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La Baule : un jeune décède lors d'une baignade

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Mort d'un jeune homme dimanche 25 août sur la plage de La Baule victime d'un arrêt cardiaque lors d'une baignade (photo d'archives)

Mort d’un jeune homme dimanche 25 août sur la plage de La Baule victime d’un arrêt cardiaque lors d’une baignade (photo d’archives)

Drame dimanche 25 août vers 18 h sur la plage de La Baule, à hauteur du boulevard René-Dubois.

Un jeune de 25 ans, domicilié dans la région de Nantes, nageait en compagnie d’un cousin. Les deux hommes ont atteint la bouée des 300 mètres qui marque la fin de la zone de baignade. C’est au retour que l’accident s’est produit.

« Il a plongé à pic »

« Le nageur s’est arrêté brusquement et a plongé à pic, probablement victime d’un arrêt cardiaque », indique Philippe Kerzulec, commandant divisionnaire au commissariat de La Baule.

Son cousin, aidé par un autre nageur, l’a ramené au bord. Un massage cardiaque a été pratiqué avant l’arrivée des secours qui ont tenté, à leur tour, de réanimer la victime, mais sans succès.

Lire aussi : Pontchâteau : les gendarmes mettent fin à un rassemblement de cyclomotoristes


Fort-Mahon-Plage. La fête des fleurs : ce rendez-vous incontournable

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La parade illuminée a attiré des milliers de personnes aussi

La parade illuminée a attiré des milliers de personnes (©Le Journal d’Abbeville)

La fête des fleurs a reçu depuis quelques années le renfort d’un corso fleuri illuminé en nocturne, le samedi soir. Une idée judicieuse puisque cette manifestation connaît un succès qui a dépassé les frontières de notre département grâce aux nombreux bénévoles qui œuvrent dans l’ombre depuis quelques semaines

Une longue parade de chars

En préambule de la parade fleurie de ce dimanche 25 août après-midi, ils étaient encore des milliers à s’amasser le long de l’avenue menant à la plage pour assister à ce spectacle haut en couleur. Un concert et un feu d’artifice achevaient cette mise en bouche.

Le lendemain dimanche, il ne fallait surtout pas être en retard pour assister au défilé qui a connu encore cette année un succès retentissant sous un soleil estival. Il était très difficile de trouver une place de stationnement tant le public avait répondu en nombre, avec certes quelques quarante-cinq minutes de retard, pour cause de petits soucis techniques.

Cette année, trente chars et cinq groupes musicaux ont prouvé qu’ils ne manquaient pas d’idées en ce qui concerne le thème des structures en bois : Ben Hur, les 3 p’tits cochons, un bateau pirate et même un char de la petite maison dans la prairie !

Présent sur place et avec une joie non dissimulée, le maire Alain Baillet ne tarissait pas d’éloges sur l’association Chars en fêtes, organisatrice de l’événement, et sur tous les bénévoles qui ont participé à cet événement.

A Trun, le vélo comme passion commune chez les Dollion

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Margo Dollion possède déjà une garde-robe de maillots bien garnie.

Margo Dollion possède déjà une garde-robe de maillots bien garnie. (© Le Journal de l’Orne)

La famille Dollion ne s’ennuie pas. Entre l’entretien quotidien des chevaux et les courses cyclistes de ses enfants, Mickaël Dollion ne s’accorde que très peu de repos. L’entraîneur de trotteur vit à Tournai-sur-Dives, près d’Argentan.

Cheval et vélo, deux passions qui l’animent et qu’il partage avec son épouse Caroline et ses deux filles, Margo et Pauline.

« J’ai commencé à faire du vélo en étant licencié au club d’Alençon-Damigny qui comptait dans ses rangs de très bons coureurs », se souvient-il. À 18 ans, Mickaël Dollion stoppe les courses pour se concentrer sur ses études.

« J’ai repris le vélo il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, c’est très difficile de concilier les courses de chevaux et le cyclisme », reconnaît-il, les traits marqués par la fatigue.

C’est un métier où il n’y a jamais de temps de mort, je prends que deux semaines de congé par an.

Lire aussi : Cyclisme. Margo Dollion, du VC Nonant disputera le trophée de France les 5, 6 et 7 juillet 2018

« J’ai toujours la rage de gagner »

Malgré tout, le goût pour le cyclisme ne l’a jamais quitté. Ses deux filles ont emboîté le pas de leur père. L’aînée, Margo, a découvert ce sport par hasard il y a six ans.

Caroline, sa maman raconte :

Je l’ai inscrite à l’Espace Xavier-Rousseau qui propose des activités multisports afin que les jeunes puissent découvrir et s’initier. Elle n’a pas hésité et m’a clairement dit qu’elle voulait faire du vélo.

La jeune fille débute dans les premières catégories au club du Vélo Club Nonant-le-Pin qui dispose d’une école de cyclisme pour former les jeunes.

La féminine qui passe en classe de cinquième au collège Jeanne-d’Arc d’Argentan à la rentrée, gravit les échelons et épate son entourage.

« Dès les catégories pupilles, je rivalisais avec les garçons », s’amuse-t-elle avec un sourire malicieux.

Pourtant, pas facile de se faire une place dans un milieu très masculin.

« Le cyclisme féminin se développe petit à petit, mais je suis encore étonnée que sur certaines épreuves, on ne récompense pas la première féminine », remarque Caroline Dollion. La benjamine n’a pas froid aux yeux et avant chaque compétition c’est le même rituel.

Avant le départ, je me mets dans ma bulle avec comme objectif en tête de donner le meilleur de moi.

Avec l’esprit d’attaque, Margo n’aime pas se tourner les pouces au sein du peloton.

J’ai toujours la rage de gagner.

Et quand elle échoue, l’orgueil en prend un coup. « Je veux toujours me surpasser pour la prochaine course », glisse-t-elle.

Comme toute jeune sportive qui a ses idoles, Margo Dollion fait de Pauline Ferrand-Prévôt son modèle.

C’est une fille qui a beaucoup de courage et qui se bat de tout le temps.

