autres médaillés des concours viticoles intercommunaux. 

Le récap' du mardi 21 mai : l'essentiel de l'information en un clic

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La doyenne de la Manche a 107 ans, Louis Chedid à Cherbourg en concert, le recrutement à McDo.

La doyenne de la Manche a 107 ans, Louis Chedid à Cherbourg en concert, le recrutement à McDo… Voici l’essentiel de l’actu du mardi 21 mai.

○ En matinée 

A 107 ans, Marceline est la doyenne de la Manche
À 107 ans, Marcelle Delatronchette, dite Marceline, est la nouvelle doyenne de la Manche. Elle vit encore dans sa maison de Coutainville, aux côtés de sa fille Anick.

Débarquement : une soirée autour de l’histoire oubliée des cimetières provisoires de Sainte-Mère-Eglise
Après le Débarquement, il a fallu enterrer les victimes, Américains comme Allemands, en attendant la fin des hostilités. Une soirée rappelle cette histoire, ce soir à Sainte-Mère.

Jack Kirby et ses super-héros à l’honneur pour la nouvelle Biennale du 9e art à Cherbourg
La Biennale du 9e Art de la ville de Cherbourg-en-Cotentin mettant à l’honneur l’artiste Jack Kirby et ses comics sera inaugurée ce vendredi 24 mai au musée Thomas-Henry.

 

○ Les infos à retenir

A Cherbourg, McDo cherche à recruter une dizaine d’équipiers polyvalents
McDonald’s a du mal à recruter des équipiers polyvalents. Une dizaine de postes en CDI sont à pourvoir pour les restaurants de Cherbourg et La Glacerie.

75ème anniversaire du Débarquement : Virginie a recherché pendant 25 ans son « grand-père américain »
En 1994, Virginie et ses parents avaient accueilli chez eux Arthur, un vétéran américain, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement. Virginie tenait à lui rendre hommage.

Mont-Saint-Michel : une touriste hollandaise grièvement brûlée dans un restaurant de la Mère Poulard
Une touriste hollandaise a été grièvement brûlée le 20 mai pendant le service du midi d’un restaurant de la Mère Poulard, au Mont Saint-Michel.

Pour son retour sur scène, Louis Chedid se produira à Cherbourg !
Véritable légende la chanson française, Louis Chedid (71 ans) se produira à l’Agora de Cherbourg le 8 avril 2020. Les places sont déjà disponibles.

Virginie a rencontré Arthur en 1994. Elle ne l’a jamais oublié. (©DP)

Virginie a rencontré Arthur en 1994. Elle ne l’a jamais oublié. (©DP)

 

○ Pour ne rien manquer… 

Manche : venez pratiquer le paintball dans l’un des plus gros sites indoor de France
Basé à Percy dans le sud Manche, La Forêt des Elfes est un endroit incontournable pour tous les fans de paintball. Avec une usine désaffectée et 12 000 m2 comme terrain de jeu.

Insolite. Pour son équipe fanion, l’US Avranches organise… une rencontre de détection
L’US Avranches organise ce mardi 21 mai, à 15 h 00, une rencontre de détection pour son équipe fanion. Une façon insolite d’organiser son recrutement.

Cherbourg : une des rues principales du centre-ville fermée pour travaux cet après-midi
Du lundi 20 mai au mercredi 22 mai 2019, l’angle de la rue des Tribunaux et du quai Alexandre III est fermée pour travaux.

Grâce à un Manchois, envoyez des cartes postales directement numérisées depuis votre smartphone
Originaire de la Manche, Franck Lefèvre a développé avec deux collègues une application pour Smartphone qui permet d’envoyer des cartes postales papier personnalisées.

Manche : violences conjugales sur fond d’alcool, l’homme avait été condamné… 12 fois !
Violent avec sa femme, un quinquagénaire de la Manche a été condamné pour la 13e fois… Pour ses actes, il écope de 18 mois de prison dont 9 avec sursis.

