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Top 14. Quels sont les matches du multiplex qu'il faudra suivre absolument samedi ?

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Le Castres de Jody Jenneker joue contre Toulon sa place pour les phases finales du Top 14.

Le Castres de Jody Jenneker joue contre Toulon sa place pour les phases finales du Top 14. (©Icon Sport)

Ah, cette bonne vieille dernière journée de Top 14, c’est toujours quelque chose. Un multiplex palpitant, deux voire trois matches clairement mis en avant et d’autres, sans enjeu, quasiment oubliés de la diffusion. Avouez-le : c’est un moment que vous adorez, car il est souvent synonyme d’essais à gogo et de retournement de situation toutes les cinq minutes.

Lire aussi : Top 14. Voici les joueurs menacés de suspension en phases finales… pour cumul de 3 cartons jaunes

Samedi 25 mai 2019, sept rencontres se dérouleront en même temps (coup d’envoi à 16h15). Et clairement, elles n’auront pas toutes un enjeu vital. Dans certains stades, cela devrait être bon enfant et journée portes ouvertes dans les défenses. Si le soleil est au rendez-vous, ça sentira bon l’air des vacances. 

Là où ça va compter pour du beurre

A Ernest-Wallon, qui affichera guichets fermés, il devrait y avoir des essais à la pelle entre le Stade Toulousain, assuré d’être premier à l’issue de la phase régulière, et Perpignan, la lanterne rouge. Peut-être que les hommes d’Ugo Mola voudront marquer les esprits et battre une ribambelle de records. Reste à voir si l’Usap voudra gâcher la fête et terminer sa saison galère sur une bonne note.

Lire aussi : Top 14. Le Stade Toulousain en passe de pulvériser 7 records en championnat !

Au Stade des Alpes, à Grenoble, les équipes vont être très sérieusement remaniées. Un match sans intérêt, le FCG étant certain de disputer le match-access contre le finaliste de Pro D2 et Lyon, dont le barrage à domicile est garanti. La pelouse de Jean-Bouin pourrait ressembler à Paris-Plage entre un Stade Français et une Section Paloise quasiment en vacances.

Les matches avec de l’enjeu

Quatre rencontres seront plus spécialement à suivre ce samedi. Elles correspondent au nombre d’équipes qui sont à la lutte pour décrocher leur billet pour les phases finales. Et seules trois auront le sourire sur les coups de 18h.

Pour l’heure, celle qui n’a pas son destin en mains, c’est le Stade Rochelais. Lors de la réception à Marcel-Deflandre d’une équipe de Bordeaux-Bègles démobilisée, le club maritime se doit de s’imposer – si possible avec le bonus offensif – et espérer dans le même temps que Montpellier n’en fasse pas de même à Clermont. L’ASM est assurée de finir à la deuxième place (et donc en demie directement) et n’a plus gagné à domicile face au MHR depuis quatre rencontres (quatre défaites). Le cas d’égalité est favorable à Montpellier.

Le Racing 92 et Castres vont se livrer un duel à distance pour le gain d’un barrage à domicile. Les Franciliens se rendent à Agen, alors que le CO va recevoir Toulon. Avantage au club tarnais, mais il faut avoir à l’esprit que le cas d’égalité est favorable au Racing 92. Enfin, les deux clubs ne peuvent pas « gérer » car une défaite sans bonus conjuguée à des performances de La Rochelle et Montpellier pourraient les éliminer. Le Racing 92, 4e, ne dispose que de trois longueurs sur le Stade Rochelais, 7e et éliminé. Ça va être chaud jusqu’à la dernière minute…

Le programme de la 26e journée

Le classement du Top 14


Label Grand site de France : « Aller au-delà de la consommation » des falaises de Seine-Maritime

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Même si le label Grand site de France n'a pas une vocation touristique, les aménagements qui vont l'accompagner ont notamment l'ambition de ne plus voir Étretat et la côte d'Albâtre de la même façon.

Florence Thibaudeau-Rainot, vice-présidente du département de Seine-Maritime, en charge du label Grand site de France. (©MB/76actu)

Le travail pour obtenir le très exigeant label Grand site de France a démarré en 2012 avec les 13 communes situées entre Fécamp (Seine-Maritime) au nord et le cap d’Antifer au sud. En 2015, Florence Thibaudeau-Rainot, vice-présidente du Département de Seine-Maritime a repris les rênes du projet. Jeudi 23 mai au ministère de la Transition écologique et solidaire, elle va passer le grand oral afin d’obtenir la validation du programme d’actions. Elle espère d’ici 2020-2021 enfin obtenir le label. Entretien.

Lire aussi : Les falaises d’Étretat dans le réseau des grands sites de France

« Le label, un véritable engagement »

76actu : À l’issue de votre grand oral, vous n’aurez toujours pas ce label, pourquoi est-ce aussi long comme démarche ?
Florence Thibaudeau-Rainot : C’est un label vraiment exigeant avant comme après son obtention d’ailleurs. Les 13 communes impliquées entre Saint-Jouen-de-Bruneval et Fécamp travaillent sur le projet depuis 2012. Elles ont obtenu l’inscription dans le réseau des Grands sites en 2013. Je suis arrivée comme référente du Département en 2015, juste pour la restitution de trois ans d’études sur ce territoire complexe. Depuis, nous avons mis en place notre programme d’actions que nous allons présenter jeudi et j’espère obtenir le label pour 2020-2021. Il sera valable pendant six ans, le délai dépassé, il faudra recommencer pour obtenir à nouveau la labellisation. 

Vous êtes positive quant à la validation de votre programme d’actions ?
Nous avons eu récemment la visite d’un inspecteur des grands sites qui avait pour mission de voir si notre programme répond aux problématiques de ce territoire, car on ne parle pas que des falaises d’Étretat quand on évoque ce label, c’est un territoire qui fait sens avec une partie site classé et une autre qui ne l’est pas. Au ministère, notre mission sera de démontrer que nous avons pleinement conscience que nous avons un paysage d’exception et que nous avons l’intention de le préserver au mieux avec des actions importantes. Le label, c’est un véritable engagement.

Ce qui veut dire qu’auparavant, cette préservation du site n’était pas prise en compte ?
Touristiquement (sic) parlant non, c’est certain. Le projet a d’ailleurs démarré parce qu’en 2012, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement est allée voir le maire d’Étretat pour lui dire qu’il fallait agir pour préserver les falaises qui étaient notamment en danger à cause de ce parking se trouvant sur les hauteurs au niveau de la chapelle. Tout a démarré ainsi et depuis, le parking a donc été fermé. Avec ce label, il faut bien se dire que c’est un tournant dans notre façon d’envisager tout notre littoral compris sur ce territoire et par conséquent toutes les communes rétro-littorales. On est aujourd’hui sur une démarche de restauration et de protection de la qualité paysagère du site. C’est ça la démarche Grand site, ce n’est pas une vocation touristique.