De même pour Mickaël qui a commencé le cyclisme sous d’autres champions tels que Miguel Indurain ou Charly Mottet.

Trophée de France

Par son tempérament de championne, Margo empile les victoires et s’affiche dans les comptes rendus sportifs très fréquemment. Des résultats qui l’ont hissée en équipe de Normandie pour participer au trophée de France des jeunes cyclistes, disputé à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) en juillet dernier.

L’équipe a terminé à la cinquième place sur les quatorze formations engagées. À titre individuel, Margo a cumulé trois tops dix dont une huitième place lors de l’épreuve sur route.

« Un très bon résultat pour mon objectif de la saison. En plus, le circuit était tout plat alors que je préfère quand c’est vallonné », commente-t-elle.

Après les vacances, la féminine sera engagée pour la finale du challenge littoral à Mondeville où elle est actuellement en tête de sa catégorie.

Lire aussi : VC Nonantais (Orne). Margo Dollion, 5ème au trophée de France des jeunes cyclistes

« Du plaisir avant tout »

Pour la saison prochaine, Margo passera une étape importante en intégrant la catégorie minime.

Les distances des courses passent de 15 à 30 kilomètres. Il va falloir que je m’y adapte avant d’enjamber sur des plus épreuves plus importantes dans ma deuxième année de minime.

La pépite ornaise ne se fixe pas d’objectifs à long terme préférant y aller étape par étape.

« Les études d’abord », clame avec le sourire Mickaël devant sa fille qui envisage de suivre des études de médecine après le lycée.

La collégienne aime aussi changer de disciplines en faisant du VTT l’hiver et de la natation.

« Ça reste avant tout du plaisir et, chaque année, on demande à Margo si elle veut reprendre une licence », ajoute Caroline.

Les performances sportives de la jeune cycliste étonnent ses amis. « Quand je dis que je pratique le cyclisme, on me prend pour une malade », relate Margo.

Lire aussi : Philippe Cattiaux, le visage du service public d’Argentan

Changer d’environnement

Pour sa famille, le cyclisme permet de déconnecter du travail.

« La course de vélo, c’est notre sortie familiale du dimanche », expliquent les parents. Un changement d’environnement qui leur « permet de rencontrer d’autres personnes ».

Pour son père, voir ses filles courir lui donne envie d’épingler un dossard.

« Si je veux suivre Margo à l’entraînement, il faut que je roule sinon un jour je vais plus pouvoir la suivre », plaisante-t-il.

Mickaël Dollion diversifie son activité physique en faisant de « la course à pied, ça prend moins de temps ».

Avec des objectifs en tête comme le duathlon de Saint-Denis-sur-Sarthon (Orne), en octobre prochain.

L’adepte des efforts solitaires envisage aussi de préparer des cyclosportives.

Le Tour du Mont Blanc ou l’étape du Tour [de France]

Des épreuves corsées qui n’effraient pas le quadragénaire qui a participé, par équipe, aux 24 heures du Mans à vélo, il y a deux ans.

Et confirme que le cyclisme reste « son loisir préféré ».

Lire aussi : J’ai testé pour vous… l’Ornaise organisée à Argentan

Jules DERENNE

Insolite. Les Melbourne Rebels ont fait signer... Harry Potter !

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Les Melbourne Rebels ont engagé Harry Potter... un homonyme au célèbre sorcier de JK Rowling.

Les Melbourne Rebels ont engagé Harry Potter… un homonyme au célèbre sorcier de JK Rowling. (©Flickr)

Voilà un joueur qui fera parler de lui… Le jeune Anglais Harry Potter (20 ans) a signé pour la formation australienne des Melbourne Rebels, qui participe au Super Rugby

Lire aussi : Le Japon va bientôt créer une ligue fermée comme le Super Rugby !

« Tu es un Rebel, Harry. Un nom célèbre débarque à Melbourne la saison prochaine »

Ses parents ne connaissaient pas « Harry Potter » !

Né peu de temps après la sortie du premier roman de JK Rowling, Potter a rejoint l’Australie à 10 ans. Après quelques démarches pour changer de nom, Harry Potter a finalement choisi de conserver son nom… et les blagues qui vont avec !

Lire aussi : Coupe du monde. Le groupe de l’Australie pour le Mondial au Japon avec Pocock et Foley

Le club s’est même lui aussi amusé avec le nom du jeune Anglais, annonçant sur leurs réseaux sociaux « You’re a Rebel, Harry » (tu es un Rebel, Harry) en référence à la célèbre réplique « You’re a Wizard, Harry » (tu es un sorcier, Harry).

Ses parents, bien en vie, ne connaissaient pourtant pas le roman éponyme, le nom de ce jeune garçon était simplement dû au hasard ! Espérons qu’il soit autant magicien sur les terrains australiens dès la reprise…

Les métiers de l'été : ils sont saisonniers dans un camping naturiste

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Clément est maître-nageur-sauveteur à la plage naturiste de Montalivet.

Clément est maître-nageur-sauveteur à la plage naturiste de Montalivet. (©Actu Bordeaux – Antoine Cazabonne)

Cet été, actu.fr part à la découverte des métiers insolites, voire insoupçonnés ou presque disparus, de nos régions. Voici un nouvel épisode de notre série avec les aventures de trois saisonniers dans un camping naturiste situé à Vendays-Montalivet (Gironde), près de Bordeaux.

Lire aussi : On a passé une journée chez les culs nus, dans un camping naturiste près de Bordeaux

Les fesses à l’air

Sur les bords de l’Atlantique, près de l’estuaire de la Gironde, des vacanciers se laissent bercer par le va-et-vient des vagues. Perché sur son poste d’observation, Clément Cantafesta surveille les baigneurs. Prêt à bondir de son siège.

Le sifflet autour du coup, les jumelles à portée de main, le Bordelais est maître-nageur sauveteur (MNS) durant la saison estivale, comme des milliers d’autres saisonniers dans l’Hexagone.

Seule différence notable : le blond de 27 ans travaille sans maillot de bain. Pour le troisième été consécutif, le jeune homme fait les saisons au centre hélio-marin de Montalivet où la nudité est de rigueur sur la plage.

