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Abbeville. Magic System en concert gratuit le 29 juin

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Le groupe Magic Sytem devrait mettre une belle ambiance 
le 29 juin en soirée

Le groupe Magic Sytem devrait mettre une belle ambiance le 29 juin en soirée

Après Chico et les Gypsies en 2017 puis Amir avec MB14, Monsieur Madame l’année dernière, les concerts de l’été reviennent avec une 3e édition le samedi 29 juin à partir de 20h sur le boulevard Vauban.

L’ambiance sera à n’en pas douter festive avec les concerts de Magic System, Generation Teens (ex Kids United et The Voice Kids) et Les Petites Canailles.

Lire aussi : Abbeville. Une saison culturelle riche avec des grandes têtes d’affiche

À partir du jeudi 27 juin dès 18h la voie Est du boulevard Vauban (celle de l’esplanade) sera fermée pour permettre aux 2 équipes du service Insertion d’installer les barrières. Le samedi 29 juin : à 18h, le boulevard Vauban sera complètement fermé, ainsi que la rue Edouard Branly et la rue du Champ de Mars. Ouverture des barrières pour les spectateurs à 18h30. Pour la sécurité de chacun, une fouille est organisée à l’entrée de la zone. Tout objet susceptible de servir de projectile, de constituer une arme ou de mettre en péril la sécurité du public sera confisqué et déposé dans l’un des 3 chalets installés à l’entrée.


La Roche-sur-Yon : le chantier des 24 maisons toujours au point mort

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Une nouvelle réunion de chantier est programmée en juillet pour les futurs propriétaires des 24 maisons du quartier de la Gare. (©Archives)

Une nouvelle réunion de chantier est programmée en juillet pour les futurs propriétaires des 24 maisons du quartier de la Gare. (©Archives)

Nouveau contretemps sur le chantier des 24 maisons de l’opération Casa’ Ldéa sur le quartier de la gare, à La Roche-sur-Yon.

Après avoir vu les travaux stoppés suite à la défection du maçon en mars 2019, les futurs propriétaires ont été informés par le promoteur Podeliha, que le processus de consultation avait pris du retard :

« Les niveaux d’avancement étant différents, la maîtrise d’œuvre étudie les meilleures solutions pour garantir la pérennité de ces ouvrages. »

Lire aussi : La Roche-sur-Yon : un chantier stoppé pour 24 maisons individuelles

Résultat, la réunion prévue en juin est reportée au mois de juillet. Date à laquelle le promoteur espère pouvoir fournir à chaque acquéreur, un échéancier des travaux et des dates de livraison.

Une rencontre vendredi 28 juin

Contactés, les membres du collectif des futurs propriétaires (21 propriétaires sur 24) sont inquiets. Contrairement à ce qui avait été promis, l’un d’entre eux n’a reçu aucune proposition de relogement. Un autre, logé chez son fils depuis un an, envisage de demander un autre logement. De quoi rendre encore plus difficile une communication déjà mal engagée.

Le collectif organise vendredi 28 juin, à 18 heures, sur le site du chantier, un apéritif et invite les élus yonnais et les commerciaux de Procivis à une rencontre afin de faire le point sur les actions à mener. L’occasion, aussi, de recenser les personnes en difficulté.

Canicule. Où trouver un peu de fraîcheur en pays d'Argentan ?

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Au bord du lac de Rabodanges (commune de Putanges-Le-Lac)

Au bord du lac de Rabodanges (commune de Putanges-Le-Lac) (©Le Journal de l’Orne)

Les températures dépassent allègrement les 30°C ce jeudi 27 juin 2019 après-midi en Pays d’Argentan. Et ne devraient guère baisser avant dimanche, puisque Météo France prévoit des maximales sur l’Orne à 35 °C vendredi et 37°C samedi.

Le Journal de l’Orne vous a trouvé quelques idées (la liste est loin d’être exhaustive) pour vous rafraîchir à l’extérieur de chez vous.

Lire aussi : Canicule. L’Orne passe en vigilance orange

Pas de baignade

A Argentan, ce groupe de copains est venu chercher un peu de fraîcheur près de la cascade du moulin.

A Argentan, ce groupe de copains est venu chercher un peu de fraîcheur près de la cascade du moulin. (©Le Journal de l’Orne)

Vous pensiez piquer une tête au centre aquatique ? Il est fermé pour entretien et ne rouvrira que le 1er juillet.

Ce jeudi après-midi, Chibre, Mamadou, Marouann, Mehemoud, Thibault, Zepekinio et leurs copains se seraient bien trempé les pieds face à la cascade du moulin, près des Pâtures, au Trou Bourgine. « Mais c’est interdit. Ce n’est pas normal. C’est une ancienne piscine, on devrait pouvoir si baigner », observe l’un d’eux.

Ce n’est pas plus autorisé dans le parc des Pâtures, voisins, où la police municipale fait des rondes.

Lire aussi : Entre stages et activités nautiques, le PL canoë-kayak anime l’été à Argentan

Sieste à l’ombre

La halle du clos Menou, à Argentan, avec un toit, de la verdure, des bancs, et un courant d'air bienvenu.

La halle du clos Menou, à Argentan, avec un toit, de la verdure, des bancs, et un courant d’air bienvenu. (©Le Journal de l’Orne)

Mais vous pouvez toujours vous installer à l’ombre des arbres du parc de la médiathèque d’Argentan. Ou sous la halle du clos Menou (derrière le garage Citroën) qui offre un toit et quelques courants d’air bienvenus ; avec ses nombreux bancs, on peut même y pique-niquer.
C’est un des lieux de départ de ce sentier d’Au fil de l’Orne, jusqu’à La Gravelle.

Mesnil-Glaise et son aire de pique-nique, à Serans (commune d'Écouché-les-Vallées)

Mesnil-Glaise et son aire de pique-nique, à Serans (commune d’Écouché-les-Vallées) (©Le Journal de l’Orne)

On peut y faire une sieste au bord de l’eau comme au plan d’eau de la Noé et aux Pâtures à Argentan, à l’étang du Bourg-Saint-Léonard, au déversoir de Goulet (commune de Monts-sur-Orne, à Mesnil-Glaise (Serans), La Courbe (communes d’Écouché-les-Vallées), Putanges, la Villette (Ménil-Jean), au lac de Rabodanges (communes de Putanges-le-Lac), pour n’en citer que quelques-uns. 

Lire aussi : Lac de Rabodanges à Putanges-le-Lac : la baignade démarrera à l’été 2020

Aire de pique-nique à l’ombre, près de l’Orne, à La Villette, à Menil-Jean, (commune de Putanges le Lac).

Aire de pique-nique à l’ombre, près de l’Orne, à La Villette, à Menil-Jean, (commune de Putanges le Lac). (©Le Journal de l’Orne)

Promenade

La motte castrale, à Saint-Eugénie, à Silly-en-Gouffern (commune de Gouffern-en-Auge.

La motte castrale, à Saint-Eugénie, à Silly-en-Gouffern (commune de Gouffern-en-Auge. (©Archives Le Journal de l’Orne)

Si vous ressentez le besoin de bouger malgré tout, les chemins ombragés ne manquent pas dans la forêt de Gouffern, ou au Vaudobin et les Gorges du Meillon (Guêprei)…

Les soldes au bon moment

L’été arrive brusquement au moment des soldes et certains magasins ont la clim. Ils vont peut-être tirer leur épingle du jeu.

Pause fraîcheur

La Maison des dentelles dans le parc de la Noé, à Argentan.

La Maison des dentelles dans le parc de la Noé, à Argentan. (©Archives Le Journal de l’Orne)

Vous pouvez aussi vous poser dans un bar le temps d’une boisson fraîche (en évitant l’alcool déconseillé par ces temps de canicule). Vous attarder dans les rayons surgelés des grandes surfaces. Les églises, les musées (comme la Maison de la dentelle d’Argentan) sont des lieux offrant aussi généralement de la fraîcheur.