Lire aussi : Pour obtenir le label Grand Site de France, Étretat interdit les voitures en haut de ses falaises

« Un territoire qui se mérite »

Mais le touriste, lui est-il prêt à quitter sa voiture pour monter voir la vue des falaises ou à emprunter des chemins qu’on lui impose alors qu’il peut aujourd’hui marcher où il veut ?
L’activité économique, touristique, agricole (qui représente 80 % du site), de l’habitant doit être à chaque fois pensée pour protéger le site, mais il faut faire en sorte que ces gens continuent de vivre et travailler. Préserver devient une priorité avec ce label. On est plus sur une démarche de touriste qui doit être au service du territoire. Aujourd’hui, les gens sont capables de le comprendre. Les grands sites, c’est l’esprit des lieux et c’est un territoire qui se mérite. Quand on fait la démarche de monter sur cette falaise à Étretat, on ne regarde pas le paysage de la même façon que lorsqu’on est monté en voiture, qu’on prend la photo et qu’on repart. On est dans une conscience d’avoir un paysage d’exception, un territoire où on se sent l’obligation de faire quelque chose. Il faudra demain aller au-delà de la consommation de notre territoire.

Même si on sait bien qu’en Normandie, le touriste reste peu de temps et veut donc tout voir très vite ?: C’est un argument que donnent certains acteurs du tourisme. Quand on leur dit qu’il faut gagner en qualité de visite, ils ne peuvent pas être contre. Aujourd’hui, les gens veulent appuyer sur un clic et avoir tout en main, mais ils ont des goûts différents, à nous d’organiser les choses et les diriger vers le bon clic qui les fera revenir.

« Retirer les filtres que nous avons tous sur les yeux »

Après le parking de la falaise d’Étretat, quels vont être vos priorités en matière d’aménagement ?
Nous allons beaucoup travailler sur un schéma de mobilité et des itinérances, notamment pour les personnes à mobilité réduite, mais également sur les chemins qui aujourd’hui avec l’érosion, ne sont plus pratiqués par les touristes qui veulent absolument voir la mer. À Fécamp, nous avons des fascines qui permettent aux gens de ne pas être trop près de la mer et aux pelouses de jouer à nouveau leur rôle contre les infiltrations et donc les attaques par le sol.

Pour le visiteur lambda, toutes ces actions prioritaires changeront quoi ?
Ça va lui faire comprendre qu’il est sur un territoire d’exception et c’est pareil pour l’habitant. Depuis que nous sommes engagés dans ce label, nous ne voyons plus ce territoire de la même façon. Il ne s’agit plus de la traditionnelle carte postale de l’arche d’Étretat. Nous avons bien l’intention de valoriser les valeuses, l’histoire des terre-neuvas… Notre ambition est de retirer les filtres que nous avons tous sur les yeux. Grâce à ce label et à toutes les actions que nous allons mener, on va redécouvrir un site comme Étretat, j’en suis certaine.

Once upon a time... in Hollywood : notre avis sur le nouveau film de Quentin Tarantino à Cannes

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Once upon a time... in Hollywood est le nouveau film de Quentin Tarantino.

Once upon a time… in Hollywood est le nouveau film de Quentin Tarantino. (©Sony Pictures)

Ça y est. Les festivaliers cannois les plus téméraires ont enfin pu découvrir le nouveau film de Quentin Tarantino, Once upon a time… in Hollywood. Pour beaucoup, il aura fallu des heures et des heures de files d’attente, parfois pour rien, des déceptions, et des salles d’autant plus électriques lorsque s’affiche enfin en générique de début le nom du tant espéré du réalisateur.

Ne divulgâchons pas

C’est que 25 ans tout pile après la présentation (et la Palme) de Pulp Fiction sur la Croisette, le sale gosse du cinéma américain n’a jamais perdu de sa superbe, et chacun de ses nouveaux films, aussi inégaux soient-ils, sont toujours autant d’événements. Autour de son dernier né, terminé in extremis pour être présenté à Cannes, planait un beau mystère, dont Tarantino souhaite qu’il reste entretenu, pour ne pas gâcher quelque plaisir cinéphile que ce soit.

Ce que l’on peut en dire, c’est que Once upon a time… in Hollywood nous conte l’histoire d’une mutation qui s’est opérée dans l’univers de la télé et du cinéma à la fin des années 60. À l’époque, les westerns spaghettis ont encore la cote, et les séries créent des icônes du petit écran, qui tuent des indiens et des nazis au lance-flamme. DiCaprio campe un de ces acteurs populaires, et Brad Pitt sa doublure. Mais en fin de décennie, le mouvement hippie débarque, l’Amérique qui subit de nombreux changements sociétaux : DiCaprio n’a plus sa cote d’antan et va devoir faire des changements dans sa carrière.

Lire aussi : Festival de Cannes : Tarantino, Brad Pitt et DiCaprio font vibrer la Croisette

Ce que raconte Tarantino, c’est cette époque de mutation où lui a commencé à regarder des films (il est né en 1963), et à tomber en amour devant ces westerns imparfaits tournant vieillots, mais traversés de temps à autres par de grands moments du 7ème art, habités par de sacrés gueules, jouant plus ou moins juste : c’est son amour du cinéma cheap, qu’il nous montre.

Il y a notamment dans le film une scène d’une belle intensité où une petite gamine jouant une otage d’un personnage campé par DiCaprio susurre à celui-ci après que la caméra est coupée que ce qu’il vient de faire, c’est le plus beau numéro d’acteur qu’il lui ait été donné de voir. Comme si Tarantino gamin s’adressant à ses idoles d’avant, et c’est d’une beauté folle.

Des airs de Pulp Fiction

Once upon a time… in Hollywood est une synthèse, un film-somme de tout ce qui fait le cinéma de Tarantino (gros plans sur des pieds compris). Mais c’est sûrement, dans sa narration décousue, de Pulp Fiction que l’on peut le plus le rapprocher. Les récits s’y croisent, le film s’avérant de fait aussi foutraque que drôlatique.

Si le film souffre de quelques trous d’air dans sa deuxième heure, ceux-ci sont certainement dus à un montage effectué dans l’urgence pour être prêt pour le Tapis Rouge. Il y a fort à parier que la version montrée à Cannes soit légèrement différente de celle qui sortira dans les salles en août 2019.

Et les festivaliers cannois, ces privilégiés, d’être probablement les premiers et les derniers à avoir découvert cette version d’un film qui se hisse illico dans les trois plus beau de son auteur, devenant également certainement son plus personnel, son plus apaisé.

Gironde : l'auteur de plusieurs cambriolages arrêté à Monségur

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L'auteur présumé de plusieurs vols à Monségur (Gironde) a été interpellé mardi 21 mai par les gendarmes.

L’auteur présumé de plusieurs vols à Monségur (Gironde) a été interpellé mardi 21 mai par les gendarmes. (©Le Républicain)

Les gendarmes de la compagnie de Langon (Gironde) ont interpellé mardi 21 mai à Monségur un homme de 29 ans soupçonné d’être l’auteur de plusieurs cambriolages dans la commune.

Il a été présenté mercredi 22 mai au parquet de Bordeaux. 