Et quand le vent se lève ou que les nuages étouffent le soleil, il enfile son tee-shirt jaune mais garde les fesses à l’air. « Quand on travaille dans un camping naturiste, on se plie aux règles », justifie-t-il, à l’aise avec cette situation.

Une charte naturiste à signer

À la base, Clément n’était pas naturiste quand il est arrivé au CHM, il y a deux ans, lors de sa première saison. Pour décrocher ce job d’été, dont lui avaient parlé des amis nageurs, il a dû accepter de se déshabiller :

J’ai signé une charte naturiste.

« Au début, je craignais le regard des gens, avoue-t-il, mais ils ne te jugent pas. La bienveillance, c’est une mentalité qui va avec le naturisme. Au final, le métier ne change pas par rapport à dans un camping classique. Il y a juste les traces de maillot en moins et je trouve les gens plus respectueux. Peut-être parce qu’on finit par tous se connaître, comme les clients sont des fidèles du CHM ? »

Lire aussi : Les métiers de l’été : Camille fait la police dans les cimetières de Bordeaux

D’ailleurs, le jeune homme ne s’imagine plus travailler dans un camping textile depuis cette expérience. Bien qu’il ne soit pas encore devenu un adepte du naturisme lors de ses vacances personnelles.

Nue pour vendre des glaces

Et il n’est pas le seul sur cette plage, à avoir eu cette révélation. Sous le mirador des MNS, une femme de 21 ans au sourire éclatant trimbale son chariot dans le sable.

Pour la deuxième année, Leny Vielstadte est marchande de glaces sur la plage des culs nus. « À la base, je n’étais pas du tout naturiste, prévient-elle. Mais mon frère et ma belle-sœur ont fait une saison ici et m’ont proposé cette opportunité. J’ai foncé ! »

Pas de maillot mais un chapeau pour Leny Vielstadte.

Pas de maillot mais un chapeau pour Leny Vielstadte. (©Actu Bordeaux – Antoine Cazabonne)

Sur cette plage, les gens sont plus conviviaux que sur une plage textile. J’ai l’impression de me sentir moins épiée que quand je suis en maillot. Les nanas se comparent moins entre elles. Je ne sais pas trop comment l’expliquer… (Elle réfléchit) Quand on est nu, nous sommes tous plus vulnérables donc il y a moins de jugement.

« Le maillot de bain gêne après »

Avec sa roulotte pleine de glaces, la jeune femme longe la côte et les enfants rappliquent, alléchés par les sorbets et autres esquimaux, comme des abeilles attirées par du miel. Elle vend jusqu’à 200 glaces par jour, estime-t-elle à la louche.

Naturiste à temps plein, elle ne l’est pas devenue pour autant. Avec ses amies, le reste de l’année, elle continue d’aller à la plage textile mais « le maillot de bain gêne après s’être habituée à faire sans », sourit-elle.

Au final, il n’est pas rare au CHM de Montalivet de croiser des saisonniers, qui ont découvert le naturisme en travaillant dans le camping hélio-marin du Médoc.

En soirée, les naturistes s’habillent

Julien Samson, un Bordelais de 32 ans, est l’un des trois co-gérants du bar-restaurant Le Gaïa, un établissement niché à quelques pas de la plage. Naturiste, il ne l’était pas du tout quand il a repris ce commerce, il y a neuf ans.

« C’était une opportunité professionnelle, rembobine-t-il. Les premières années, c’était parfois un peu bizarre. Mais je ne me pose plus la question dorénavant. Le regard finit par s’habituer, par faire abstraction de la nudité. »

Julien Samson est l'un des trois co-gérants du Gaïa au CHM de Montalivet.

Julien Samson est l’un des trois co-gérants du Gaïa au CHM de Montalivet. (©Actu Bordeaux – Antoine Cazabonne)

Au Gaïa, le bar-restaurant où il y a le plus d’ambiance au sein du CHM, les clients viennent rarement nus en soirée par ailleurs. Équipés de leur paréo dans l’après-midi (pour s’asseoir), ils se font beaux et enfilent une robe ou une chemise pour venir danser et/ou draguer jusqu’au bout de la nuit.

De drôles d’anecdotes

« Chacun vient comme il a envie, paraphrase le patron. Il n’y a pas qu’une seule façon de vivre le naturisme. À Montalivet, c’est une bulle au milieu de la forêt et à côté de la mer. Ce n’est pas la même vie qu’à Bordeaux où on a l’impression d’étouffer. »

En neuf ans, le restaurateur (qui travaille habillé, comme ses employés, pour des raisons d’hygiène) a été complètement conquis par ce mode de vacances/de vie. Même s’il a parfois encore quelques surprises : « Je me souviens d’un client qui était venu pour réserver avec le sexe posé sur une table du resto », éclate-t-il de rire.

« Ok, il n’en avait pas fait exprès. Il était debout et la table était à la hauteur de son sexe mais quand même, respecte ma bulle s’il te plaît », balance le gérant, comme s’il s’adressait encore à lui.

Et oui, saisonnier naturiste, ça surprend parfois !

Loudéac : "le Saint Ho'norrée devait rouvrir coûte que coûte"

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Kristel et Frédéric Norrée, les propriétaires de la boulangerie-pâtisserie « Au Saint Ho'norrée », à Loudéac.

Kristel et Frédéric Norrée, les propriétaires de la boulangerie-pâtisserie « Au Saint Ho’norrée », à Loudéac. ©Le Courrier Indépendant

Le Saint-Ho’norrée renaît…

Jeudi 15 août, sur la place de l’Église, en plein centre-ville de Loudéac (Côtes-d’Armor), après plus d’un an de travaux en raison de l’incendie que l’on sait, les passants ont été ravis et heureux de retrouver leur boulangère et leur boulanger. Plaisir, d’ailleurs, partagé par Kristel et Frédéric Norrée, les propriétaires.