Eure-et-Loir : La canicule perdure jusqu'à dimanche

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S'hydrater, se reposer à l'ombre, éviter de s'exposer inutilement au soleil et à la chaleur.

S’hydrater, se reposer à l’ombre, éviter de s’exposer inutilement au soleil et à la chaleur. (Photo d’illustration – ©L’Action Républicaine)

Depuis, lundi 24 juin 6h, la préfecture d’Eure-et-Loir a placé le département en vigilance jaune canicule. Les températures relevées sont exceptionnelles, le pic est attendu pour samedi 29 juin 2019, avec 37 degrés.

Ainsi de nombreuses manifestations ou événements sportifs sont annulés, à Nogent-le-Rotrou, à Senonches, comme partout en France. La balade nature organisée par le Conservatoire des espaces naturels de la région Centre-Val de Loire, prévue samedi 29 juin 2019 à l’étang de l’Isles à Senonches n’aura pas lieu.

« L’entraînement des U15 de ce vendredi 28 juin est annulé en raison de la canicule », indique l’AS Nogent-le-Rotrou Football. Mais également la déchetterie nogentaise et son personnel souffrent des fortes chaleurs « En raison des fortes chaleurs, la déchetterie de Nogent-le-Rotrou sera exceptionnellement fermée samedi 29 juin à partir de 12h15. Nous vous remercions de votre compréhension. »

Le lendemain, dimanche, les indications du thermomètre seront dans les moyennes de saison. En effet, Météo France prévoit 29°, puis environ 25 dans la semaine. La mairie a installé le brumisateur place Wallace, permettant de profiter des bancs de l’ombre et de la fraîcheur.

Plan canicule

La ville de Nogent-le-Rotrou rappelle que le Centre communal d’action sociale tient à jour le registre communal du « plan canicule » pour les personnes de 65 ans et plus, les personnes de 60 ans et plus inaptes au travail et les personnes handicapées de 18 ans et plus. Toutes les personnes inscrites sur le registre recevront un appel d’un agent du CCAS afin de s’assurer que tout va bien, pour leur rappeler les conseils à suivre.

Les inscriptions auprès du CCAS se font sur place : Centre communal d’action sociale – 71, rue Saint-Hilaire, comme Par téléphone, au 0237520248 du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 17 h 30.

Une des cheminées de Petroplus n'a finalement pas été détruite, près de Rouen

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Une des quatre cheminées de l'ancienne raffinerie de Petroplus est restée debout malgré les explosifs, jeudi 27 juin 2019.

Une des quatre cheminées de l’ancienne raffinerie de Petroplus destinée à la destruction est restée debout, jeudi 27 juin 2019. (©RT/76actu)

C’est un bout de l’histoire industrielle de Rouen (Seine-Maritime) qui a disparu sous les yeux de quelques curieux, souvent d’anciens salariés. Certaines cheminées de l’ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne ont été détruites par le propriétaire du site, le groupe Valgo, jeudi 27 juin 2019. Cependant, une cheminée a gardé toute sa hauteur à la grande surprise du public. « Ce n’est pas une erreur », selon Valgo.

« Pour des raisons techniques »

Quatre cheminées de l’ex Petroplus devaient être détruites, jeudi. Seulement, une est restée debout. « C’est la vieille qui se rebiffe », lâche un ancien salarié venu immortaliser l’instant avec son smartphone, en parlant de son ancienne maison. Selon la communication de Valgo, l’acte était volontaire :

C’est bien quatre cheminées qui devaient exploser, mais au dernier moment, une d’entre elles n’a pas été détruite pour des raisons techniques.

Les raisons ne nous ont pas été avancées. La préfecture de Seine-Maritime indique pour sa part que le site de Petroplus est « sécurisé ». Cette cheminée, qui a survécu à l’assaut des explosifs, devrait être mise à terre dans un second temps.

Cette ancienne raffinerie ouverte en 1929 a cessé son activité en 2013. Depuis 2014, le groupe Valgo est chargé de dépolluer le site. D’ici 2023, Valgo s’est engagée à créer 1 000 emplois sur cette future zone industrielle.

Calvados : la Préfecture interdit la baignade sur le littoral jusqu'à vendredi

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La Préfecture du Calvados a interdit la baignade sur les plages du littoral ce jeudi 27 juin 2019.

La Préfecture du Calvados a interdit la baignade sur les plages du littoral ce jeudi 27 juin 2019. (©Le Pays d’Auge)

Ce jeudi 27 juin 2019, la Préfecture du Calvados a décidé d’interdire la baignade sur les plages du département. Cette décision a été prise pour deux raisons : 

  • Les conditions (vents, courants …)
  • La très importante fréquentation des plages

Plusieurs interventions 

Pendant la journée, les sapeurs-pompiers du Calvados et les sauveteurs ont été mobilisés à plusieurs reprises sur la côte pour des baigneurs en mer en difficulté

A Trouville-sur-Mer, sept personnes ont été secourues en 15 minutes. Notamment une dame âgée de 59 ans qui se trouvait en très grande difficulté.

A Trouville-sur-Mer, les sauveteurs du poste de secours sont toujours en intervention.

A Trouville-sur-Mer, les sauveteurs du poste de secours sont toujours en intervention. (©Le Pays d’Auge)

A Villers-sur-Mer où il n’y a pas de surveillance, la Ville a décidé de prendre un arrêté pour fermer la plage jusqu’au samedi 29 juin 2019, jour marquant le début de la surveillance de l’été. 

Grande Guerre. Portrait. Infortuné Émile Saint-Gille

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Emile Fortuné Saint-Gille, décédé quelques mois après son retour d captivité.

Emile Fortuné Saint-Gille, décédé quelques mois après son retour d captivité. (©Collection familiale)

Blessé trois fois, fait prisonnier à Verdun en 1916, marié le 27 janvier 1919, à son retour de captivité, Émile Saint-Gille, ancien élève de l’École Primaire Supérieure d’Elbeuf, est décédé le 23 juin 1919, sans avoir la joie de connaître son fils.

Aîné d’une fratrie de six enfants, Émile Fortuné Saint-Gille (sans S, son père l’ayant perdu à la naissance à la suite d’une erreur de l’état-civil !) voit le jour le 21 septembre 1893 à Caudebec-lès-Elbeuf, au 22, rue Leriche. Suivront Berthe (1897-1900), Louise (1900-1966), René (1901-1978), Raymonde (1905-1967) et Robert (1907-1985). Son père, Auguste, et sa mère, Eugénie (née Brandt), mariés le 9 octobre 1890 à Caudebec-lès-Elbeuf, travaillent tous deux dans le textile, lui comme cardier et elle comme rentrayeuse.

Émile va à l’école Amiral Courbet toute proche. Bon élève, il décroche son certificat d’études primaires en 1904 et entre à l’École Primaire Supérieure d’Elbeuf. Il y côtoie des garçons comme Louis Denier, Henri Jörimann ou encore Henri Mallard (tous morts au cours de la Grande Guerre), qui deviendront instituteurs, à leur sortie de l’École normale de Rouen. Une formation qu’il ne suivra pas.

De Saint-Aubin à Bléville

Après avoir obtenu le brevet élémentaire en 1909 puis le certificat d’études primaires supérieures en 1910, a-t-il échoué au concours d’entrée ? Toujours est-il qu’il débute, à 18 ans révolus (l’âge minimum requis) comme instituteur « auxiliaire* » à l’école de Saint-Aubin-jouxte-Boulleng (aujourd’hui Saint-Aubin-lès-Elbeuf) en 1911. Il y reste deux ans. La seconde année, il est également gardien de but titulaire de l’équipe fanion du CASA (Club Athlétique Saint-Aubinois), qui s’adjuge cette année-là le titre de champion de Haute-Normandie de 3e série (6-1 en finale face à Graville) et gagne sa place en 2e série.

Emile Saint-Gille (au centre en haut) avec l'équipe du CASA en 1912-1913. Deux autres joueurs sont morts pendant le conflit : Emile Vaguet (au centre en bas) et Henri Lebourg  (en bas à droite).