Depuis n’importe où, avec Skypaper, vous pouvez envoyer des cartes postales papier personnalisées. (©DR)

Depuis n’importe où, avec Skypaper, vous pouvez envoyer des cartes postales papier personnalisées. (©DR)

Un chauffeur routier avait forcé un barrage des gilets jaunes à Flers : le tribunal lui inflige une amende

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Un chauffeur de camion avait forcé un barrage es gilets jaunes en novembre 2018 à Flers. Il a été condamné.

Un chauffeur de camion avait forcé un barrage es gilets jaunes en novembre 2018 à Flers. Il a été condamné. (©Illustration/Archives L’Orne Combattante)

90 jours amende à 3 €, c’est la peine prononcée par le tribunal d’Argentan, lundi 20 mai 2019, à l’encontre d’un chauffeur routier pour avoir forcé un barrage de gilets jaunes, le 26 novembre 2018 à Flers.

Lire aussi : Gilets jaunes. Violence avec arme blanche à Flers, dans l’Orne

Les forces de l’ordre avaient été avisés qu’un camion avait forcé un barrage de gilets jaune, obligeant deux participants à s’écarter pour ne pas être renversés. Ils estimaient la vitesse du camion à 60 Km/h.

Les investigations menées permettent rapidement d’identifier ce chauffeur.

A la barre, le prévenu de 63 ans déclare :

Ils n’avaient pas à bloquer la route, c’est un délit.

Le tribunal rappelle que les faits pour lesquels il est poursuivi constituent aussi un délit.

Un coup de fil du patron

Il déclarera au service d’enquête que ce jour là, il a reçu un appel téléphonique de son patron qui lui dit se moquer qu’il soit bloqué par les gilets jaunes et lui demande de rentrer au plus vite car le camion devait passer au contrôle.

Si je loupais le rendez-vous il ne pouvait plus rouler.

« Oui mais si vous aviez eu un accident, si vous aviez blessé quelqu’un ?» reprend la présidente. 

Pour la Procureure de la République même si le prévenu était excédé ce jour-là, les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves. Elle requiert une peine de 90 jours amende à 05 euros.

Il doit comprendre que les faits pour lesquels il est poursuivi sont particulièrement graves.

L’avocate plaide la relaxe

La défense précise que ce jour-là, son client ne conduisait qu’un tracteur malgré les témoignages recueillis et le mouchard de ce camion atteste que la vitesse estimée est bien loin de 60 km/h.

Je pense que ces gilets jaunes ont été vexés de voir un véhicule forcer leur barrage.

Elle demande la relaxe de son client qui n’a jamais eu l’intention de faire du mal.

Après en avoir délibéré, le tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de 90 jours amende à 3 euros.

Seine-et-Marne. Le pigeonnier de Guercheville  labellisé Patrimoine d'intérêt régional

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Le pigeonnier (à droite) était utilisé pour l'élevage de pigeons pour leur consommation mais aussi pour dresser des pigeons voyageurs

Le pigeonnier (à droite) était utilisé pour l’élevage de pigeons pour leur consommation mais aussi pour dresser des pigeons voyageurs (©Commune de Guercheville)

Dans le parc de la mairie, tout près de l’église, le pigeonnier, facilement reconnaissable par sa façade bicolore beige et brique et par sa forme octogonale, est le témoin d’un élevage aujourd’hui disparu. Un édifice historique désigné en mars dernier, Patrimoine d’intérêt régional par la commission permanente du conseil régional d’Île de France.

« C’est une fierté pour les habitants d’une petite commune comme la nôtre », rapporte Gilles Augé, le maire du petit village de 300 habitants.

Autrefois signe de richesse

D’un point du vu architectural, le pigeonnier fut pensé pour éviter l’intrusion de prédateurs terrestres comme aériens. La porte au rez-de-chaussée qui permettait aux exploitants d’y entrer et la lucarne qui permettait l’envol des pigeons constituent les seules ouvertures vers l’extérieur. Le château de Guercheville et son pigeonnier auraient été construits au XIIe siècle.