Une nuit tragique

Jeudi 21 juin 2018, 5 h 40. Comme chaque matin, Frédéric Norrée, le boulanger, travaille dans son laboratoire au rez-de-chaussée. Soudain, il entend des bruits intrigants, puis décide de monter voir ce qu’il se passe. Une fois là-haut, au 3e étage, face à lui se dressent des flammes. « Tout le monde dehors, il y a le feu ! » s’écrit-il pour prévenir sa femme et ses trois filles, qui dorment encore dans l’appartement familial au 2e étage. S’ensuit des sursauts, puis une fuite vers l’extérieur afin d’échapper au feu. Quelques minutes plus tard, un épais nuage de fumée, des sirènes, des pompiers et un bâtiment ravagé par les flammes, emportant la boulangerie et l’appartement de la famille Norrée… Eux sont dehors, impuissants.

Un nouveau départ

Un an plus tard, la famille Norrée montre qu’elle n’est pas du genre à se laisser abattre. « Nous avons tous été très traumatisés par ce qu’il s’est passé, mais nous avons aussi décidé de ne pas baisser les bras » affirme Kristel Norrée. « Les travaux ont été longs et fastidieux, par exemple nous avons eu l’électricité seulement quelques jours avant l’ouverture, le 15 août. Nous avions la volonté de rouvrir, coûte que coûte ! ».

On s’est battu encore et encore »

Kristel Norrée confie que cet arrêt forcé lui a permis de se remettre en question et de retrouver l’énergie nécessaire pour faire encore mieux qu’avant. « Pendant un an, le but était de se reconstruire, de prendre le temps. Le temps pour davantage être avec mes enfants, par exemple. En fait, on s’est battu encore et encore», explique la propriétaire du Saint Ho’norrée.

Une réouverture attendue

« On est très content d’avoir pu rouvrir ce 15 août » avoue Kristel. Dès l’ouverture des portes, les clients habitués et non-habitués sont venus rendre visite à la famille Norrée, pour leur plus grand bonheur. « C’est vrai qu’après l’incendie on a été pris dans un élan de solidarité époustouflant, on en est très très reconnaissant ! Et là, après quelques heures d’ouverture seulement, les clients venaient nous exprimer leur sympathie. C’est très touchant, vraiment ».

Aujourd’hui, les Norrée souhaitent aller de l’avant en développant la pâtisserie et le snacking dans leur boulangerie, du fait-maison. « On s’est dit : « Aller ! On y va, on va de l’avant ! On va rouvrir et faire encore mieux qu’avant ! » explique Kristel, enthousiaste. « On veut, tout simplement, renaître de nos cendres », dit-elle, le regard déterminé

Contact : Boulangerie Au Saint Ho’norrée, 3, place de l’Église, Loudéac. Ouvert tous les jours, sauf le lundi. 02 96 28 00 25.

 

Margaux Huchon

Le sous-préfet Olivier Bitz découvre la base de loisirs et l'abbaye de Soligny-la-Trappe

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Le sous-préfet s'est rendu à la base de loisirs de l'étang Neuf.

Le sous-préfet à l’abbaye de la Trappe. 

Olivier Bitz, sous-préfet de Mortagne-au-Perche (Orne) depuis août 2018, se rend deux fois par mois dans deux communes et deux entreprises de l’arrondissement.

Lundi 19 août 2019, il s’est rendu à Soligny-la-Trappe, où il a été accueilli par Jean-Michel Bréard, maire, et Gérard Gosset et Thierry Cortyl, adjoints.

Une visite a été organisée à l’étang Neuf, sur la commune de Prépotin.

Lire aussi : Six bonnes raisons d’aller se rafraîchir à la base de loisirs de Soligny-la-Trappe

Olivier Bitz a pu découvrir la plage et la base de loisirs. Il a été reçu par Pascal Suquet, président de l’association communale de tourisme et de loisirs (ACTL).

Le sous-préfet s'est rendu à la base de loisirs de l'étang Neuf.

Le sous-préfet s’est rendu à la base de loisirs de l’étang Neuf. (©Le Perche)

L’étang Neuf est propriété de l’abbaye de la Trappe. Il est loué par l’Association communale de tourisme et loisirs, composée de 12 bénévoles.

Cet étang a été ouvert au public en avril 1967. Il est accessible de mai à septembre et durant les mois de juillet et d’août pour la baignade et les activités aquatiques (toboggan, barques à pédales, canoë, paddle).

Deux maîtres nageurs sont employés pour la saison estivale, tous les jours jusqu’au 31 août, de 13 h 30 à 20 h.

Avec la canicule, nous avons fait 5 000 entrées en juillet, mais seulement 500 pour la première quinzaine d’août, en raison de la météo. Nous disposons d’une qualité de l’eau irréprochable, analysée tous les 15 jours. Nous sommes dans un cadre paisible, naturel, ombragé avec une plage de sable fin du Perche. Nous avons rénové le poste de secours et nous proposons une buvette avec confiseries et glaces. L’association gère également l’étang de Chaumont pour la pêche, explique Pascal Suquet.

Visite de l’abbaye

L’abbaye de la Trappe a été fondée il y a 900 ans, mais elle a subi de nombreuses transformations au fil des siècles.

L’abbaye de trappistes accueille 23 moines dont le plus âgé a 99 ans. C’est le père abbé Guerric qui la dirige.

Depuis 30 ans, nous n’avons plus d’animaux mais nous disposons de 130 hectares de cultures céréalières confiés à une coopérative près de Verneuil. Nous fabriquons trois tonnes de pâtes de fruits par an avec certains fruits du monastère et nous conditionnons des huiles essentielles. Notre magasin accueille de nombreux visiteurs. Nous proposons une librairie liturgique mais aussi des produits monastiques des différents monastères de France et des produits du terroir local. L’abbaye propose un service d’hôtellerie pour les retraites ou moments de prière. Elle peut accueillir 22 pensionnaires. Notre monastère est destiné à accueillir les pauvres, les pèlerins et faisait office d’hospice autrefois. Notre bergerie accueille des groupes ou scouts. Un bâtiment datant du XIIIe siècle est en mauvais état et sa rénovation coûte excessivement cher pour notre communauté. Sa rénovation permettrait de proposer l’accueil du public, expliquent le Père Abbé Guerric et Frère Paul.

Olivier Bitz reviendra à Soligny pour découvrir les chalets du Perche et le marché au cadran.