Lire aussi : Quatre cambrioleurs interpellés après une série de 33 vols entre la Gironde et la Dordogne

Neuf vols à son actif

Sous le coup déjà d’une peine de prison de 8 mois à effectuer, l’homme a éét incarcéré à la maison d’arrêt de Gradignan.

Suspecté de neuf faits de vols avec effraction et dans des habitations à Monségur, principalement des vols d’outillage, l’auteur sera jugé le 12 septembre prochain par le tribunal correctionnel de Bordeaux.

Lire aussi : Gironde : le jeune cambrioleur de Verdelais en prison

Échalou. Les pompiers mobilisés pour l'incendie d'un engin agricole

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L'engin agricole a été détruit dans l'incendie.

L’engin agricole a été détruit dans l’incendie. (©L’Orne Combattante)

Les sapeurs-pompiers du centre de secours de Flers ont été alertés vers 18 h 25 mercredi 22 mai. Un engin agricole était en feu dans le champ d’une exploitation agricole, au lieu-dit La Foucaudière, sur la commune d’Echalou, près de Flers.

Lire aussi : Accident sur la rocade de Flers : un homme transporté à l’hôpital

L’incendie a nécessité la mobilisation de quatre sapeurs-pompiers et d’un camion citerne.

L’engin agricole a été entièrement détruit dans l’incendie. 

Lire aussi : Des sapeurs-pompiers interviennent au lycée de Condé en Normandie après l’utilisation d’une bombe lacrymogène

Seine-et-Marne. Procès de l'ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil: une « quête de vérité » pour Anaïs 

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Francis Galloy fait partie des 165 plaignants dans l'affaire de l'ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil, dont les fumées toxiques sont au centre d'une procédure judiciaire devant la cour d'appel de Paris. Sa fille était décédée d'un cancer en 2014  

Francis Galloy fait partie des 165 plaignants dans l’affaire de l’ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil, dont les fumées toxiques sont au centre d’une procédure judiciaire devant la cour d’appel de Paris. Sa fille était décédée d’un cancer en 2014   (©La Rep 77/JVC)

C’est un épisode sensible de l’histoire de l’agglomération Melun Val de Seine qui vient de se rouvrir devant la justice. Depuis le mardi 14 mai, la cour d’appel de Paris examine la requête de l’agglomération Melun Val de Seine, dans l’affaire de l’ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil. Une usine qui, malgré les recommandations, aurait recraché des fumées contenant d’importantes quantités de dioxine dans les environs de Melun.

Lire aussi : Seine-et-Marne. Scandale sanitaire : les bouleversants témoignages des victimes de l’incinérateur de Vaux-le-Pénil

« Four à ciel ouvert »

Parmi les 165 plaignants, on compte d’ailleurs la mairie de Maincy qui s’est constituée partie civile, mais aussi Francis Galloy, habitant de Maincy depuis 1996. S’il est élu dans la commune et à l’agglomération Melun Val de Seine, il tient à préciser les choses : « J’interviens ici en tant que simple citoyen et porte-parole de ma fille décédée à cause de ce four à ciel ouvert. »

Alors étudiante, Anaïs, avait participé à une réunion publique. « Elle avait été alertée et indignée sur le fait que l’ex-incinérateur rejetait des niveaux de dioxine plus de 1 200 fois (à 2 200 fois selon les sources, ndlr) supérieurs aux seuils autorisés, se souvient-il. C’est un taux qui est un record de France. À l’époque un troupeau de boeufs avait même dû être abattu, car considéré comme impropre à la consommation. »

 À l’époque, Anaïs ne se sait pas malade. Altruiste, elle décide de se lancer dans ce combat pour « dénoncer des comportements irresponsables à l’époque, puisque malgré les demandes de la préfecture d’installer des filtres, rien n’avait été fait. » La jeune femme décide alors de porter plainte pour mise en danger d’autrui. Au fil des années, 165 plaintes seront comptabilisées.

L'ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil était installé sur l'actuel site de l'usine du Smitom (notre photo), à Vaux-le-Pénil, à proximité de Maincy

L’ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil était installé sur l’actuel site de l’usine du Smitom (notre photo), à Vaux-le-Pénil, à proximité de Maincy (©La Rep 77/JVC)

 « Quand elle s’est lancée dans ce combat, je n’avais pas mesuré la gravité des faits, confie Francis Galloy. J’étais plus attentif aux craintes de ma fille qu’au problème qu’elle soulevait alors. » Pour elle, la situation prend un tournant dramatique en 2014. Hospitalisée en urgence au mois de mars, elle décédera au mois d’avril dans un hôpital parisien.

Cause du décès, selon les médecins : un sarcome des tissus mous. Le point de départ de « la quête de vérité » que Francis Galloy s’est promis pour sa fille. « Je n’avais pas fait le lien, mais l’oncologue avait annoncé deux sources possibles : génétique ou environnementale », souligne Francis Galloy. Mais dans la famille, aucune trace de cancer du genre.

Au fil de ses recherches, il tombe sur un article qui évoque un lien entre l’exposition à la dioxine de riverains d’anciennes usines du genre et l’apparition de cancer. « C’est un perturbateur endocrinien avéré », insiste-t-il. Depuis, Francis Galloy s’est lui aussi constitué partie civile. Pour lui, l’appel formulé par l’agglomération est incompréhensible.

« Plus jamais ça »

En première instance, l’agglomération a été condamnée à payer une amende de 250 000 € – dont 50 000 € avec sursis – mais aussi à indemniser les plaignants à hauteur de 3,4 M € au titre des dommages et intérêts. « Depuis 17 ans, l’agglomération refuse de voir ses responsabilités, en contestant, c’est un déni de réalité de la dangerosité de la dioxine », estime Francis Galloy.

Et de conclure : « Ce combat, je vais le mener en mémoire de ma fille, mais aussi pour que cela n’arrive plus jamais. » L’incinérateur, démoli depuis, a cessé d’émettre des fumées en juin 2002, 28 ans après sa mise en service. Il était installé à l’actuel emplacement de l’usine de collecte et de traitement des déchets de Vaux-le-Pénil, à quelques centaines de mètres de Maincy.

Théâtre. La bonne affaire avec « Le grand débarras »

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Empruntant aux codes des vide-greniers, Pascal Rome invite le public à évoluer dans une brocante nocturne où les artistes se mêlent aux véritables exposants (©Jean Freetz)

Empruntant aux codes des vide-greniers, Pascal Rome invite le public à évoluer dans une brocante nocturne où les artistes se mêlent aux véritables exposants (©Jean Freetz)

« Le grand débarras » est un spectacle particulier puisqu’il se déroule en marge d’un vrai vide-grenier…

On s’est amusé à dissimuler les codes du spectacle dans un vrai-faux vide-grenier. Pendant deux heures et demie, le spectateur va chiner, se balader, rencontrer. On collabore avec le Théâtre-Sénart qui a sollicité de vrais exposants. Ces derniers viennent déballer leurs affaires personnelles qui seront à vendre. À leur côté, une quinzaine de comédiens qui proposent des surprises, sans oublier buvette où il se raconte plein de choses. « Le grand débarras », c’est jouer à dénicher les bonnes affaires et à démêler le vrai du faux.