À cette époque, « posséder un ‘trou’ dans un pigeonnier était un signe de richesse », raconte le premier édile. « C’était un privilège réservé aux nobles qui possédaient plusieurs arpents de terres cultivables », ajoute-t-il. Plus tard, au XVIIe siècle, le château est remanié par Antoinette de Pons, marquise de Guercheville qui reconstruisit le pigeonnier en 1627.

Cette dernière « aurait repoussé les avances du souverain de l’époque, le roi Henri IV », dévoile Gilles Augé. La fin du château débuta en 1862 quand il fut partiellement détruit avant de disparaître complètement en 1900. En 1984, la commune rachète ce qu’il restait alors du château : le pigeonnier, la ferme et son portail. « La ferme a été démolie pour permettre la construction de la mairie et la grange est devenue la salle des fêtes », explique le maire.

Une salle de conseil municipal

Du château, il ne reste aujourd’hui que le portail et le pigeonnier qui fait office de salle du conseil municipal et de lieu de célébration des mariages. « On essaie de l’ouvrir au public quand on peut », concède Gilles Augé. « On espère qu’avec l’obtention de ce label, nous allons éveiller la curiosité de certains et attirer des touristes », espère-t-il.

La prochaine ouverture au public du pigeonnier est prévue le 9 juin, pour le dimanche de Pentecôte. L’édifice accueillera, le temps d’une journée une exposition consacrée à d’anciens instruments de musique.

Mademoiselle Côtes-d'Armor est de Loudéac !

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Le maire de Plémet entouré des lauréates.

Le maire de Plémet, Romain Boutron, entouré des lauréates. (Photo : Pascal Herpa)

Cindy Le Pottier, 20 ans, de Loudéac, a été sacrée Mademoiselle Côtes-d’Armor samedi 18 mai 2019, lors de la soirée organisée à la salle des fêtes de Plémet pour les dix-neuf candidates au titre, toutes âgées de 16 à 20 ans. Le seul critère à respecter pour participer.

Election de Mademoiselle Bretagne en novembre

Une trentaine de personnes a assisté à ce concours d’élégance organisé par le comité départemental des Mademoiselles.

Le jury présidé par Carla Eme, Mademoiselle France en titre, a retenu cinq autres jeunes dauphines pour aller représenter le département aux côtés de Cindy lors de l’élection de Mademoiselle Bretagne. Ce sera le 16 novembre à Rohan (56).


Eu. Réunion de quartier du Mont-Vitôt : peu de sujets abordés, signe que tout va bien ?

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En compagnie de ses adjoints Marie-Odile Bouquet et Gilbert Deneufve, le maire Yves Derrien
a répondu aux interrogations des habitants du Mont-Vitôt.

En compagnie de ses adjoints Marie-Odile Bouquet et Gilbert Deneufve, le maire Yves Derrien a répondu aux interrogations des habitants du Mont-Vitôt. ©L’Informateur d’Eu.

Deux semaines après la dernière, une nouvelle réunion de quartier était organisée dans la salle du carrosse, samedi 11 mai. Après le centre-ville, le moment d’échanges concernait cette fois-ci les habitants du Mont-Vitôt. Une quinzaine de personnes a fait le déplacement pour l’occasion.

Des sujets différents

Régulièrement cités lors des réunions de quartier, le stationnement, la vitesse ou encore les crottes de chiens n’ont pas été évoqués par les habitants présents. Plutôt une bonne nouvelle en soi.

Route de Mancheville. C’est pour parler voirie qu’une habitante décide de prendre la parole la première. Cela concerne la route de Mancheville : « Vu l’état de celle-ci, y’a-t-il quelque chose de prévu » Pour le maire Yves Derrien, « c’est compliqué. Rénover une route est très coûteux, nous ne l’avons pas prévue au budget cette année. » En dehors de l’argument financier, il se trouve que plusieurs projets sont en cours dans ce secteur comme la construction d’un nouveau lotissement. Le sujet reviendra peut-être d’ici 3-4 ans.