Trédrez-Locquémeau. Vandalisé, le vieux gréement Barr Awel échappe au naufrage

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Le Barr Awel (au second plan sur la photo) en mauvaise posture.

Le Barr Awel (au second plan sur la photo) en mauvaise posture dans le port de Locquémeau.

Un acte de vandalisme a été perpétré le samedi 10 août au port de Locquémeau. C’est le soir vers 21 h qu’a pu être observée l’inconfortable position du flambart emblématique du port, le Barr Awel : toujours amarré à son corps-mort habituel, il gîtait pourtant sur son flanc bâbord alors que la marée montante était prévue à 21 h 45.

Sauvetage

Alertés, des gens de mer se sont dépêchés sur place pour tenter d’évaluer les solutions. Il fallait faire vite car le bateau prenait l’eau par l’un des deux trous béants de la béquille bâbord qui manquait.

Après avoir obturé la voie d’eau et écopé un maximum d’eau de la soute, les marins-pêcheurs ont dressé la drisse de taille-vent pour aider au rétablissement du bateau dans sa position. Sans l’intervention immédiate de ces marins expérimentés, le Barr Awel aurait immanquablement coulé à marée haute.

La béquille dévissée

Il n’a pas fallu longtemps aux témoins pour comprendre qu’il s’agissait d’un acte de vandalisme plus que de malveillance. Le flambart ne navigue qu’avec des gens chevronnés à bord qui n’auraient en aucun cas mal resserré la béquille. Celle-ci a été dévissée de ses écrous, laissés d’ailleurs sur le pont, et la béquille a été retrouvée, heureusement fort rapidement, sur la plage de Kinier.

Entièrement rénovée

Reste à savoir et comprendre ce qui peut pousser un ou plusieurs individus à un tel acte de vandalisme et dans quel but. Le Barr Awel a fait l’objet d’une restauration complète avant les vacances, essentiellement grâce à des bénévoles de l’association Le Flambart, et avait participé au grand rassemblement maritime de Paimpol début août. Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

Le Barr Awel, récemment labellisé Patrimoine maritime, avait fait l'objet d'une restauration complète au printemps dernier.

Le Barr Awel, récemment labellisé Patrimoine maritime, avait fait l’objet d’une restauration complète au printemps dernier. (©Le Trégor)


Près de Nantes, Mathieu et Marie prolongent l’histoire de Clémence Lefeuvre

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Mathieu Roux et Marie Fresneau sont les nouveaux gérants du restaurant Clémence, qui ouvrira le 4 septembre.

Mathieu Roux et Marie Fresneau sont les nouveaux gérants du restaurant Clémence, qui ouvrira le 4 septembre. (©L’Hebdo de Sèvre et Maine)

Face à la Loire, à Saint-Julien de Concelles, c’est un pan du patrimoine local qui va connaître un nouveau chapitre de son histoire. Le restaurant Clémence, du nom de celle qui inventa le beurre blanc – ici même – à fin du XIXe siècle, change de gérants.

A seulement 25 ans, Mathieu Roux reprend les commandes de la cuisine, qui a fait la renommée de la gastronomie nantaise. Au côté de sa compagne, Marie, il a décidé de se lancer dans cette aventure après avoir connu bon nombre de restaurants étoilés. Passé par le restaurant Anne de Bretagne, à La Plaine-sur-Mer (deux étoiles au Guide Michelin), puis La table de la Butte dans le Finistère (une étoile), le jeune cuisinier a fait ses gammes avant d’atterrir au 91, Levée de la Divatte.

« Un apprentissage de la vie »

Une arrivée à Saint-Julien-de-Concelles qui sonne comme un retour aux sources pour lui. En effet, c’est ici que Mathieu a débuté aux fourneaux, en tant qu’apprenti durant ses deux années de CAP cuisine. « Ça a été plus qu’un apprentissage de la cuisine. C’était un apprentissage de la vie. Jean-Charles Batard m’a appris plein de choses, y compris en dehors de la cuisine », raconte le nouveau gérant, originaire du Loroux-Bottereau. Qui de mieux pour prendre le relais du restaurant Clémence ?

« Ce n’était pas vraiment prévu, même si j’ai toujours gardé contact avec le chef. On avait un peu une relation père-fils ».

Clémence Lefeuvre, créatrice du beurre blanc.

Clémence Lefeuvre, créatrice du beurre blanc. (©Restaurant Clémence)

« Manger une assiette étoilée sans payer 100 € »

Mathieu Roux et marie Fresneau entendent conserver ce qui fait la réputation du restaurant, en gardant un goût prononcé pour les poissons, tout en se tournant vers une cuisine plus moderne. Exit le bar ou le turbot. Mathieu espère mettre en avant d’autres espèces telles que le maquereau ou le merlu. Mais pas question, pour autant, de mettre de côté le fameux beurre blanc.

« Le but, c’est de montrer aux gens qu’on peut manger une assiette dite étoilée, sans payer un menu à 100 € », lance Mathieu.

Les nouveaux gérants souhaitent également mettre en avant les producteurs locaux : volaille d’Ancenis, Fermes des coteaux de la Divatte, Jardins de la Vallée… Le patrimoine gastronomique local sera à l’honneur sur la carte proposée par Mathieu et Marie. « On fait tout maison de A à Z. Il n’est pas question d’acheter un légume qui vient de Chine ! »

Les deux jeunes chefs savent ce qu’ils veulent mettre dans leurs assiettes. À 25 et 30 ans, ils connaissent le passé du restaurant Clémence. Et pourquoi pas désormais, lui rouvrir les portes du guide Michelin dans un futur proche.

Restaurant Clémence : 91 Levée de la Divatte, 44450 Saint-Julien-de-Concelles. 02 40 36 03 18 ou www.restaurantclemence.com. Réouverture le mercredi 4 septembre. Fermeture le dimanche soir, lundi et mardi. Ouvert le reste de la semaine.

À la Chapelle Saint-Vigor : Pierre Bessaguet partage sa passion les œuvres totalement abstraites

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Pierre Bessaguet expose jusqu'aux journées du Patrimoine.

