
Sophie Errante dans son local à Gorges (photo d’archives Hebdo de Sèvre et Maine).
Son annonce avait défrayé la chronique le 29 mai dernier. Sophie Errante, députée du Vignoble nantais, avait annoncé son souhait d’être candidate à la candidature des prochaines élections municipales à Nantes pour le parti La République en marche… avec une photo illustrant la place Graslin de Montpellier et non celle de la cité des Ducs.
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Au-delà de cette bourde, beaucoup de spécialistes du monde politique local se montraient dubitatifs s’interrogeant sur les liens de cette élue à l’Assemblée nationale et cette ville. « La proximité géographique ne suffit pas », observaient certains d’entre eux. D’ailleurs, depuis cette révélation, peu d’actes, mis à part quelques timides visites sur le terrain, décrivaient son ambition. En cette fin août, elle a décidé de retirer sa candidature à l’investiture.
Elle conteste le timing de son parti
Interrogée sur ses raisons, la présidente de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts a expliqué que « les conditions n’étaient pas réunies pour me permettre de mener la campagne que je souhaitais ». Dans le viseur de la première femme élue députée pour le Vignoble nantais, « le timing » de son parti. Sophie Errante aurait voulu que la commission nationale d’investiture de la République en marche désigne, avant la fin juillet, la tête de liste du parti pour mener la campagne du rendez-vous électoral des 15 et 22 mars à Nantes.
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« L’idée était de recruter l’équipe durant le mois d’août et commencer le travail dès le début septembre, date officielle du début de la période de campagne, » lance-t-elle. Celle qui avait été élue sous les couleurs du Parti socialiste en 2012, avant de rejoindre Emmanuel Macron cinq ans plus tard, va continuer à se consacrer à son territoire. Plusieurs élus locaux déplorent son absence lors de leurs manifestations. Elle travaillera aussi sur la mise en place du «grand pôle financier public» en 2020 et le rapprochement entre la Caisse des Dépôts et La Poste.