Une mise en scène qui dépoussière le genre !

Complètement et puis qui nous emmène ailleurs qu’au théâtre en en gardant les codes et les références. Il va y avoir une grosse part de confusion. Dans tous les spectacles d’OpUS, depuis 20 ans, il y a toujours ce glissement entre le vrai et le faux. J’aime bien travailler avec le réel. Même si on fait le tour du décor, il n’y a pas de réponse évidente.

Dans Office des phabricants d’univers singuliers (OpUS), « phabricant » avec « ph », ça vient d’où ?

Ça vient de mes racines de l’éducation nationale (rires). C’est une faute qui se remarque, qui ne change pas ce qu’on entend mais qui change ce qu’on voit. C’est une façon décalée de fabriquer. Un détournement du sens avec un clin d’œil à la pataphysique d’Alfred Jary.

« Les vide-greniers sont des musées de plein air où se bricolent des mémoires faites de vieux objets », êtes-vous d’accord avec cette citation d’Octave Debary ?

En effet ! Et l’auteur de ce texte sera là d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé « La société des restes ». Je suis un passionné d’objets depuis très longtemps. La question qui est posée c’est : que fait-on de tous ces objets qui nous encombrent ?

Est-ce que, justement, la relation affective avec ces objets du passé, dans une société de consommation où la moindre défaillance les condamne à la benne, c’est vraiment décalé ?

Ce qu’on propose, c’est moins critique que ça. On propose un regard complice avec les objets. On a envie de s’amuser de cette relation. Les vide-greniers qu’on fréquente sont davantage des vide-greniers familiaux, même si on sait que les brocantes, c’est aussi un endroit où on peut côtoyer la misère parce qu’il y a des gens qui vendent par nécessité.

Il ne faut donc pas voir « Le grand débarras », comme un spectacle anti-capitalise ?

Si, on peut ! On peut y trouver une alternative économique. Le marché de l’occasion a cette valeur : les choses se répandent différemment, il n’y a pas le profit qu’on connaît. En même temps, on transforme l’état d’esprit d’un vide-grenier en une sorte de moment poétique, fraternel avec de l’espérance.

Peut-on dire que « Le grand débarras » est « La » bonne affaire de cette fin de saison ?

J’espère ! Mais il y aura d’autres belles affaires, à la fois au campement mais aussi lors de la prochaine programmation éclectique comme un beau stand de vide-grenier.

Propos recueillis par

Vanessa RELOUZAT

Renseignement au 01 60 34 53 60.

Elections européennes : à Bresolettes, il y a plus de panneaux que d'habitants

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A Bresolettes, il y a 34 panneaux pour 21 habitants.

A Bresolettes, il y a 34 panneaux pour 21 habitants.

Avec 34 listes déposées, les élections européennes 2019, dimanche 26 mai 2019, battent des records. Ce qui a vite été un casse-tête, chaque bureau de vote devant avoir le nombre de panneaux suffisant pour afficher toutes ces listes.

« Pas mal de petites communes ne les auront pas, faute de place ou de matériel, estimait Franck Poirier, maire délégué de Bresolettes, la semaine dernière. De plus, on a des difficultés à trouver dans un si court délai des plaques et supports. S’il en manque 10 à 15 par bureau de vote, vous voyez le problème à Tourouvre-au-Perche où nous avons 10 bureaux de vote à fournir ? Nous essayons de trouver les meilleures solutions même si je doute que tous auront le compte. D’autant qu’à chaque fois, toutes les listes n’ont pas d’affiche pour toutes les communes. »

Mortagne-au-Perche a contourné le problème en divisant chaque panneau en deux dans le sens de la hauteur. A Bresolettes, commune déléguée de Tourouvre-au-Perche (Orne), cela donne une situation insolite : 34 panneaux pour 21 habitants et 32 inscrits sur les listes électorales.

Le saviez-vous ? Les textes de loi prévoient une alternative. « Si votre collectivité ne dispose pas de panneaux ou n’en détient pas en nombre suffisant, des emplacements seront délimités à cet effet sur les murs des bâtiments publics. Cette disposition doit cependant rester exceptionnelle », écrivent ainsi les services de la préfecture de l’Orne. 


Alençon. Coup de couteau dans le ventre : six ans ferme pour l'ami

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Un Alençonnais de 38 ans a été condamné à 6 ans de prison ferme, mercredi 22 mai, après avoir asséné un coup de couteau dans le ventre d'un de ses amis qui, hospitalisé depuis lundi soir, a écopé de 10 jours d'ITT.

Un Alençonnais de 38 ans a été condamné à 6 ans de prison ferme, mercredi 22 mai, après avoir asséné un coup de couteau dans le ventre d’un de ses amis lundi soir. (©L’Orne-Hebdo)

Un Alençonnais de 38 ans a été condamné à six ans de prison ferme pour violences aggravées par trois circonstances (alcoolisation, préméditation et usage d’une arme) et menace de mort, mercredi 22 mars à l’issue d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Alençon.

Deux jours plus tôt, lundi 20 mai, il avait poignardé, au ventre, un de ses amis avec lequel il avait passé la journée à boire.

« Il était arrivé tôt chez mon amie et elle s’en était plainte. Alors il m’a accompagné sur un rendez-vous au csapa (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie, ndlr) pour que je mette en place une cure de désintoxication et on est revenu chez mon amie », a-t-il déclaré aux juges.

« Vous êtes parti en le menaçant de revenir le planter »

Après plusieurs canettes de bières fortement alcoolisées, il avait été sommé par la Police de quitter l’appartement de son amie. « Il y aurait eu une dispute entre vous et votre copain autour de 4 grammes de cannabis. Votre amie vous a demandé de partir mais finalement, elle a appelé la Police qui a retrouvé à son domicile, vers 20 h 45, deux hommes alcoolisés. Elle souhaitait que vous quittiez les lieux. Vous vous êtes énervé et êtes parti en menaçant votre ami de revenir le planter. Et dix minutes plus tard, vous êtes revenu et lui avez donné un coup de couteau dans le ventre », annonce le président du tribunal.

« J’ai reçu un sms de mon amie qui me demandait de revenir. Donc je suis revenu. Et je ne me souviens de rien jusqu’au moment où je me sens étranglé et que je vois ma main droite retirer la lame du ventre de mon ami. J’ai crié à ma copine d’appeler les secours et je suis redescendu de l’immeuble avec une bière. J’ai attendu la Police car je savais que j’avais fait une grosse connerie ».

La Police a, en effet, retrouvé le prévenu au pied de l’immeuble de la place Bonet à Alençon, un couteau-outil doté d’une lame de 8 cm à proximité. Il tenait des propos incohérents. Son alcoolémie, à 23 h 20, a été mesurée à 0,88 mg/l d’air expiré (1,76 g/l de sang). À 8 h 45, le lendemain, elle était de 0,18 mg/l d’air expiré (0,36 g/l de sang).