Pierre Bessaguet expose jusqu’aux journées du Patrimoine.

Pierre Bessaguet expose actuellement à la Chapelle Saint-Vigor à Saint-Martin de Mieux. L’artiste explique :

J’ai toujours été passionné par l’art, fasciné par les grandes œuvres totalement abstraites. J’ai eu mon premier grand choc esthétique au Musée d’Art moderne, devant une toile monumentale de Hans Hartung.

Il passe son enfance et sa jeunesse à Paris, où il se passionne pour le dessin, les livres, mais aussi pour les animaux et la médecine.

Lire aussi : Échos de l’été 44 à Falaise, un spectacle vivant, au cœur de la guerre

Après avoir suivi des études de vétérinaire, il prépare de par son goût pour le dessin, une thèse d’anatomie comparée. Jusqu’en 1998, il met sa vie artistique entre parenthèses, jusqu’à ce que le besoin se fasse à nouveau ressentir. Pierre Bessaguet raconte :

C’est aujourd’hui vital. Je descends le soir dans mon atelier et j’y reste une partie de la nuit. Je travaille souvent en musique, jazz ou classique.

Un travail similaire

C’est par hasard que l’artiste, qui vit dans la Creuse, a découvert le lieu.

J’y viens régulièrement pour raisons familiales. Et j’ai découvert le travail de Kyoji Takubo

Il se rend alors compte que la technique utilisée par l’artiste japonais pour illuminer la chapelle est parfaitement comparable à celle qu’il utilise depuis des années.

Le « grattage » d’une couche préparatoire sombre sur un fond coloré clair :

 C’est exactement l’inverse que fait Takubo, le  »grattage » d’un voile clair, sur un fond sombre. J’utilise une peinture glycéro pour préparer et ensuite une peinture acrylique pour donner une rugosité au support, avant un fond noir à la gouache.

Grâce à l’association des Amis de la Chapelle Saint-Vigor, l’artiste prépare son exposition. « Il faut travailler vite avec cette technique, sinon ça sèche beaucoup trop vite ». Douze grandes toiles de Pierre Bessaguet sont à découvrir, ainsi que des petites, utilisées en travail préparatoire.

Pratique : L’exposition est visible jusqu’aux journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre, tarif : 2, 50 €. Renseignements : 02 31 90 17 26.

Ce bar-restaurant de Toulouse organise une énorme soirée blanche avec musique et feu d'artifice

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La voile blanche organise sa traditionnelle soirée blanche le mercredi 28 août 2019, à Toulouse.

La voile blanche organise sa traditionnelle soirée blanche le mercredi 28 août 2019, à Toulouse. (©Facebook/La voile blanche)

C’est l’un des grands rendez-vous de l’année. Mercredi 28 août 2019, la Voile blanche, le restaurant-bar situé à Sesquières, à Toulouse, organise sa traditionnelle soirée blanche.

Lire aussi : Toulouse. Bouées géantes, Djs… Voici les pool parties à ne pas manquer d’ici la fin de l’été

Un rendez-vous à succès

« L’officielle soirée blanche», débutera à 19 heures. C’est l’une des plus grosses soirées de l’année pour l’établissement qui se parera de blanc pour l’occasion. Cette soirée blanche est proposée tous les étés depuis 2010.

Lire aussi : Danses et jeux de séduction aux guinguettes du Tréport

Dress code blanc et feu d’artifice

Au programme de la soirée blanche de ce mercredi : feu d’artifice, musiciens, chanteurs et de nombreuses surprises. Au menu de la soirée, une formule tapas pour les convives qui le souhaitent.

Pour coller au thème de la soirée, tous les participants sont invités à venir vêtus de blanc.

Infos pratiques :
L’officielle soirée blanche, à la Voile Blanche, 26 allée des Foulques, à Toulouse, de 19 heures à 4 heures, le mercredi 28 septembre 2019.
Tarif entrée : 15 euros.
Plus d’infos sur la page facebook de La Voile Blanche 

VIDEO. Comice du Pays Fléchois : la cavalerie a fait le show

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L'une des animations du week-end, la moisson à l’ancienne.

L’une des animations du week-end, la moisson à l’ancienne. (©Les Nouvelles de Sablé / Maxime Davoust)

Le comice du Pays Fléchois qui a eu lieu les samedi 24 et dimanche 25 août 2019 à Clermont-Créans (Sarthe) a attiré de nombreux visiteurs. Voici en vidéo (ci-dessous) quelques animations du week-end.

Lire aussi : VIDEO. Sécheresse en Sarthe : le préfet Nicolas Quillet sur le terrain au chevet des agriculteurs

Parmi celles-ci, un spectacle de la Cavalerie des Centaures. La troupe qui réalise des joutes et cascades équestres participera au son et lumière de Précigné, les 30 et 31 août 2019.

Seine-et-Marne. Les policiers en patrouille réaniment un sexagénaire victime d'un arrêt cardiaque

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Illustration - Les policiers ont réussi à réanimer la victime et ont prévenu les sapeurs-pompiers qui l'ont pris en charge

Illustration – Les policiers ont réussi à réanimer la victime et ont prévenu les sapeurs-pompiers qui l’ont pris en charge (©DGPN-Sicop)

Par chance, une patrouille de policiers passait par là. Un homme de 60 ans a été victime d’un malaise et chuté sur le bitume, vendredi 23 août vers 18 heures, alors qu’il marchait au niveau de l’avenue Paul-Delouvrier, la route qui contourne Moissy-Cramayel. Assistant à la scène, des policiers sont rapidement venus à sa hauteur.

Après vérifications, le sexagénaire était en train de faire un arrêt cardio-respiratoire et l’un des policiers a commencé à lui prodiguer un massage cardiaque. Grâce à sa réactivité, il a pu être réanimé et confié aux sapeurs pompiers qui l’on conduit à l’hôpital privé Claude-Galien, à Quincy-sous-Sénart. Ses jours jours ne sont depuis plus en danger.

Lisieux : Ambiance & Styles va quitter la galerie des Mathurins pour rejoindre l'ancien Darty

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Le magasin Ambiance & Styles va quitter la galerie des Mathurins à Lisieux (Calvados).