Taxe foncière. Autre point abordé, la taxe foncière, jugée « énorme » par une habitante qui prend l’exemple de la taille et la situation de sa maison. Pour Yves Derrien, « nous sommes dans la moyenne nationale ». Si ce dernier déplore le fait qu’elle soit élevée, plusieurs sont explications sont avancées par l’édile : « La baisser de 1 % ne changerait strictement sur votre feuille d’impôt. Il faudrait une baisse significative de 10 % pour cela. Mais nous avons un patrimoine à entretenir avec le château, le théâtre et des services à conserver. » Le maire rappelle également que le coefficient n’a pas bougé et que la taxe d’habitation va disparaître.

Pêle-mêle

La tonte de la rue d’Étalondes « seulement deux fois par an », l’absence de la ville d’Eu sur le site de la SNCF, l’accueil de la Sécurité sociale ou encore la réfection des trottoirs dans la ville ont également été abordés.

Présente en fin de « séance », la police municipale en a profité pour rappeler les sanctions en cas d’infraction concernant le stationnement : « 35 € pour un défaut de disque en zone bleue, jusqu’à 135 € le long d’une ligne jaune ou sur des places de stationnement réservées aux personnes handicapées. »

La prochaine réunion de quartier est prévue le 8 juin.

COMPTEURS LINKY : L’AVIS DU MAIRE

Interrogé par une habitante au sujet de la pose des compteurs Linky, le maire Yves Derrien a répondu en livrant son opinion sur le sujet. « Pour moi il n’y a pas de danger. Le changement avec ces compteurs de Linky c’est exactement le même principe que les passages des compteurs noirs aux bleus à l’époque. »
Et quand l’habitante lui fait référence aux dangers du compteur [exemple du compteur qui a pris feu en avril à Eu], Yves Derrien se veut plutôt rassurant. « J’ai eu l’occasion de parler avec des professionnels du métier. Un raccordement mal serré peut faire chauffer le compteur. Mais désormais, Enedis peut savoir à distance si un compteur a été mal branché ou non. »
Enfin, le maire a rappelé que « les habitants sont en droit de refuser l’installation de ce compteur Linky, tout en précisant que si cela devenait obligatoire à l’avenir, l’installation se ferait aux frais de l’habitant ». Actuellement, le remplacement du compteur est gratuit.

Toulouse. L'École régionale du numérique, un passeport pour les métiers de demain

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Les élus ont rencontré les 14 stagiaires de l'Ecole régionale du numérique de Toulouse

Les élus ont rencontré les 14 stagiaires de l’Ecole régionale du numérique de Toulouse (©Emmanuel Clévenot)

Au cœur du quartier de la Reynerie, s’érige l’Ecole régionale du numérique (ERN) de Toulouse. Il y a quelques mois, celles-ci s’est emparée des locaux de l’ancienne école maternelle Auriacombe. Dans la cour de récréation, une marelle dessinée à la craie rappelle encore le récent passé du site. 

Pas de confusion possible, cependant, en rencontrant la toute première promotion de l’ERN de Toulouse. Âgés de 20 à 40 ans, ces 14 stagiaires ont investi les lieux à la fin de l’année 2018… Avec un seul objectif commun en tête : se former au métier de développeur web. Une véritable aubaine pour les entreprises du numérique qui manquent de personnel compétent en Occitanie.

Sur le chemin des métiers du numérique

Bien loin des cours magistraux de la faculté, l’ERN privilégie la pratique. Les heures passées en classe sont autant d’occasions de mettre à exécution ses compétences au travers de TP de groupe. Rémi Nivois, ancien élève de l’école devenu formateur, se réjouit de pouvoir offrir à chaque stagiaire une formation individualisée : « L’effectif réduit permet à chacun d’évoluer à son rythme. A la fin, on a des niveaux assez disparates mais chacun y trouve son compte ».