10 jours d’ITT pour la victime

Sa compagne a, comme le prévenu le lui avait demandé, alerté les secours. Rapidement sur les lieux, les pompiers ont transporté la victime à l’hôpital d’Alençon « où il a été opéré dans la nuit ». Il a écopé de dix jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT).

Face aux policiers, le prévenu a reconnu son couteau. « Je ne sais pas pourquoi je l’avais sur moi. Il est toujours dans une pochette sous la télé », a-t-il déclaré. Il n’explique pas son geste :

« Ce n’est pas possible d’avoir fait cela. Je ne sais pas pourquoi on s’est disputé », a-t-il affirmé.

Face aux juges, dans le box des prévenus, le trentenaire pleure à la lecture des blessures de son ami.

Son casier judiciaire fait apparaître sept condamnations dont une pour les mêmes faits de violences aggravées. « Vous aviez menacé la mère de votre enfant avec un couteau et sous l’emprise de l’alcool. Et vous avez continué à boire depuis… », fait remarquer le président non sans souligner que le prévenu, bénéficiaire du RSA et à l’enfance difficile, « vit dans un univers marqué par la violence et l’alcool depuis longtemps ».

« Il a échappé de peu à la Cour d’Assises »

La substitut du procureur de la République relève que le prévenu « a échappé de peu à la Cour d’Assises. Car si les organes vitaux de la victime ne sont pas touchés, l’acte du prévenu est grave et sans l’intervention rapide des pompiers aurait pu être fatal à la victime ».

Elle rappelle que l’Alençonnais encourt 20 ans de prison « du fait des circonstances aggravantes et de la récidive » et annonce « une peine ferme pour éviter qu’il finisse par tuer quelqu’un ». Elle ajoute qu’il n’a pas répondu aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) dans le cadre de ses précédentes peines avec sursis et mise à l’épreuve « et ne se lance pas dans une démarche de soins ».

Elle requiert alors six ans de prison ferme ainsi que la révocation « de tout son sursis » et un mandat de dépôt.

Tentative de suicide en garde à vue

La défense du prévenu insiste sur son « enfance difficile », son état « dépressif qui l’a conduit à tenter de suicider en garde à vue », son alcoolisme et son addiction. « Pendant quatre ans, il n’a pas commis un seul acte délictuel ». Le conseil demande alors une requalification des faits en violences sans préméditation et plaide la relaxe pour les menaces de mort.

Après quarante minutes de délibération, le tribunal correctionnel d’Alençon a finalement condamné l’Alençonnais de 38 ans à six ans de prison ferme et à la révocation de ses trois mois de sursis-TIG. Il a été écroué à l’issue de l’audience. Les scellés ont été confisqués.

 

Les bateaux de l'Armada de Rouen : l’Eagle, un trois-mâts comme prise de guerre américaine

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L'Eagle sera présent lors de l'édition 2019 de l'Armada de Rouen.

L’Eagle sera présent lors de l’édition 2019 de l’Armada de Rouen. (©Wikimedia commons)

Présent pour l’Armada de Rouen 2019, l’Eagle ou l’USCGC Eagle (WIX-327) est un des rares voiliers école de la marine américaine. Chaque été, ce navire long de 80,70 mètres remplit principalement deux missions : il embarque des futurs officiers se destinant à devenir des gardes-côtes des États-Unis et assure également un rôle de relations publiques lors des rassemblements de grands voiliers auxquels il participe.

Une prise de guerre

Son histoire ne le prédestinait pourtant pas vraiment à entrer dans le giron américain. Construit en 1936, sur l’ordre d’Adolf Hitler, ce trois-mâts barque sert déjà à former des officiers. Il est baptisé Horst  Wessel, du nom d’un officier nazi. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il assure le transport de ravitaillement et de troupes.

À la fin du conflit, il est attribué aux États-Unis comme prise de guerre. En 1946, il prend le nom d’Eagle. 

Caractéristiques

  • Lancement : 1936 ;
  • Gréement : trois-mâts barque ;
  • Longueur : 89,70 m ;
  • Longueur de coque : 80,70 m ;
  • Maître-bau : 11,90 m ;
  • Tirant d’eau : 5,20 m ;
  • Déplacement : 1816 tonnes ;
  • Vitesse : 19 nœuds (voiles) ;
  • Voilure : 2065 m2 ;
  • Port d’attache : New London, Connecticut aux États-Unis.

Val-d'Oise. Tailladée sérieusement au visage après une altercation à Soisy-sous-Montmorency

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La victime a été prise en charge par la police et les secours, avant d'être transportée au Centre hospitalier d'Eaubonne (Val-d'Oise).

La victime a été prise en charge par la police et les secours, avant d’être transportée au Centre hospitalier d’Eaubonne (Val-d’Oise). (©La Gazette du Val-d’Oise)

Lorsque la victime est prise en charge, une estafilade, longue de 15 cm et profonde d’un centimètre, est visible sur son visage.

Une blessure qui fait suite à une altercation, dont les raisons restent inconnues, entre cette dernière et une bande de trois jeunes femmes.

Il est 22h40, ce mardi 21 mai, lorsqu’un témoin alerte les policiers d’une bagarre qui vient d’éclater entre plusieurs femmes, sur le parking du Leader Price situé avenue de Paris, à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise).

Pronostic vital non engagé

Les forces de l’ordre interviennent rapidement et s’occupent de la victime, sérieusement blessée. Si son pronostic vital n’est pas engagé, elle a été évacuée au centre hospitalier d’Eaubonne.

Durant l’intervention des secours, les policiers remarquent la présence de trois jeunes femmes, qui correspondent aux signalements donnés.

L’une d’elles arrive à prendre la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre, mais les deux autres individues sont interpellées sans difficulté.

Originaires d’Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) et âgées de 18 et 19 ans, elles ont été placées en garde à vue.

Si le couteau n’a pas été retrouvé, les images d’une caméra de vidéosurveillance, installée à proximité du lieu de l’agression, ainsi que les images d’un témoin qui a filmé la scène, seront exploitées pour les besoins de l’enquête.

Marche blanche organisée à Colombelles en souvenir de Théo, tué par balles à Hérouville Saint-Clair

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Une marche est organisée à Colombelles dimanche 26 mai à 18 heures.

Une marche est organisée à Colombelles dimanche 26 mai à 18 heures. (©Liberté le Bonhomme libre)

Une marche solidaire va être organisée en mémoire de Théo. Ce jeune homme, mort dans la nuit de dimanche 19 au lundi 20 mai 2019 après avoir reçu une balle dans la nuit du samedi au dimanche 19. 

Lire aussi : Jeune homme assassiné, près de Caen : plusieurs perquisitions ce matin à Hérouville

Départ fixé place de la mairie à Colombelles

Elle aura lieu le dimanche 26 mai à Colombelles. Le départ est fixé à 18 heures place de la mairie. Le jeune homme de 19 ans habitait Hérouville mais a passé une partie de son enfance à Colombelles. Il a notamment été licencié pendant de nombreuses années au club de foot de la commune.