Le magasin Ambiance & Styles va quitter la galerie des Mathurins à Lisieux (Calvados). (©Le Pays d’Auge)

Nouveau coup dur pour la galerie des Mathurins à Lisieux (Calvados). Après le départ de plusieurs enseignes, c’est la magasin de décoration Ambiance & Styles qui s’en va.

Une grande banderole a été installée sur la vitrine pour annoncer la nouvelle. Du mercredi 28 août au vendredi 30 septembre 2019, le magasin sera en « déstockage massive ».

Lire aussi : La galerie marchande de Monoprix se vide, l’inquiétude grandit

La Caisse d’Epargne aussi 

Ambiance & Styles va rejoindre les locaux de l’ancien Darty dans le centre-ville, actuellement en travaux pour créer plusieurs cellules commerciales.

Et, selon nos confrères de Ouest France, la Caisse d’Epargne, elle aussi installée dans la galerie marchande de Monoprix, devrait effectuer le même chemin et traverser la route pour rejoindre l’ancien Darty. 

Morbihan : accident aux Fougerêts, un motard de 33 ans décédé

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Le motard de 33 ans, projeté de son véhicule, est décédé aux Fougerêts (Morbihan), dimanche 25 août 2019 avant 11h. 

Un accident mortel a eu lieu dimanche 25 août, vers 10h40, aux Fougerêts (Morbihan) sur la départementale 149 en direction de Martin-sur-Oust. Un motard de 33 ans a percuté une voiture et a été projeté de son propre véhicule. 

Il aurait pris la route après avoir quitté ses amis. Le conducteur du deux-roues aurait percuté l’avant du véhicule en essayant de l’éviter.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident. 


Eure-et-Loir : Motor'eves réalise les rêves des enfants malades

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Une nouvelle association nommée Motor'eves vient de voir le jour.

Une nouvelle association nommée Motor’eves vient de voir le jour.

Des habitants de Fontaine-Simon, Pontgouin, Saint-Maurice Saint- Germain, La Loupe et Senonches (Eure-et-Loir) ont créé le 9 juillet 2019 une nouvelle association caritative nommée Motor’eves à Fontaine-Simon.

Sont but ? Organiser des manifestations afin de récolter des fonds pour réaliser les rêves des enfants gravement malades.

Sophie Zajdman est la présidente, Bruno Soucasse le trésorier-secrétaire, Jordan Vilmart le secrétaire adjoint et Sophie Poutoire, Clarisse Morin et Nadine Hodcent, des membres.

« Un rêve, une thérapie »

Ils sont motards au grand cœur, mères de famille, étudiants et tous sont copains.

Bruno Soucasse explique « nous pensons que réaliser le rêve d’un enfant malade peut être considéré comme une thérapie. Si on peut lui apporter une parenthèse enchantée avec l’accord des parents et du milieu médical, c’est positif ! L’enfant oublie un moment les soins de l’hôpital ».

Pour débuter, « nous voulons aider une petite fille qui rêve de s’évader en montgolfière. Nous avons contacté Les blouses roses à Chartres et nous sommes en train d’informer les motards d’ici et d’ailleurs de l’existence de cette toute nouvelle association ».

Afin de lever l’argent nécessaire pour financer ses actions, l’association envisage organiser une manifestation importante le dernier week-end de juin 2020 en Eure-et-Loir avec la participation de plusieurs centaines de personnes autour d’un rassemblement national de motos et voitures anciennes, bourse aux pièces (lieu à préciser).

Repas spectacle le 19 octobre

Le programme sera assez conséquent puisque six sosies officiels professionnels, dont celui de Mylène Farmer donneront un concert de trois heures bénévolement.

Auparavant, Motor’eves organise un repas spectacle cabaret samedi 19 octobre à partir de 19h, salle polyvalente de Manou. Les artistes du cabaret Talents aiguilles de Reims (Marne) animeront la soirée. Lydia Bureau traiteur à Pontgouin, s’occupera du repas.

 

Pratique : Repas spectacle du 19 octobre. Tarif adulte 30 € et 20 € enfant de – 10 ans. Inscriptions avant le 30 septembre au Tel. : 06.35.38.40.98 / 06.27.04.25.62 / 06.60.44.11.65 / 06.22.79.90.24 / 06.14.15.69.61. Motor’eves : contact au 06.35.38.40.98 / motoreves28@gmail.com / https://www.motoreves.jimdosite.com / FB: Motor’eves

Montpellier : cambriolage et bijou arraché, encore quatre mineurs arrêtés

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ILLUSTRATION/ Un policier de la brigade anticriminalité, BAC.

ILLUSTRATION/ Un policier de la brigade anticriminalité, BAC. (©D.R)

Samedi soir, un piéton qui marchait rue Aristide Olivier, entre la place de la Comédie et la place Carnot, à Montpellier a été accosté par deux jeunes inconnus qui ont engagé la conversation. Mais, le temps qu’il réalise, l’un d’eux lui a sauté dessus pour lui arracher sa chaîne en or du cou, avant de s’enfuir, ainsi que son compère.

L’alerte ayant été aussitôt donnée au 17, le numéro d’urgence de police-secours, des patrouilles de police de la Sécurité publique ont localisé l’un des deux agresseurs, formellement identifié par la victime. Son complice n’a pas pu être retrouvé, ni le bijou. L’adolescent âgé de 16 ans a été déféré au parquet des mineurs.

Lire aussi : Montpellier : libérés du commissariat, des adolescents récidivent deux jours jours plus tard !

La tablette volée retrouvée

Dimanche vers 5h30, des témoins ont appelé police-secours en signalant qu’une brasserie de la place Sain-Côme, dans l’Écusson était en train d’être cambriolée. À l’arrivée d’une patrouille de la brigade anticriminalité -BAC-, la porte était fracturée et trois individus se trouvaient à l’intérieur, affairés à fouiller.

Ils avaient déjà volé une tablette -qui a été remise à l’exploitant de la brasserie-, quand ils ont été arrêtés. Il s’agit de mineurs étrangers non accompagnés âgés de 13 ans, 15 ans et 16 ans. Ils ont été déférés aux parquet des mineurs.