Emile Saint-Gille (au centre en haut) avec l’équipe du CASA en 1912-1913. Deux autres joueurs sont morts pendant le conflit : Emile Vaguet (au centre en bas) et Henri Lebourg (en bas à droite). (©DR)

À la rentrée de 1913, il est nommé instituteur « stagiaire » à l’école de Bléville (commune ancienne rattachée au Havre en 1953). Pour peu de temps puisqu’il part effectuer son service militaire le 28 novembre 1913, au 5e RI, le régiment d’infanterie de Falaise.

carte postale envoyée par Émile Fortuné Saint-Gille à ses parents le 6 décembre 1914. La carte postale contient, au recto, sa photo en militaire (celui à l'arrière-plan). Le texte du verso est le suivant : « Chers parents. Je reçois à l'instant d'un copain qui revient de Paris ma photographie alors qu'avant la mobilo, je prenais à Paris la garde au pont des Batignolles. Dans l'espoir de vous revoir en chair et en os croyez à mon meilleur souvenir. Émile ». Cela montre comment les cartes postales, censées représenter la guerre, pouvaient être manipulatrices puisque le cliché semble bel et bien avoir été pris encore en temps de paix !

carte postale envoyée par Émile Fortuné Saint-Gille à ses parents le 6 décembre 1914. La carte postale contient, au recto, sa photo en militaire (celui à l’arrière-plan). Le texte du verso est le suivant : « Chers parents. Je reçois à l’instant d’un copain qui revient de Paris ma photographie alors qu’avant la mobilo, je prenais à Paris la garde au pont des Batignolles. Dans l’espoir de vous revoir en chair et en os croyez à mon meilleur souvenir. Émile ». Cela montre comment les cartes postales, censées représenter la guerre, pouvaient être manipulatrices puisque le cliché semble bel et bien avoir été pris encore en temps de paix ! (©DR)

Neuf mois plus tard, c’est la guerre. Blessé le 23 août 1914 à Charleroi, en Belgique (fracture de l’humérus droit), il retourne au front une fois guéri. Blessé une deuxième fois, le 17 décembre 1914, par balle, à Mametz (Somme), il y laisse une partie de son index droit.

Neuf mois passent et il rejoint le centre d’instruction de Joinville-le-Pont en vue d’être aspirant. Nommé à ce poste le 1er janvier 1916, il repart au combat, toujours avec le 5e RI. Jusqu’au 1er juin 1916, date à laquelle il est blessé une troisième fois, à Douaumont, lors de la bataille de Verdun, en même temps qu’il est fait prisonnier.

Interné deux ans et demi à Königsbruck

Interné à Königsbruck, il est rapatrié le 9 janvier 1919. Revenu en France sans être pour autant rendu à la vie civile, il épouse peu de temps après, le 27 janvier à Nogent-sur-Marne, Jeanne Depontaillier, quatre ans plus jeune que lui. « Je suppose qu’ils s’étaient rencontrés à Paris, au début de la guerre, confie Anne-Marie Saint-Gille, sa petite-fille. Je sais qu’ils étaient fiancés lorsqu’il a été fait prisonnier à Douaumont. Ma grand-mère était originaire de Reims, mais travaillait à Paris au ministère de la Guerre. Après la fin de la guerre, celui-ci est devenu ministère des Anciens combattants et veuves de guerre. Elle y a été employée jusqu’à sa retraite. »

Émile et Jeanne le jour de leur mariage, le 27 janvier 1919 à Nogent-sur-Marne.

Émile et Jeanne le jour de leur mariage, le 27 janvier 1919 à Nogent-sur-Marne. (©Collection familiale)

Un mois plus tard, le 24 février, il passe au 1er régiment de zouaves et, dans la foulée, le 1er mars, il est promu sous-lieutenant de réserve. Une nomination assortie d’avis élogieux de ses supérieurs : « Très bon sous-officier, il n’y a qu’à se louer de ses bons services » ou « Belle attitude au feu, très bien noté ».

Un fils posthume

Puis sa santé se dégrade, probablement des suites de maladie contractée en service, en l’occurrence les mauvais traitements subis durant sa captivité. Il entre le 21 juin 1919 à l’hôpital mixte de Saint-Germain-en-Laye, où il rend son dernier soupir, deux jours plus tard, à 8 h 45, succombant à une péritonite généralisée.

Toujours en 1919, le 9 octobre, à Reims, soit trois mois et demi après sa disparition, naît son fils, que sa veuve prénomme Émile. « Mon père (Émile fils) a grandi à Reims car mon arrière-grand-mère y habitait encore en 1919, rapporte Anne-Marie Saint-Gille. Cette femme était elle aussi institutrice, puis directrice d’école. Elle a élevé mon père lorsqu’il était enfant. Je crois que les contacts avec sa famille paternelle n’ont pas été nombreux (la distance ? Le fait que le mariage ait duré si peu ?). Toujours est-il que mon père a grandi quasi exclusivement dans sa famille maternelle, elle aussi marquée par l’enseignement. Il avait également un oncle directeur d’école primaire (un frère de ma grand-mère) et lui-même, s’il n’a pas été vers cette profession, avait un grand respect pour le métier d’instituteur, qu’avait exercé aussi son père. »

Enterré à Reims dans un caveau familial

À son décès, Émile Fortuné Saint-Gille a été inhumé provisoirement à Nogent-sur-Marne avant d’être enterré au cimetière de Reims, dans un caveau de famille gravé « Depontaillier – Saint-Gille ». Sa veuve, décédée le 26 février 1979, est enterrée auprès de lui. « Elle y tenait beaucoup, Elle n’avait jamais voulu se remarier et tenait beaucoup à conserver le nom de Saint-Gille. Cela dit, elle ne nous a pas tellement parlé de lui, il faut dire qu’elle a été mariée cinq mois, et veuve alors qu’elle venait d’avoir vingt-deux ans, ce qui est, du reste, emblématique de cette génération », poursuit Anne-Marie Saint-Gille, née en 1951 à Paris, où son père avait épousé Elisa Wisler, le 17 octobre 1946. Deux enfants sont nés de cette union, Christian, frère aîné d’Anne-Marie, ayant vu le jour en 1947, à Paris lui aussi.

Émile fils est décédé relativement jeune, à 64 ans, en 1983, à Villejuif. Notons pour l’anecdote, qu’il a lui aussi pratiqué le football, à l’adolescence, alors qu’il était revenu vivre chez sa mère, à Nogent-sur-Marne. En 1933-1934, il était licencié à l’Alsacienne-Lorraine de Paris !

« L’existence de mon père a été fortement marquée par les deux guerres mondiales : de sa naissance à sa propre expérience (il a été déporté). Et moi je fais des recherches sur la construction de la paix, notamment sur les pacifistes allemands de l’entre-deux-guerres », expliquait, il y a une dizaine d’années, Anne-Marie Saint-Gille, alors professeur en études germaniques à l’université Lumière – Lyon II.

Son nom gravé sur aucun monument

Ayant quitté Caudebec-lès-Elbeuf bien avant la guerre, Émile Fortuné Saint-Gille, bien qu’ayant la mention « mort pour la France », ne figure sur aucun monument aux morts d’une commune : pas plus sur celui de sa ville natale (ce qui s’explique vu qu’il n’y habitait plus) que ceux de Nogent-sur-Marne ou de Reims (ces deux monuments ne comportant aucun nom).

La plaque du CASA, aujourd'hui disparue, sur laquelle figurait, au milieu de douze, le nom d'Emile Saint-Gille.

La plaque du CASA, aujourd’hui disparue, sur laquelle figurait, au milieu de douze, le nom d’Emile Saint-Gille. (©DR)

La plaque du CASA, aujourd'hui disparue, sur laquelle figurait, au milieu de douze, le nom d'Emile Saint-Gille, à l'arrière plan sur cette photo d'un match humoristique au stade André-Roussel dans les années 1930.