Lire aussi : Coups de feu à Hérouville, près de Caen : le jeune homme blessé par balle est décédé

Le CLC Football Club de Colombelles qui lui a d’ailleurs rendu hommage le lundi 20 mai en apprenant le décès de son ancien joueur.

"Le CLC est en deuil ce soir. Nous venons d'apprendre le décès du jeune Théo Perelle à l'âge de 19 ans. Il a fait toute…

Publiée par Footcolombellesclc sur Dimanche 19 mai 2019

Un code vestimentaire est demandé à ceux qui souhaitent participer à cette marche : blanc pour les garçons et rouge pour les filles. Une minute d’applaudissement ou de silence devrait également avoir lieu un peu plus tôt dans la journée lors du match de foot de l’équipe de Colombelles. 

L’enquête continue

Le parquet de Caen a ouvert une enquête pour homicide volontaire, confiée à l’antenne caennaise de la police judiciaire de Rouen. Une autopsie du corps de Théo doit être réalisée cette semaine.

Cherbourg-en-Cotentin : une pétition pour expérimenter le bus gratuit le week-end

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Les bus gratuits pour tous, le week-end ? Une pétition est  lancée pour réclamer une expérimentation.

Les bus gratuits pour tous, le week-end ? Une pétition est lancée pour réclamer une expérimentation. (©Jean-Paul BARBIER)

Avant les municipales de 2014, un accord électoral avait été élaboré avec le Parti socialiste, incluant des projets pour l’avenir. Ralph Lejamtel, élu municipal de La Gauche Debout, rappelle :

On avait la volonté de mettre en place la gratuité des transports urbains de Cherbourg pour les chômeurs, et ça n’a pas avancé. De plus, la compétence des transports a été transférée de la Ville à la communauté d’agglomération Le Cotentin. Avec une vingtaine d’élus, tous partis confondus, on a fait un stage pour s’informer, et c’est aussi prévu que certains aillent à Dunkerque.

En effet, dans la ville du Nord, d’une taille comparable à Cherbourg-en-Cotentin, le bus est gratuit pour tous depuis septembre 2018. Avec succès, puisque les chiffres de fréquentation ont explosé.

Lire aussi : Le Luxembourg va devenir le premier pays au monde à rendre tous les transports publics gratuits

« Urgent de réduire les nuisances »

Un exemple qui va dans le sens de la volonté politique de La Gauche Debout :

Le principal enjeu environnemental, associé aux nouvelles façons de se déplacer, est lié à la réduction de l’usage de la voiture dans ou à l’approche des centres urbains. Les transports, tous modes confondus, représentent presque 30 % des émissions de gaz à effet de serre. A une échelle plus locale, il est urgent de réduire la pollution de l’air, les nuisances sonores et les nuisances sur le paysage urbain.

Au niveau économique, le coût annuel d’un trajet en voiture pour se rendre à son travail est d’environ 2 000 € pour 10 km, contre 300 € pour un trajet en bus. Il y a également des enjeux de santé, sociaux :

La participation sociale et la confiance envers autrui s’améliorent avec les déplacements doux. Les usagers des modes actifs se rendent davantage dans les commerces de proximité que les automobilistes. Pour mener à bien une politique du transport écologique et accessible, un travail à long terme est nécessaire.

Lire aussi : Cherbourg veut tester la gratuité sur certains parkings

« Il faut une volonté politique »

Les élus réclament donc une expérimentation de la gratuité le week-end, comme pour le stationnement des voitures, « pour l’équité entre usagers, souligne Ralph Lejamtel. Cela ne coûterait pas beaucoup d’argent ».

Avec le versement transport, contribution locale des entreprises de plus de 11 salariés, qui permet de financer les transports en commun, selon l’élu cherbourgeois :

La part des billets ne représente que 15 %. Alors seulement ceux du week-end, ce serait encore moins. Il faut une volonté politique. Après six mois de test, on aurait un retour de d’expérience et on pourrait juger les effets sur la fréquentation.

Une pétition vient donc être lancée sur internet, et les militants viendront à la rencontre des habitants pour la faire signer, « après les Européennes ».

Lire aussi : Cherbourg : Zéphir bus passe au billet électronique

 

Pétition sur la page Facebook « Association La Gauche Debout » et sur le site change.org.

Avant son ouverture à Lille, un "fromager" vegan fait découvrir ses produits

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Ce fromage vegan et bien d'autres seront à déguster le 23 mai chez Happy F'eat à Lille.

Ce fromage vegan et bien d’autres seront à déguster le 23 mai chez Happy F’eat à Lille. (©Pistache et Cacahuète)

Des « fauxmages » aussi bons et beaux que les originaux. Jeudi 23 mai 2019, le restaurant healthy Happy F’eat, situé 106 rue de l’hôpital militaire à Lille (Nord), organise une soirée dégustation qui vaut le détour.

Au menu, des alternatives fromagères déclinées en planches apéro. Ainsi, il sera possible de se délecter de « tomates faux-zarella » et de ravioles de Shiitaké au kimcheese.

Lire aussi : Classement. Voici les 10 villes de France les plus « veggie-friendly » en 2019

Les « fromages » vegans qui seront cuisinés ce soir-là seront fournis par Pistache et Cacahuète, une crèmerie végétale qui va ouvrir ses portes cet automne dans le quartier de Wazemmes-Gambetta. Mais avant l’ouverture de leur boutique, Laure Aubaret (alias Cacahuète) et Laurent Decamps (aka Pistache) font une petite « tournée promo » dans les restaurants sensibles au veganisme afin de présenter leurs étonnants produits.

Des produits « bluffants »

Composés essentiellement de noix de cajou pour la plupart, ces préparations ressemblent à s’y méprendre aux fromages traditionnels. Sauf qu’ici, il n’y aucune trace de produit d’origine animal. Ni lait de vache, ni lait de chèvre. Et pourtant le goût y est, « bluffant » même d’après Pistache.

Pour en avoir le coeur net, il faudra donc les découvrir par vous même lors de cette soirée de dégustation organisée chez Happy F’eat. Pistache et Cacahuète passeront aussi faire goûter leurs « fauxmages » au bar Liquium, chez Itsy Bitsy, Sauge ou encore à la pizzeria La Torre à Wasquehal. Sinon, il est également possible de commander directement sur leur site internet, pistache-cacahuete.fr (livraison sur la métropole lilloise uniquement).

Infos pratiques :
Dégustation de « fauxmages »
Jeudi 23 mai 2019, à partir de 19 h 30
Restaurant Happy F’eat,106 rue de l’hôpital militaire à Lille
Participation : 25 euros par personne hors boissons et hors dessert
Réservation au 03 28 14 18 59 ou par message privé sur la page Facebook du restaurant
Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement

Toulouse : un homme victime d'un coup de couteau sur un parking

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Un homme a été blessé au couteau, mercredi 22 mai 2019, au nord de Toulouse.