Outre les 1200 heures de cours, les étudiants réaliseront dès le mois d’août un stage en entreprise. Responsable du pôle numérique de l’Adrar, l’organisme dispensant la formation, Jérôme Chrétienne rassure le vice-président de Toulouse Métropole, Bertrand Serp : « On les aide à trouver une entreprise bien sûr… Mais sans leur servir sur un plateau d’argent ! »

Il candidate auprès de Bertrand Serp

La situation ne représentera pas… Sylvain en profite pour adresser sa lettre de motivation à l’élu local, qui la réceptionne avec le sourire : « C’est important d’avoir du culot dans la vie ! ». A l’automne, les stagiaires passeront un diplôme reconnu Bac +2 pour clore leur formation.

Lire aussi : Toulouse. L’école du chef étoilé Thierry Marx ouvre dans quelques jours au Grand Marché

Un projet commun, des profils multiples

En situation d’échec scolaire ou en reconversion professionnelle, à chaque étudiant son parcours. Une seule condition sine qua non pour intégrer la formation : être motivé ! Le recrutement ne se joue pas sur le CV, mais bel et bien sur l’intérêt des jeunes (et moins jeunes) pour le numérique : « Pas besoin d’avoir son Bac pour entrer dans la formation. Les prérequis d’accès sont très larges », développe Jérôme Chrétienne. 

Nadia Pellefigue, la vice-présidente de la Région Occitanie, s'est essayé au numérique

Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région Occitanie, s’est essayée au numérique. (©Emmanuel Clévenot)

Un stage dans les imprimantes 3D

A 37 ans, Alexandre s’est lancé un nouveau défi. Ancien gérant de cybercafés à Perpignan (Pyrénées-Orientales), c’est au retour d’un long périple aux Etats-Unis qu’il a décidé de se former aux métiers du numérique, milieu qu’il affectionne :

J’étais persuadé d’en être incapable. Je ne faisais qu’observer cela de l’extérieur. Grâce à l’école, c’est devenu un véritable loisir, un jeu.

Aujourd’hui, Alexandre a décroché un stage en région parisienne, dans une grande entreprise spécialisée dans les imprimantes 3D.

Scolarité offerte par la région Occitanie

Devant les stagiaires et formateurs, Bertrand Serp et Carole Delga, présidente de la région Occitanie, ont inauguré cette 20e antenne du réseau de l’Ecole régionale du numérique. Pour chacune d’entre-elles, la totalité des frais de scolarité des étudiants est prise en charge par la Région. Quant aux locaux et au matériel, ils ont été fournis par Toulouse Métropole. 

Carole Delga et Bertrand Serp ont inauguré la nouvelle Ecole régionale du numérique de Toulouse

Carole Delga et Bertrand Serp ont inauguré la nouvelle Ecole régionale du numérique de Toulouse (©Emmanuel Clévenot)

S’il est difficile de tirer un bilan de ces premiers mois de fonctionnement, les autres écoles régionales du numérique affichent des résultats prometteurs : « 87 % des stagiaires obtiennent leurs examens et 79 % réussissent leur insertion professionnelle, autrement dit trouvent du travail 18 mois après la formation », précise Carole Delga. Un constat manifeste qui justifie, selon la présidente d’Occitanie, l’enveloppe de 2,3 millions d’euros consacrée à ces écoles en 2019.

Emmanuel Clévenot

Bordeaux : ouverture de la boutique éphèmere Harry Potter ce mercredi 22 mai 2019

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La boutique éphémère Harry Potter ouvre le 22 mai 2019 à Bordeaux.

La boutique éphémère Harry Potter ouvre le 22 mai 2019 à Bordeaux. (©Very Bad Geek)

Ce mercredi 22 mai 2019, le magasin Very Bad Geek devient « la boutique dont on ne doit pas prononcer le nom », un paradis pour les amateurs d’Harry Potter, avec des produits dérivés du sorcier de J.K. Rowling.