La plaque du CASA, aujourd’hui disparue, sur laquelle figurait, au milieu de douze, le nom d’Emile Saint-Gille, à l’arrière plan sur cette photo d’un match humoristique au stade André-Roussel dans les années 1930. (©dr)

Son nom a néanmoins été gravé dans la pierre : sur deux plaques (celles de l’EPS et du CASA, hélas aujourd’hui disparues) et sur le monument de l’ancienne école normale de Rouen, dédié aux éducateurs. Paradoxal, puisqu’aujourd’hui, c’est le seul monument qui conserve sa trace… alors qu’il n’a pas été normalien !

Le monument de l'Ecole normale de Roue, dédié aux éducateurs.

Le monument de l’Ecole normale de Roue, dédié aux éducateurs. (©DR)

Seul, le monument de l'Ecole normale de Rouen, dédié aux éducateurs, conserve dans la pierre le nom d'Emile Saint-Gille.

Seul, le monument de l’Ecole normale de Rouen, dédié aux éducateurs, conserve dans la pierre le nom d’Emile Saint-Gille. (©DR)

* La durée du service militaire ayant été portée à trois ans, la Seine-Inférieure avait beaucoup de soucis pour recruter de jeunes hommes. Le recours aux intérimaires était donc très fréquent. Titulaire du certificat d’études primaires supérieures, Émile Saint-Gille pouvait y prétendre. À 18 ans révolus, il a donc été recruté comme auxiliaire à l’école de Saint-Aubin. Au bout de deux ans, il a changé de statut pour devenir stagiaire, l’étape suivante vers la titularisation (deux ans de stage assortis de l’obtention du CAP).

Football : à Saint-Nazaire, le Snaf attend son mystérieux investisseur de Madagascar

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M. Lala est entré au Snaf par l'entremise de Jonathan Joseph-Augustin, éducateur au club

M. Lala est entré au Snaf par l’entremise de Jonathan Joseph-Augustin, éducateur au club

M. Lala. Depuis une quinzaine de jours, ce nom (ou plutôt prénom) est sur toutes les lèvres dans le milieu du football à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Mais qui est donc Lalanirina Razanajatovo, ce mystérieux investisseur de Madagascar prêt à renflouer les caisses vides du Saint-Nazaire Atlantique football ?

À l’heure actuelle, personne ne le sait puisque l’homme d’affaires de 55 ans, qui vit partiellement à Paris, a déjà posé deux lapins au club nazairien : samedi 22 juin lors de l’assemblée générale, puis le mardi suivant lors de la tenue du conseil d’administration. M. Lala est attendu ce vendredi à 16 h 30 en mairie de Saint-Nazaire pour expliquer son projet devant les dirigeants et la direction sportive de la Ville. Alors jamais deux sans trois ?

Le temps presse car le Snaf doit montrer patte blanche à la Commission régionale de contrôle et de Gestion de la Ligue Atlantique de football s’il ne veut pas voir son équipe première rétrogradée en Régionale 1.

Quel déficit ?

À l’heure actuelle, difficile d’évaluer le déficit réel. Le club s’en remet à l’expert-comptable qui doit clôturer les comptes au 30 juin. Mathieu Baholet, l’ex-président, évoquait un décalage de trésorerie de l’ordre de 105 000 €. Un chiffre sous-estimé selon la nouvelle équipe dirigeante. Les 250 000 € qui circulent sur les réseaux sociaux ? Un chiffre

complètement farfelu

pour Daniel Noblet, qui se charge des relations avec la presse.

Lire aussi : Poussé vers la sortie, Mathieu Baholet claque la porte du Saint-Nazaire Atlantique football

Le fils de Robert Ouary, figure du club décédé récemment, a déjà fait un don de 30 000 € qui a permis de régulariser les salaires impayés des joueurs et du staff technique. Ce n’est pas le cas des primes et indemnités kilométriques qui n’ont pas été versées depuis le début de l’année 2019. Au bas mot environ 50 000 €.  Daniel Noblet le promet.

Elles seront réglées.

250 000 € injectés ?

Le Snaf s’attend encore à toucher quelques liquidités. Au moins 30 000 € de l’Afdas, l’Organisme paritaire collecteur agréé, pour le centre de formation BJEPS créé cette année. Il espère également récupérer 15 000 € de partenariat privé non perçu. Insuffisant pour colmater la brèche sans l’apport de M. Lala qui serait prêt à injecter autour de 250 000 € dans un premier temps.

Au club, on se veut résolument confiant, s’appuyant sur une lettre d’intention écrite par l’investisseur et lue par Jonathan Joseph-Augustin. C’est l’ancien joueur pro, éducateur au club depuis trois ans, qui a joué les entremetteurs. M. Lala, qui sera (s’il vient) intronisé président, viendrait avec un directeur financier dans ses bagages. Et un projet très (trop ?) ambitieux.

Une montée de l’équipe première en National 2 est espérée dès la fin de saison prochaine. Une accession en National, l’antichambre du monde professionnel est envisagée d’ici 5 ans.

En parallèle, la nouvelle équipe dirigeante travaille sur une réorganisation interne, avec deux objectifs majeurs. Primo : éviter que l’équipe 1 prenne trop de place (45 % du budget global cette saison).

Il ne faut pas oublier qu’il y a encore 750 licenciés derrière.

Secondo : revoir l’organisation de la formation.

L’idée est de restructurer le club comme il l’était au début du Snaf, en évitant l’élitisme au niveau des catégories de jeunes.

Rassurer les parents

Malgré les interrogations qui subsistent, Daniel Noblet se veut rassurant.

Le principal c’est de rassurer les parents, leur dire qu’on travaille et que l’accueil de leur enfant va encore s’améliorer.

 


Pays de Sablé-sur-Sarthe. Canicule : comment s'organisent l'hôpital et les maisons de retraite

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Les soignants et des bénévoles sont mobilisés dans les maisons de retraite de Sablé-sur-Sarthe et de La Flèche.

Les soignants et des bénévoles sont mobilisés dans les maisons de retraite de Sablé-sur-Sarthe et de La Flèche. (©Photo d’illustration (Le Républicain Lorrain))

Le plan canicule est activé en Sarthe depuis mardi 24 juin 2019. Fort de l’expérience de 2003, le Pôle Santé Sarthe et Loir (PSSL) du Bailleul qui gère à la fois l’hôpital et les maisons de retraite de Sablé-sur-Sarthe et de La Flèche, a anticipé le dispositif à mettre en place. 

A l’hôpital, qui n’est pas climatisé, 200 ventilateurs tournent non-stop.

Le hall et les blocs opératoires ont la clim », précise Bénédicte Coconnier, chargée de communication du PSSL. 

Par ailleurs, les soignants « identifient les personnes à risque et viennent plus régulièrement dans leurs chambres ». 

Lire aussi : La canicule se poursuit en Sarthe ce jeudi 27 juin : quelques conseils pour y faire face

Repas froids le soir

Les stocks d’eau ont été renforcés. Des bouteilles et des brumisateurs sont distribués. 

Nous avons aussi adapté la nourriture. Des repas froids sont distribués tous les soirs, que ce soit à l’hôpital, dans les Ehpad ou au foyer ». 

Les employés les plus exposés à la chaleur : ceux qui travaillent à la blanchisserie par exemple « sont autorisés à porter des tee-shirt ». Les jardiniers de leur côté ont vu leurs horaires adaptés. « Ils commencent plus tôt le matin ».

Pas d’affluence aux Urgences

La canicule n’a pour le moment pas entraîné d’affluence aux Urgences. 

« En général, l’affluence commence après cinq jours de canicule. Là, ça ne devrait pas être le cas ». 

Des bénévoles pour aider à emmener les résidents dans les salles climatisées

Dans les maisons de retraite, les 275 résidents de Sablé et les 138 de La Flèche sont descendus tour à tour dans des pièces climatisées. Mais les soignants ne sont pas assez nombreux pour assurer cette tâche supplémentaire.

Les services d’animation ont été fermés pour pouvoir libérer du personnel et dès lundi soir, nous avons fait appel aux bénévoles qui interviennent régulièrement dans nos structures ».