Un homme a été blessé au couteau, mercredi 22 mai 2019, au nord de Toulouse. (©Maxime Gil / Actu Toulouse)

Que s’est-il passé, aux alentours de 18h30, mercredi 22 mai 2019, à hauteur de la route de Launaguet, au nord de Toulouse ?

Une bagarre aurait mal tourné

En fin d’après-midi, la police, ainsi que les sapeurs-pompiers, sont alertés pour porter secours à un homme de 30 ans. Il vient d’être victime d’un coup de couteau, sur le parking du supermarché Spar. Selon un témoin sur place, une bagarre aurait mal tourné entre deux hommes.

Une équipe médicale du SMUR est également dépêchée sur place pour prendre en charge la victime, dont l’état de santé ne serait pas alarmant. Le trentenaire a été emmené vers une clinique, alors que reste à élucider le motif de cette agression.


Météo : temps quasi estival jeudi dans l'Hérault et le Gard

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Le temps restera estival ce jeudi en région.

Le temps restera estival ce jeudi en région. (©Photo d’illustration)

Ce jeudi, les conditions météorologiques ne vont pas évoluer. Le temps quasi estival se poursuit sur l’ensemble de la région, avec un soleil radieux. On notera toutefois la présence de quelques passages nuageux d’altitude sous forme de voile, sans rien enlever à l’impression de beau temps.

Un léger mistral soufflera sur une bonne moitié Est du département du Gard, avec des rafales avoisinant généralement les 35 km/h. Dans les plaines intérieures du département de l’Hérault, il s’agira là aussi d’un faible vent de terre, du moins jusqu’en début d’après-midi.

Chaleur dans les terres

C’est une brise marine qui prendra ensuite le relais sur les littoraux et les basses plaines en cours d’après-midi, en soufflant jusqu’à 45 km/h en rafales en toute fin de journée. Comme souvent, elle aura pour effet de tempérer l’atmosphère sur les secteurs proches des littoraux, en limitant la hausse du mercure.

C’est donc dans l’intérieur des terres, entre les plaines et le piémont du relief qu’il fera le plus chaud ce jeudi. Il fera déjà très doux au lever du jour avec souvent 14°C à 17°C entre Béziers, Montpellier et Nîmes, puis rapidement près de 20°C en milieu de matinée.

Dans l’après-midi, il fera 23°C à 25°C en bordure littorale, 25°C à 27°C en plaine intérieure voire même jusqu’à 28°C près de Bédarieux et de Nîmes. Des températures annoncées sous abri, c’est à dire à l’ombre et sans surexposition au soleil, comme peuvent l’être les thermomètres de terrasses ou de véhicules.  

> Nous fêterons les Didier.

Carte des températures maximales prévues ce jeudi 23 mai.

Carte des températures maximales prévues ce jeudi 23 mai. (©Agate Météo)

Europe et région soutiennent l’agroalimentaire. 12 Millions d'€ à l’abattoir Ronsard Bignan

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De gauche à droite : Louis Morio, maire de Bignan, Philippe Vernet, directeur général du groupe Ronsard, Alain Le Page, directeur du site, Raymond Le Brazidec, conseiller régional, Henri Le Corf, adjoint au maire de Bignan, ancien patron de l’agroalimentaire et Grégoire Super, vice-président de Centre Morbihan Communauté, chargé des affaires économiques…

De gauche à droite : Louis Morio, maire de Bignan, Philippe Vernet, directeur général du groupe Ronsard, Alain Le Page, directeur du site, Raymond Le Brazidec, conseiller régional, Henri Le Corf, adjoint au maire de Bignan, ancien patron de l’agroalimentaire et Grégoire Super, vice-président de Centre Morbihan Communauté, chargé des affaires économiques… (©Jean-Michel Fournier)

12 Millions d’euros, c’est la somme totale que prévoit d’investir Ronsard pour moderniser son outil de travail de Bignan, et coller davantage au marché, avec le soutien de l’Europe et de la Région Bretagne
Spécialiste de l’abattage de volaille, unité du groupe Triskalia et Eureden (mariage D’Aucy/Triskalia), Ronsard, c’est aujourd’hui un groupe comprenant sept sites industriels, implantés au coeur des principales régions avicoles françaises : Bretagne, Sud Ouest, Orléanais, Bresse.
Des outils de transformation performants comme celui de Bignan bien sûr, spécialisé dans l’abattage et la transformation de poulet, dinde et la conception de produits élaborés cuits, mais également ceux de Le Faouët (56), Jouy (Ille-de-France), Losse (Landes), Saint-Jean-de-Reyssouse (Ain-Bresse) et deux autres outils ; l’un à Salavre (poulet label) et l’autre à Bourg-en-Bresse (transformation, distribution vers l’hôtellerie, la restauration…).

« En phase avec les attentes sociétales »

« Le groupe Ronsard génère un chiffre d’affaires de 185 millions d’euros et emploie sur l’ensemble de ses sites 900 salariés (500 à Bignan), » souligne Philippe Vernet, directeur général du groupe depuis début 2018, entouré de son directeur de site Alain Le Page et de plusieurs élus du secteur.
Spécialiste de l’agroalimentaire, ayant fait ses armes aussi bien en volaille qu’en bovin ou dans le lait – l’international pour Lactalis par exemple- Philippe Vernet entend plus que jamais développer son activité, « notamment dans le cuit et les produits de service, et cela, pour être en phase avec les attentes sociétales, » explique-t-il.

« Nous travaillons à nous différencier »

Le chef d’entreprise souligne ne pas vouloir se battre sur un marché essentiellement tenu par des groupes, pour certains internationaux, mais offrir de nouvelles opportunités de consommation. « Nous travaillons à nous différencier, en apportant des produits répondant aux souhaits de nos clients ».
Le concept mis en place s’intitule « Planète positive ».

« Il se détermine par une réelle volonté des acteurs; amont et aval, de favoriser des produits de qualité, en lien avec le bien être animal, au travers d’une souche de poulet à croissance lente. Une souche spécifique, plus résistante… et élevée sans antibiotiques ».

Un poulet standard atteint souvent le poids de 1,800 kg en 28 jours. Le poulet à croissance lente « Planète positive » atteindra ce même poids en 42/44 jours.
Pour répondre à cette exigence de croissance lente et de croissance sans antibiotiques, l’élevage se voit forcément impacté puisque le nombre de mètres carrés attribués aux poulets doit augmenter, la taille des bâtiments d’élevage doit être revue à la hausse, la conception même des bâtiments… ça c’est pour l’aspect élevage. Diverses aides peuvent être octroyées par la Région dans le cadre des constructions, réhabilitations de bâtiments d’élevage.
Côté abattage et transformation, la mise en place de cette démarche implique de créer une véritable adéquation entre les outils industriels et le développement souhaité.