Ouverture à 10 heures

Située au cœur de la rue Sainte-Catherine, l’interminable rue piétonne du centre-ville de Bordeaux, la boutique sera uniquement consacrée à Harry Potter durant deux mois : jusqu’au 21 juillet.

La magie de l'univers Harry Potter sera bien présente à "La Boutique Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom", on ouvre…

Publiée par Very Bad Geek sur Mardi 21 mai 2019

La boutique éphémère ouvre ses portes ce mercredi à 10 heures. De nombreux fans de la saga devraient se bousculer au portillon…

Lire aussi : Gironde : des œuvres d’art, inspirées de Game of Thrones, sont exposées dans Bordeaux

Pour cette journée d’ouverture, le magicien-mentaliste Quentin Bouchardon sera de la partie.

Play off de ligue 2 : la qualification du RC Lens sur la pelouse du Paris FC en 10 tweets

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Le RC Lens a remporté le premier barrage de ligue 2, aux tirs aux buts sur le terrain du Paris FC, mardi 21 mai 2019.

Le RC Lens a remporté le premier barrage de ligue 2, aux tirs aux buts sur le terrain du Paris FC, mardi 21 mai 2019. (©Archives/Julie Sebadelha)

Quel match, quel scénario, quel suspense ! Le RC Lens a remporté son premier play off de ligue 2 sur la pelouse du Paris FC, après la séance de tirs aux buts.

Le score était de 1-1 à la fin du temps réglementaire. Thierry Ambrose avait ouvert le score à la 16e mais Paris égalisait par Marko Maletic au bout du temps réglementaire (90 + 3).

Rien ne sera marqué durant la prolongation et Lens remportait la séance de tirs aux buts (4-5).

Le chemin vers la ligue 1 continue avec une rencontre sur la pelouse de Troyes vendredi 24 mai 2019.

Retour sur le match en 10 tweets.

Le poids des supporters

Frissons

La réaction de Jean-Louis Leca

« On va aller au bout »

La Lensoise

Et les Corons

Lens revit

Le pénalty de la délivrance

Comme un symbole

Bref, un moment magique

Drame d'Equeurdreville : l'hypothèse d'une tragédie familiale semble se dessiner

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Les corps ont été retrouvés le 21 mai, vers 21 h 30.

Les corps ont été retrouvés le 21 mai, vers 21 h 30, dans cette rue bien connue des Equeurdrevillais. (©Maxence DOURLEN)

Au lendemain de la découverte de deux cadavres dans une maison familiale, rue Amiral-Courbet à Equeurdreville, le récit d’une sordide tragédie familiale semble se dessiner.

Mardi 21 mai 2019 au soir, les pompiers, les policiers et le Samu sont intervenus. En pénétrant dans la maison, après l’appel d’un proche, les pompiers ont trouvé deux corps. L’un avait un aspect cadavérique, l’autre était en décomposition.

Selon toute vraisemblance, il s’agit d’une mère de famille, octogénaire, et d’une de ses filles, quinquagénaire. La troisième personne qui vivait également sur les lieux, l’autre fille de l’octogénaire, était elle très affaiblie

Lire aussi : Cherbourg : deux femmes d’une même famille retrouvées mortes à leur domicile

La piste criminelle n’est pas privilégiée à ce stade

Dans les prochains jours, l’enquête devra établir dans quelles conditions s’est joué ce drame.

Comment cette femme a-t-elle pu vivre, au moins plusieurs jours et certainement plusieurs semaines, dans la même maison que les cadavres de sa mère et de sa sœur ? Yves Le Clair, procureur de la République à Cherbourg, ne privilégie en l’état actuel aucune piste.

La personne sur place semble souffrir de troubles psychologiques. Elle n’a pas dû mesurer la gravité des faits. En l’état actuel des événements, rien ne laisse à penser qu’il s’agit d’un acte criminel ou délictuel.

Des autopsies doivent avoir lieu dans les prochaines heures pour déterminer les causes des morts.

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