 Entre mercredi et vendredi, huit bénévoles sont mobilisés pour accompagner les résidents dans les salles climatisées. 

Les soignants 

Sécurité routière. Après Chevry-Cossigny et Chailly-en-Bière, de nouveaux radars tourelle seront déployés en Seine-et-Marne

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Un nouveau radar dit « tourelle » a été installé entre Chailly-en-Bière et Barbizon

Un nouveau radar dit « tourelle » a été installé entre Chailly-en-Bière et Barbizon (©La Rep 77/F.R)

Les installations de radars-tourelle  ont commencé et vont se poursuivre en Seine-et-Marne. Après Chevry-Cossigny, un deuxième dispositif du genre vient d’être déployé, courant juin, sur la RD 637 à proximité du pont qui relie Chailly-en-Bière et Barbizon. Selon la préfecture de Seine-et-Marne, ils sont déployés « en remplacement des radars fixes obsolètes ou vandalisés. »

Lire aussi : Les radars qui flashent le plus en Seine-et-Marne

Comme un radar classique… pour le moment

Dressés sur un mât de 4 mètres de hauteur, l’unité de contrôle automatique est installée dans une cabine. « Il fonctionnera dans un premier temps sur le même principe qu’un radar classique », indique-t-on en préfecture. Selon plusieurs sites spécialisés ou encore Franceinfo, ces dispositifs ne sont pour l’heure seulement homologués pour le contrôle de la vitesse ou à des feux de signalisation et des passages à niveau.

D’après la préfecture de Seine-et-Marne, le radar tourelle n’émet pas de flash visible pour les usagers de la route : « Il peut contrôler plusieurs véhicules simultanément, il s’agit d’un radar discriminant faisant la différence entre véhicules légers et poids lourds et contrôlent dans les deux sens. »

À terme, leur utilisation est susceptible d’évoluer. Ils pourront par exemple détecter l’absence de port de ceinture de sécurité, si un conducteur téléphone mais aussi de vérifier les distances de sécurité. Peu de temps avant Chailly-en-Bière, un autre radar-tourelle a été installé à Chevry-Cossigny, sur la RD 471, une route particulièrement accidentogène.

Quatre autre radars tourelle déjà annoncés

Il remplace un autre équipement qui était déjà installé au lieu-dit La Plata et prend les véhicules dans les deux sens. À Roissy-en-Brie, un radar équivalent est aussi installé au passage à niveau, mais il n’est pas pris en compte dans le listing de la préfecture de Seine-et-Marne. Prochainement, quatre autres radars tourelle seront déployés sur les routes du département.

Lire aussi : Seine-et-Marne. Retour à la case « 90 » pour 800 km de routes départementales

Particularité de ces dispositifs : ils seront mobiles à leur manière. Si les emplacements des mats et cabines sont fixes, les caméras sont quant à elle amovibles et des leurres seront ainsi déployés. Béatrice Abollivier, la préfète de Seine-et-Marne insiste sur l’importance de respecter les limitations de vitesse et d’adapter l’allure en fonction des circonstances. L’optimisation des radars doit inciter les usagers de la route à changer de comportement. »

Cette annonce tombe trois jours après l’annonce du Département de repasser plusieurs centaines de routes départementales à 90 km/h. En Seine-et-Marne, quelque 72 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2018.

Val-d'Oise. Canicule : « le pire est devant nous » prévient le préfet

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Amaury de Saint-Quentin, le nouveau préfet du Val-d'Oise, a souhaité échanger avec les acteurs départementaux du plan canicule, dont le niveau trois a été déclenché dimanche 23juin dans le Val-d'Oise, afin de pouvoir effectuer un point de situation sur la mise en œuvre du dispositif d'alerte.

Amaury de Saint-Quentin, le nouveau préfet du Val-d’Oise, a souhaité échanger avec les acteurs départementaux du plan canicule, dont le niveau trois a été déclenché dimanche 23juin dans le Val-d’Oise, afin de pouvoir effectuer un point de situation sur la mise en œuvre du dispositif d’alerte. (©Jo.C.)

« Jusqu’ici tout va bien, mais le pic de chaleur est encore devant nous. Il est attendu pour samedi dans le Val-d’Oise, avant une chute des températures prévue pour le lendemain », a annoncé Amaury de Saint-Quentin, le nouveau préfet du Val-d’Oise, à l’issue de sa visite au Samu du centre hospitalier de Pontoise, jeudi 27 juin 2019.

Ce dernier a souhaité échanger avec les acteurs départementaux du plan canicule, dont le niveau trois a été déclenché dimanche 23 juin dans le Val-d’Oise, afin de pouvoir effectuer un point de situation sur la mise en œuvre du dispositif d’alerte.

« Pour l’instant, la situation est maîtrisée : il n’y a pas de suractivité incontrôlée du côté des services d’urgences. J’ai donc félicité les différentes équipes pour leurs coordinations, leur réactivité et leur professionnalisme. Je les ai également encouragés à maintenir leurs efforts », a expliqué le préfet, qui a lui-même dirigé l’agence régionale de santé (Ars) de Haute-Normandie (en 2013).

Pas encore la crise

« Nous n’avons pas encore rouvert la salle de crise, restée close depuis les attentats du Bataclan en 2015 », a souligné Agnès Ricard-Hibon, la responsable du Samu du Val-d’Oise. Aucun incident majeur n’a, en effet, été signalé.

Le préfet en pleine discussion avec Agnès Ricard-Hibon, dans la salle de régulation médicale du Samu 95.

Le préfet en pleine discussion avec Agnès Ricard-Hibon, dans la salle de régulation médicale du Samu 95. (©Jo.C.)

Le Samu 95 a cependant reçu 1 800 appels ces derniers jours (contre 1 400 habituellement) et délivré 17 % de décision médicales supplémentaires.

« Ces 24 dernières heures, 40 dossiers étaient directement liés à la canicule », a confié la patronne du Samu 95.

« Nous avons plus de sorties que d’entrées à l’hôpital », a indiqué le Dr Édouard Devaud, le président de la commission médicale d’établissement (Cme) du centre hospitalier René-Dubos.

Du côté des urgences, « l’évolution de l’activité est suivie quotidiennement », a souligné Anne Carli, la déléguée départementale de l’agence régionale de santé (Ars).

Météo : le Val-d’Oise vient de passer en vigilance orange canicule
Le département du Val-d’Oise est passé en vigilance orange canicule depuis 16h ce lundi 24 juin 2019.

« Et quant au manque de disponibilité de lits d’aval, un problème constaté à l’échelon national, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé la contractualisation d’aides financière dans le cadre du projet Zéro brancard dans les couloirs », a précisé cette dernière.

Pas de décès lié à la chaleur

Concernant la gestion des personnes vulnérables, « nous avons mis à l’abri toutes celles qui ont formulé la demande, et engagé une 4e équipe pour les maraudes, gérées par la Croix Rouge et élargi les horaires d’accueil de jour », a noté Riad Bouhafs, le directeur départemental de la cohésion sociale. Aucun décès lié à la chaleur ne serait donc à déplorer.

Tour de table avec tous les responsables départementaux.

Tour de table avec tous les responsables départementaux. (©Jo.C.)

Idem pour les professionnels dans les filières exposées à la chaleur, notamment le Btp.

« Nous avons bien compris la leçon de 2003 et réalisé beaucoup de prévention et de contrôles de l’inspection du travail », a détaillé Vincent Ruprich-Robert, le directeur de l’Ud Direccte. Un numéro de téléphone spécial, le 0 800 06 66 66 (gratuit depuis un poste fixe, Ndlr) a même été lancé à destination de ces derniers.

Val-d’Oise. Le personnel des urgences de l’hôpital de Pontoise en grève
Malgré l’alerte canicule, infirmiers, aides-soignants et brancardiers du centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise) ont rejoint le mouvement national de contestation.