«Renforcer notre positionnement»

 » Au sein de l’abattoir, nous avons investi 5 millions d’euros en 2018, sur la partie produits cuits. D’importants travaux ont été menés pour moderniser notre outil de travail, augmenter la capacité de production… » précise Alain Le Page.
« Aujourd’hui, il reste encore, un certain nombre d’investissements à réaliser : un programme de 7 millions d’euros va venir compléter celui déjà engagé, appuie Philippe Vernet. Cette démarche volontaire va nous permettre de renforcer notre positionnement sur le marché national, tout en assurant la pérennité de notre outil de travail. On cultive la différence pour marquer notre empreinte. »

« L’Europe, au cœur de nos territoires »

Europe et Région viennent en aide aux éleveurs et aux outils d’abattage et de transformation, au travers de diverses subventions dont celles générées par le Pass compétitivité IAA (Industrie Agro-Alimentaire) mis en place par la Région.
« Il s’agit d’un soutien aux investissements matériels de production ayant pour objectif de renforcer la compétitivité de l’entreprise, améliorer les conditions de travail des salariés(es), renforcer l’efficacité énergétique, accroître la préservation de l’environnement ou renforcer la qualité des aliments, » cite Raymond Le Brazidec, conseiller régional, n’oubliant pas de rappeler l’importance des fonds accordés par l’Europe.

« Les fonds européens sont au cœur de la vie de nos territoires, »

indique Raymond Le Brazidec.

« Sur le dossier Ronsard, la Région apporte 600 000 € d’aides et l’Europe (Feader) pas moins de 677 000€ pour cette première tranche. Pas rien ! » lance le conseiller régional, citant, « les aides européennes de 380 millions d’€ accordées à la Bretagne (+ d’1 M d’€ par exemple pour Liger, Locminé), à mettre en parallèle avec le budget de la Région d’1 milliard 6 ».

Se réapproprier le marché national

Le Pass compétitivité IAA a pour objectif (en lien avec le plan volaille) offre aux éleveurs, abatteurs et transformateurs bretons, la possibilité de se réapproprier le marché national, grâce à des outils modernes favorisant un certain confort pour l’éleveur, de meilleures condition sde vie pour les animaux… et des économies d’énergie.
Le parc « bâtiment d’élevage » doit absolument être restauré, repensé, modernisé… (jusqu’à 25% d’aides pour un bâtiment neuf), des garanties de prêt peuvent être accordées aux jeunes agriculteurs…Autant d’actions innovantes en direction de la filière volailles pour lui permettre de redorer son blason.
J.-M. F.

Seine-et-Marne. Record d'entrées au musée de la préhistoire

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 Le musée de Préhistoire a été inauguré en 1981

Le musée de Préhistoire a été inauguré en 1981 (©Musée de Préhistoire )

Hôte de l’exposition Évolution jusqu’à la fin du mois de septembre, le musée de préhistoire a comptabilisé près de 3 500 entrées au cours du mois d’avril dernier, un record et une augmentation de 30 % par rapport au mois d’avril 2017 (le musée était fermé pour travaux en avril 2018).

Dans un communiqué, le département de Seine-et-Marne, propriétaire du musée explique que « la fréquentation du musée de préhistoire en 2019 (près de 10 000 visiteurs depuis janvier) est à ce jour a meilleure qu’il n’ait jamais connue ».

Soupçons d'escroquerie dans une clinique près de Toulouse : ce que l'on sait

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Plusieurs médecins et le directeur de la clinique privée d'Occitanie de Muret (Haute-Garonne) près de Toulouse, ont été placés en garde à vue, mardi 21 mai 2019, après une plainte déposée par la clinique.

Plusieurs médecins et le directeur de la clinique privée d’Occitanie de Muret (Haute-Garonne) près de Toulouse, ont été placés en garde à vue, mardi 21 mai 2019, après une plainte déposée par la clinique. (©Capture d’écran / Google street view)

On en sait un peu plus, mercredi 22 mai 2019, dans l’affaire qui touche la clinique privée d’Occitanie de Muret (Haute-Garonne), près de Toulouse. Mardi 21 mai, huit médecins, ainsi que le directeur de l’établissement, ont été placés en garde à vue, soupçonnés d’escroquerie et de dissimulation de revenus. 

Lire aussi : Des médecins et le directeur d’une clinique soupçonnés d’avoir escroqué 300 000 €, près de Toulouse

Une plainte déposée par le groupe

Les informations recueillies par Actu Toulouse permettent d’attester que l’enquête a été ouverte suite à une plainte pénale, déposée par la clinique elle-même pour des faits remontant à il y a plus de quatre ans. L’actuel directeur était déjà en poste à l’époque, ayant pris ses fonctions en 2009.

L’enquête vise des remplacements ponctuels de médecins anesthésistes-réanimateurs qui, aujourd’hui, ne travaillent plus dans l’établissement, par des praticiens étrangers qui n’auraient pas été habilités à exercer en France, faute de diplômes suffisants. Or, la Sécurité sociale a tout de même payé la clinique, alors que planent des soupçons de travail dissimulé.

Le trop-plein perçu serait de l’ordre de 300 000€ et aurait été versé sur le compte d’une société à laquelle s’intéressent les enquêteurs, mais qui n’existerait plus aujourd’hui, ajoute La Dépêche. Le quotidien précise par ailleurs que des praticiens étrangers feraient partie des gardés à vue. 

Le groupe Elsan et le directeur « collaborent »

De son côté, le groupe Elsan (qui détient la clinique de Muret), contacté par Actu Toulouse, assure « collabore[r] avec l’autorité judiciaire dans le cadre de l’enquête en cours » tout comme le directeur de l’établissement « qui participe à l’enquête depuis le dépôt de plainte ». 

Cherbourg : 1 000 € offerts pour que le jeune Lylian rencontre Tony Parker

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<I>L'association rêve a reçu un chèque de 1 000,00 € qui permettra à Lylian de réaliser son rêve : rencontrer le basketteur Tony Parker</I>

L’association rêve a reçu un chèque de 1 000,00 € qui permettra à Lylian de réaliser son rêve : rencontrer le basketteur Tony Parker  (©Julien LUCAS)

L’association Rêves Manche offre la possibilité à un enfant gravement malade de réaliser un rêve.

Lire aussi : Retour en images sur le trail de Cherbourg-en-Cotentin

Dans ce cadre, l’association a reçu le lundi 13 mai un chèque de 1 000 €. Une somme qui représente la moitié des bénéfices obtenus suite à la 7e édition du Trail de Cherbourg-en-Cotentin, organisée par l’Amicale sportive Bowling Cherbourg le 17 mars dernier. Une manifestation qui avait réuni pas moins de 200 participants.

Cette somme conséquente contribuera à la réalisation du rêve du petit Lylian : celui de rencontrer le célèbre basketteur Tony Parker.

Lire aussi : Il va courir 50 kilomètres pour réaliser le rêve de Célia, gravement malade et fan de Kendji Girac

Gérard Couillard, président de l’association Rêves Manche commente : 

Lylian est un grand passionné de basket. Nous remercions vraiment l’Amicale sportive Bowling Cherbourg de nous aider à financer son rêve grâce à cette somme. Nous sommes très proches de l’Amicale. C’est un partenaire fidèle. 

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