Les pompiers ont, quant à eux, effectué une vingtaine d’interventions supplémentaires, « un chiffre normal, vu les conditions », a estimé Stéphane Contal, le directeur départemental adjoint du Sdis. « La problématique demeure la hausse du street-pooling (l’ouverture illégale de bouches à incendie pour se rafraîchir) », a-t-il précisé.

« Si des personnes n’arrivent pas à uriner, se sentent très fatiguées ou ressentent des nausées, il faut contacter le 15 avant de vous rendre aux urgences. 79 % des appels sont traités en moins d’une minute et un médecin leur indiquera les mesures à prendre. C’est important pour ne pas engorger inutilement les services », a insisté Agnès Ricard-Hibon, la responsable du Samu 95.

« À ce jour, aucun élément ne permet d’envisager un passage au niveau 4 du plan canicule », conclu la préfecture.

Joseph CANU

Le préfet en pleine discussion avec des agents et médecins du Samu 95.

Le préfet se renseigne auprès des agents et médecins du Samu 95. (©Jo.C.)

Vacances : papiers, infractions... tout ce qu'il faut savoir si vous roulez à l'étranger cet été

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Si vous roulez à l'étranger cet été, il y a quelques règles à respecter.

Si vous roulez à l’étranger cet été, il y a quelques règles à respecter. (©Illustration / Adobe Stock)

Cet été, le respect du code de la route ne prendra pas de vacances. Et encore plus à l’étranger où la réglementation est parfois plus dure qu’en France. Avant de partir, il est surtout important de ne pas oublier certains documents administratifs.

Si vous possédez un permis de conduire français valide, vous pouvez circuler avec celui-ci dans tous les pays de l’Espace économique européen (EEE), précise le site service-public.fr

Vous bénéficiez du même droit si vous avez obtenu votre permis français en échange d’un permis non européen.

En revanche, il n’est pas possible de conduire en Europe avec un document provisoire (certificat d’examen du permis de conduire, récépissé de déclaration de perte ou de vol du permis, etc.).

Hors d’Europe, si vous faites un court séjour dans un autre pays, le permis de conduire français peut également suffire (aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande ou encore en Afrique du Sud par exemple). Dans d’autres pays par contre, le permis international peut être exigé

Si jamais vous êtes contrôlé à bord de votre véhicule, il faudra vous munir de quelques documents : certificat d’immatriculation, carte verte et constat européen d’accident. Avant de partir, pensez aussi à vérifier la validité de votre assurance auto à l’étranger. 

Ces 20 pays qui peuvent transmettre des amendes à la France

La France pratique des échanges transfrontaliers d’informations avec au total 19 pays de l’Union européenne. Depuis le 24 juin 2019, l’Irlande et la Suède ont rejoint la liste composée de : 

  • la Belgique,
  • l’Espagne,
  • l’Allemagne,
  • les Pays-Bas,
  • la Pologne,
  • le Royaume-Uni,
  • la Roumanie,
  • l’Italie,
  • le Grand-Duché du Luxembourg,
  • l’Autriche,
  • la Hongrie,
  • la Slovaquie,
  • la République tchèque,
  • l’Estonie,
  • la Lettonie,
  • la Lituanie,
  • le Portugal.
Carte des pays avec lesquels la France échange des informations relatives aux infractions routières.

Carte des pays avec lesquels la France échange des informations relatives aux infractions routières. (©Sécurité routière)

Ces échanges permettent de poursuivre les ressortissants qui commettent des infractions routières relevées par radar sur le territoire français. Réciproquement, les ressortissants français commettant des infractions routières relevées par radar sur les routes de ces 20 pays pourront être poursuivis par les autorités locales.

Parallèlement, la France échange également des informations de même nature avec la Suisse, sur la base d’un accord bilatéral spécifique.

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, s’en félicite :

La généralisation des échanges transfrontaliers en Europe est une avancée car elle assure l’égalité de traitement entre conducteurs français et étrangers.

Les étrangers roulent (trop) vite en France
Depuis le déploiement des radars vitesse en France, environ 21% des infractions relevées (50% en période estivale) concernent des véhicules immatriculés à l’étranger, alors qu’ils ne représentent que 5% à 6% du trafic.
En un an (de février 2018 à janvier 2019), 15 734 infractions ont été commises sur les routes françaises par des véhicules immatriculés en République d’Irlande et plus de 12 072 ont été commises par des véhicules immatriculés en Suède.

Lire aussi : La Méduse, ce nouveau radar qui s’attaque aux véhicules trop bruyants

Les poursuites transfrontalières sont possibles pour huit infractions :

  • Excès de vitesse,
  • Non-port de la ceinture de sécurité,
  • Franchissement d’un feu rouge,
  • Conduite en état d’ivresse,
  • Conduite sous l’influence de drogues,
  • Non-port du casque,
  • Circulation sur une voie interdite,
  • Usage d’un téléphone portable (ou de tout autre équipement de communication) en conduisant.

Et selon le pays et l’infraction commise, vous risquez d’autres sanctions : paiement immédiat d’une amende, obligation de déposer une caution, rétention ou suspension du permis, immobilisation du véhicule et mise en fourrière du véhicule.

Si vous n’avez pas été immédiatement interpellé, l’infraction vous est notifiée à votre domicile, de retour chez vous, avant de reprendre le travail… Bonne route !

Près de Flers, l'entreprise Thermocoax va s'installer à Normand'Innov d'ici fin 2020

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L'accord a été signé. Thermocoax va s'installer d'ici fin 2020 sur le site de Caligny.

L’accord a été signé. Thermocoax va s’installer d’ici fin 2020 sur le site de Caligny. (©L’Orne Combattante)

Jeudi 27 juin 2019, dans les locaux de l’ENSI Caen (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs) sur le site de Normand’Innov à Caligny (Orne), Hervé Morin, président de la Région Normandie, Yves Goasdoué, président de Flers Agglo, Nicholas Anderson, CEO du Groupe Spirax et Dominique Mallet, PDG de Thermocoax, se sont retrouvés pour officialiser la future venue de l’entreprise Thermocoax dans le bassin d’entreprises situé à Caligny en signant les accords rédigés pour l’occasion.

Lire aussi : Près de Flers, Normand’Innov accueillera en septembre une licence professionnelle robotique

Thermocoax est une entreprise qui oeuvre dans les domaines de l’aérospatial, le nucléaire, l’industrie, etc. En 2018, elle obtient un chiffre d’affaires de plus de 500 millions d’euros. Elle a d’ailleurs été rachetée par le groupe anglais Spirax Sarco, gérée par Nicholas Anderson. Actuellement, l’entreprise comporte 240 salariés dont 200 qui viendront s’installer à Caligny.

Un projet à 12 millions d’euros

Sur les quatre sites de Thermocoax, deux d’entre eux, basés à Saint-Georges-des-Groseillers (Orne) et Saint-Pierre-du-Regard (Orne), devenaient dégradables. Flers Agglo, la Région et le Conseil départemental souhaitaient, dans le but de renforcer le pôle Normand’Innov, voir Thermocoax s’installer.

Lire aussi : Près de Flers, le Ciriam devient Normand’Innov et poursuit son développement

D’ici fin 2020, ce sera désormais le cas, avec 3,68 ha de terrain, soit 36 800 m², comportant une usine de 12 000 m² avec près de 3 500 m² d’extension possible. Un projet estimé à environ 12 millions d’euros. Tous les acteurs sont réjouis, à commencer par Yves Goasdoué :

Je suis absolument persuadé qu’il y a un développement économique pour le Bocage ainsi que de l’emploi. »

Le CEO Nicholas Anderson, lui, a clairement affiché ses ambitions suite à cette décision :

C’est une excellente acquisition, le site sera bien implanté. Grâce à cela, nous espérons pouvoir accroître la présence locale et internationale de Thermocoax. »

Lire aussi : Economie : Le développement de la zone du CIRIAM à Caligny va se poursuivre

Le PDG de Thermocoax, lui, est du même avis :

On est en pleine croissance d’année en année. Il fallait qu’on ait un seul site, ce ne sont que des avantages. Plusieurs sites, ce n’était logistiquement pas efficace.On aura 200 employés ici mais l’idée est d’en recruter encore au fil du temps. »

Quant à Hervé Morin, président de la Région Normandie, cette installation est synonyme de puissance pour le territoire normand :

Maintenant, il va falloir se mettre en chasse pour que nous soyons en capacité de construire un grand écosystème autour de Flers. »

Météo. Pluie de records de chaleur à Domfront, Gorron, la Ferté-Macé, Ambrières-les-Vallées

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Partout, il a fait plus de 30°C. Demain, il fera peut être encore plus chaud.

Partout, il a fait plus de 30°C. Demain, il fera peut être encore plus chaud. (©Photomontage, d’après actu.fr)

La canicule est bien installée, et, avec elle, des records de chaleur sont à noter pour ce jeudi 27 juin 2019, autour de Domfront-en-Poiraie, La Ferté-Macé, Gorron. Les records absolus ne sont pas encore battus, mais ils pourraient l’être demain vendredi 28 juin ou samedi 29 juin.

Lire aussi : Météo. De 33 à 35°C à Domfront, Gorron, La Ferté-Macé attendus pendant trois jours

Partout, il a fait plus de 30°C. Cette nuit, les températures devraient redescendre à 18°C en fin de nuit, parfois plus, ce qui gênera le repos. C’est à Ambrières-les-Vallées qu’il a fait le plus chaud avec 34,2°C dans le Nord Mayenne. Le retour à un temps moins chaud est prévu Dimanche 30 juin. A l’échelle nationale, fait inédit, 4 départements ont été placés en vigilance rouge. Le record national pourrait tomber (44,1°C)

 

Commune Température minimale Température maximale à 17 h 30
Domfront-en-Poiraie (Netatmo)  18,6  32,9
Lonlay-le-Tesson, près de La Ferté-Macé  (Netatmo)  18,1  30,5
Bagnoles-de-l’Orne (Netatmo)  19,9  32,7
Brecé, près de Gorron  (Netatmo)  19,9  31,8
Ambrières-les-Vallées (station météo de l’école)  19,4  34,2
Saint-Mars-d’Egrenne (Netatmo)  18,5  32,4
Passais-Villages (Netatmo) 17,8  33,0
Evron (Netatmo) 20,1  36,0
Flers (Netatmo) 17,8  31,6

Municipales 2020. À Ouistreham, Sophie Börner est la 3e candidate avec Romain Bail et Raphaël Chauvois

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Clément Priou, Sophie Castelane, Edwige Chapalain et Sophie Börner espèrent prendre la mairie de Ouistreham (Calvados) aux municipales de 2020.

Clément Priou, Sophie Castellane, Sophie Börner et Edwige Chapalain espèrent prendre la mairie de Ouistreham (Calvados) aux municipales de 2020. (©Arnaud Héroult / Liberté)

À Ouistreham près de Caen (Calvados), Sophie Börner entre en campagne pour les élections municipales de mars 2020. Elle l’a confirmé jeudi 27 juin 2019 lors d’une conférence de presse. L’élue d’opposition Europe Écologie Les verts (EELV) est la troisième candidate déclarée après le maire LR Romain Bail et un autre conseiller municipal d’opposition : Raphaël Chauvois (sans étiquette).

Lire aussi : Ouistreham : Raphaël Chauvois, deuxième candidat à se lancer pour la mairie aux municipales de 2020

Âgée de 58 ans, Mme Börner est Ouistrehamaise depuis toute petite. Maman « d’un grand garçon », elle est professeure dans l’enseignement professionnel. Elle est également membre du conseil municipal de Ouistreham depuis 2001.

« Une liste écologique et citoyenne »

« Ce n’est pas moi, ce n’est pas je, c’est une équipe », explique Sophie Börner à propos de son actuel groupe de travail fort « d’une bonne dizaine de membres qui participent à un autre projet que les tenants du pouvoir en place : M. Bail et M. Chauvois. »

Nous sommes dans une démarche de co-construction participative pour lancer une liste écologique et citoyenne. Nous commençons un appel à signatures très large et nous avons déjà commencé le porte à porte à Ouistreham.

Lire aussi : Le vétéran allemand habitait près de Caen depuis 1969 : Johannes Börner est décédé

« Écologie, solidarité et une vraie démocratie citoyenne »

Pour bâtir cette action, la démarche s’appuie sur « 3 piliers : l’écologie, la solidarité et une vraie démocratie citoyenne qui doit être mise en place. C’est ce qui fait défaut à Ouistreham. »
Si Sophie Börner anime cette équipe, c’est parce qu’elle constate « une vague écologiste qui confirme les attentes des citoyens. À Ouistreham ma candidature aux législatives a recueilli 7,5 % des voix ; lors des élections européennes, la liste EELV a rassemblé 14,92 % des électeurs. »

Notre projet d’alternative écologique sera la matrice des politiques publiques. Il faut voir plus global et être cohérent. Il faut aussi arrêter de ricaner lorsqu’on évoque l’urgence climatique.

« Battre Romain Bail »

Suite à ce premier appel, trois ateliers de projets seront organisés à partir du mois de septembre 2019. Ensuite, souligne Sophie Börner :
« En fin d’année, un séminaire sera l’occasion de faire voter ce projet et de définir notre liste pour battre Romain Bail. »

Lire aussi : À Ouistreham, le maire Romain Bail veut se faire rembourser ses frais d’avocat : le préfet sera alerté


Chimène Badi et une star mondiale de handball présents aux Challenges sportifs de Vire Normandie

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Thierry Omeyer, meilleur joueur de handball du monde en 2008, sera présent aux Challenges sportifs de Vire Normandie, le 7 septembre 2019.

Thierry Omeyer, meilleur joueur de handball du monde en 2008, sera présent aux Challenges sportifs de Vire Normandie, le 7 septembre 2019. (©DR)

On ne l’avait pas vu venir. Le 7 septembre 2019 auront lieu les Challenges sportifs de Vire Normandie. L’occasion de mettre en lumière les sportifs du territoire lors d’une grande cérémonie au théâtre du Préau

Côté sportif

Et, pour présider cette 26e édition des Challenges, Thierry Omeyer, meilleur gardien de handball de tous les temps, fera l’honneur de sa présence en tant que président de cérémonie. 

C’est le sportif français, tous sports collectifs confondus, le plus titré. Double champion olympique en 2008 et 2012, vice-champion olympique en 2016, quintuple champion du monde, triple champion d’Europe, quadruple vainqueur de la Ligue des champions. Il a été élu meilleur joueur du monde en 2008. Un palmarès à faire pâlir tous les sportifs…

Et un exemple pour les sportifs à qui les Challenges sont dédiés. 

 

Côté variété

La vedette est l’une des plus belles voix de la variété française : Chimène Badi. Elle a été découverte en 2002 lors de sa participation à l’émission Popstars. Tout le monde a en tête sa reprise de la chanson Je viens du sud, de Michel Sardou.

Cela promet une belle soirée en perspective. 

 

Pays de Fougères : chez Ocene, les enfants découvrent le travail de leurs parents

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Comment fait-on pour filtrer l'eau ? Bertrand a fourni des explications simples au groupe d'enfants de 6 à 8 ans.

Comment fait-on pour filtrer l’eau ? Bertrand a fourni des explications simples au groupe d’enfants de 6 à 8 ans.

« Ils font quoi tes parents ? » : à cette question, les enfants savent généralement plus ou moins répondre. Mais s’ils connaissent le nom du métier exercé par leur père ou leur mère, ils n’ont pas toujours une idée précise de ce qu’il recouvre.

Les enfants de l’entreprise Ocene, eux, sont privilégiés… Mercredi 19 juin à Louvigné-du-Désert, ils ont pu visiter l’entreprise dirigée par Jean-Philippe Crocq, spécialisée dans le traitement de l’eau et par l’eau.

Plus qu’une visite, il s’agissait de faire participer les enfants à « la journée de la famille en entreprise ». Une initiative nationale que la société louvignéenne avait déjà anticipée en 2013 , comme le soulignait Gladys Hassid, chargée de communication :

Certains jeunes présents aujourd’hui étaient déjà là il y a six ans . Cette opération permet aux parents et aux enfants de passer un moment ensemble, aux jeunes de découvrir les métiers de la société et aux salariés de partager un peu de leur vie privée avec leurs collègues.

La visite s’est achevée par l’open space réservé à la partie administrative où les jeunes étaient conviés à dessiner leur main sur une grande feuille.

La visite s’est achevée par l’open space réservé à la partie administrative où les jeunes étaient conviés à dessiner leur main sur une grande feuille. (©La Chronique républicaine)

Des ateliers et un questionnaire

Une quarantaine de jeunes visiteurs, âgés de 12 mois à 15 ans, ont pu découvrir où travaillent leurs parents… Mais pas seulement. Si les plus jeunes (moins de 3 ans) ont fait le tour de l’usine accompagnés d’un membre de leur famille, les autres ont pu, par groupe d’âge, participer à des ateliers.

Dispositif pour filtrer l’eau, station de compostage, utilisation d’un chariot élévateur, centrale de nettoyage pour l’agroalimentaire, pompes de dosage pour les animaux… À chaque étape de leur visite, les enfants ont fait des découvertes. Cela leur a permis de remplir un petit questionnaire sur l’activité de l’entreprise qui leur était remis à l’entrée.

Après un travail aussi sérieux, les visiteurs avaient bien mérité une récompense. Un goûter leur a donc été offert, avec gâteaux et bonbons à profusion.

Quant à ceux qui n’ont pas pu venir, ils recevront un verre souvenir de la journée accompagné de friandises.

L’entreprise Ocene qui appartient au groupe Sérafel emploie 70 personnes et est située 2, avenue de Monthorin à Louvigné-du-Désert.

Grâce à une association, le patrimoine de Mortagne-au-Perche sera préservé et valorisé

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Un éclairage des façades par led au portail Saint-Denis pourrait rapidement et à moindres frais mettre en lumière le patrimoine.

Plus de 90 personnes, déjà très impliquées, se sont réunies salle de l’ancien tribunal de Mortagne-au-Perche (Orne), mercredi 12 juin 2019, afin de participer à la création de « Mortagne-au-Perche patrimoine ».

Une association dédiée à la sauvegarde et au rayonnement du patrimoine immobilier et mobilier mortagnais.

La rénovation remarquable de l’hôtel de Fontenay, monument peu connu jusqu’alors, a suscité un grand intérêt pour les visiteurs lors de l’inauguration, explique Bruno de Coupigny, chef d’orchestre du chantier.

De même que la remise en valeur du patrimoine ancien place Notre-Dame, avec la création d’une nouvelle enseigne. 

L’obtention du label « Petite cité de caractère » vient « conforter le bien-fondé de cette association », ajoute Marie-Christine Besnard, adjointe au maire, en charge de la culture.

Pour créer « Mortagne-au-Perche patrimoine », « l’objet de l’Association de sauvegarde de l’église de Loisé, créée en 2007, a été étendu à l’ensemble du patrimoine Mortagnais », explique Bruno de Coupigny.

Françoise Hennegrave, après 12 années de travail exercées avec pugnacité, est présidente d’honneur de la nouvelle association, dont le bureau actuel est encore restreint.

La présidence est assurée par Vincent Lebel, la vice-présidence par Elise Blouet, et la trésorerie par Bruno de Coupigny.

Lire aussi : A Mortagne-au-Perche, des bénévoles recherchés pour la création d’une association de sauvegarde du patrimoine

Le bureau fait appel à d’autres membres volontaires : douze personnes siégeront au conseil d’administration.

Des aides financières peuvent être accordées par la Fondation du Patrimoine et le Conseil départemental. Ces aides ouvrant droit à des déductibilités fiscales. Le souhait profond de l’association ? Que la ville de Mortagne soit classée « Statut Patrimonial Remarquable » (SPR). Ce statut offrirait une déductibilité supplémentaire.

Le montage d’un tel dossier est du ressort de la Communauté de communes, souligne Jean-Claude Lenoir, président de la Cdc.

Vincent Lebel, qui porte un grand intérêt à l’architecture antique, a présenté brièvement les « trésors de la Ville ».

Quelques aménagements tels que bancs publics, jardinières au sol, éclairage des façades par led (portail Saint-Denis) pourraient rapidement et à moindres frais mettre en lumière le patrimoine.

« Les grands projets » concerneront la Maison des Comtes du Perche, l’Hôtel de Puisaye, le portail Saint-Denis, le Musée percheron...

Les travaux sont conséquents, les financements aussi. Ils seront donc entrepris au fil du temps.

Lire aussi : Mortagne-au-Perche obtient le label « Petite cité de caractère »

Élise Blouet, conservatrice et restauratrice, a déjà inventorié « 670 objets » au Musée percheron (collections archéologiques, fossiles, tableaux, et un drapeau très ancien datant de Napoléon. Après un profond rafraîchissement, ce drapeau pourrait être prêté en 2021 à la Fondation Napoléon, pour les 200 ans de l’Empereur).

« La tâche est immense », et il convient, dans un premier temps de « sensibiliser et rassembler le maximum de Mortagnais autour de ce beau projet. »

À noter que le patrimoine doit être vivant, et visites de jardins, de façades cachées, concerts, conférences, ou encore expositions sont envisagés.

Talents, énergies, connaissances et toutes bonnes volontés sont les bienvenues.

 

Pratique : Les dépôts d’adhésions peuvent être effectués à l’hôtel de Ville ou sur le site de la Ville. Contact : MortagneauPerchePatrimoine@gmail.com, www.mortagne-au-perche-patrimoine.fr

Montpellier : un SDF en blesse grièvement un autre à coups de tournevis

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Un SDF d’une quarantaine d’années a été grièvement blessé à coups de tournevis, mardi soir, alors qu’il sortait d’une rame du tramway à la station Comédie, à Montpellier.

Grièvement blessé après avoir été lardé de coups de pointe de tournevis sur diverses parties du corps, il a été admis au CHU Lapeyronie. Ses jours ne sont pas en danger, mais il bénéficie d’une interruption temporaire de travail -Itt- de 45 jours.

Policiers.

Policiers.

L’agresseur présumé a été rapidement interpellé par une patrouille de police de la Sécurité publique, alors qu’il venait de dissimuler l’arme blanche sous le tunnel de la Comédie, proche des lieux des violences volontaires.

Il évoque du racket

En garde à vue, ce SDF âgé d’une trentaine d’années qui connaissait la victime a évoqué une affaire de racket. Il a ainsi accusé le quadragénaire de le racketter sous différentes formes depuis plusieurs mois, qu’il avait décidé de ne pas signaler ces faits à la police et qu’il avait décidé de se venger, dès qu’il le croiserait. La victime nie formellement cette version.

L’audition de témoins évoluant dans l’entourage des deux SDF et le visionnage des caméras de vidéosurveillance n’ont pas pu établir le vrai mobile de cet acte. L’auteur des coups de tournevis a été déféré ce soir au parquet de Montpellier.

Yvelines. Roué de coups à la sortie du tramway à Viroflay

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Un homme a été roué de coups à sa descente du tramway, à Viroflay (Yvelines).

Un homme a été roué de coups à sa descente du tramway, à Viroflay (Yvelines). (©MG/Liberté le Bonhomme libre – illustration)

Un homme de 47 ans a été roué de coups ce vendredi 28 juin, place Stalingrad, à Viroflay.

Vers 6h45, alors qu’il se trouvait dans le tramway T6, il a demandé à un autre voyageur de diminuer le volume de sa musique.

À la sortie, ce dernier l’a suivi dans un souterrain.

Là, il l’a roué de coups de pied puis a pris la fuite.

Le quadragénaire a été conduit à l’hôpital André-Mignot du Chesnay-Rocquencourt, souffrant de multiples douleurs.

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