Lire aussi : Montpellier : cinq adolescents arrêtés pour le cambriolage d’un commerce

Financer sa pratique sportive en faisant ses courses, le projet un peu fou de GoMyPartner

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Adam Laurent, Sofiane Laurent et Nicolas Reaud ont créé la start-up GoMyPartner, dans le but de rendre plus facilement accessible le sport à tous.

Adam Laurent, Sofiane Laurent et Nicolas Reaud ont créé la start-up GoMyPartner, dans le but de rendre plus facilement accessible le sport à tous. (©GoMyPartner)

C’est un sujet d’actualité, à l’approche de la rentrée scolaire. Avec la reprise des cours et du travail reprennent aussi les activités sportives. Des pratiques qui ont bien souvent un coût élevé ! Pour pallier ce blocage financier, les fondateurs de GoMyPartner vous proposent une solution originale : payer une partie de votre activité grâce à vos achats du quotidien. 

Lire aussi : Louvre Lens Vallée, le cluster d’entreprises de la culture et du numérique, en pleine mutation

Gagnez de l’argent en faisant vos courses

C’est un concept qui parait paradoxal, au départ. GoMyPartner propose de gagner de l’argent, tout en faisant vos courses… En fait, il s’agit, grâce à la création de votre compte sur le site internet GoMyPartner, de cumuler assez d’argent pour financer en partie votre activité sportive. Sofiane Laurent, un des créateurs de la start-up, nous éclaire :

Ce que nous proposons est un système de ‘cash-back’, qui fonctionne très bien aux Etats-Unis. En faisant leurs courses chez nos partenaires, les inscrits à GoMyPartner cumulent de l’argent et peuvent ensuite l’utiliser pour leur pratique sportive.

Sur un compte personnel, vous pouvez, à chaque achat chez un partenaire, ajouter de l’argent sur votre cagnotte. En faisant par exemple des courses chez Cora, vous aurez, pour 100 euros d’achat, récupéré 3 euros sur votre cagnotte.

Une moitié de la somme ira sur le compte bancaire de la personne à partir de 20 euros cumulés, et l’autre moitié pourra être dédiée à la pratique sportive.

La moitié gardée pour le sport se récupère sous forme de chèque (envoyé sur demande par voie postale). L’utilisateur peut ainsi payer avec ce chèque : sa cotisation à un club, son équipement ou encore sa participation à un tournoi.

Lire aussi : Lille. Avec Share & Smile, Clément compte créer du lien social par le partage d’équipements sportifs

Des profils complémentaires

A l’origine de cette start-up, une expérience personnelle. Sofiane nous explique :

L’idée est venue il y a deux ans, à peu près. Mon frère, Adam, a une fille, qui voulait faire de l’équitation. Il s’est rendu compte qu’entre l’inscription, les équipements, etc., cela coûterait entre 800 et 1 000 euros l’année.

Adam Laurent se fait alors la réflexion que le budget bloque sans doute bon nombre de personnes pour se lancer dans une pratique sportive. « Si vous avez plusieurs enfants, qui veulent faire des sports différents, cela peut aller très vite. Et vous n’avez pas envie de les empêcher de s’épanouir dans une activité sportive », argumente Sofiane.

A vite émergé l’idée d’utiliser le numérique pour pallier ce frein. Et quoi de mieux qu’intégrer un système au quotidien des usagers pour y parvenir ?

L’intérêt, pour les commerçants, est de fidéliser leur clientèle. Toutes les personnes ayant une activité sportive peuvent être des clients potentiels » détaille Sofiane.

Pour développer GoMyPartner, Sofiane est donc entouré de son frère, Adam, et de Nicolas Reaud, un ami rencontré en école de commerce.

Mon frère a été commercial pour diverses sociétés […]. Il a un passif important en ‘business development’, qui nous aide beaucoup. Nicolas est plus sur le volet administratif et financier. J’ai quant à moi un profil plus axé sur le marketing. On a la chance d’être complémentaires.

Voir loin pour proposer plus

Depuis la création de l’entreprise en septembre 2018, le concept convainc ! Dotée de plus de 100 partenaires l’été suivant, l’entreprise est accompagnée par diverses structures, notamment par la Région Hauts-de-France. Née à Liévin (Pas-de-Calais), elle est suivie par le cluster Vivalley (Louvre Lens Vallée) et Euratechnologies (à Lille). Elle s’étend aujourd’hui peu à peu hors des frontières régionales. Et ce n’est pas fini, car ses créateurs voient les choses en grand :

Nous étendons peu à peu notre réseau de partenaires. Nous avons déjà un panel assez large et qui s’étend en Ile-de-France, en Champagne-Ardennes. L’objectif est d’être présent sur tout le territoire français, puis pourquoi pas plus tard à l’international.

En attendant, la prochaine étape sera de lancer une application mobile, pour favoriser le confort des utilisateurs.

Lire aussi : Avec Stirrup, Delphine Barthe utilise le numérique pour aider les nécessiteux à trouver un logement

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de GoMyPartner.

On destokera dans la joie au Relecq-Kerhuon dimanche 1er septembre

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On chine dans des conditions idéales au Relecq-Kerhuon.

On chine dans des conditions idéales au Relecq-Kerhuon. (©Le Relecq-Kerhuon)

C’est le rendez-vous qui sent la rentrée mais qui permet aussi de profiter des dernières heures de vacances dans la région de Brest.

Destok, le grand déballage organisé au Relecq-Kerhuon, a lieu dimanche 1er septembre 2019.

Lire aussi : À vos agendas : la foire Saint-Michel aura lieu les 28 et 29 septembre 2019 à Brest

Une vue imprenable

Pour cette huitième édition, les 200 déballeurs (tous particuliers) seront installés boulevard Clemenceau, venelles de Camfrout et Rosalie-Léon.
Un site privilégié. Au bord de l’eau, les milliers de chineurs attendus pourront ainsi découvrir ou redécouvrir la Corniche transformée en vide-greniers taille XXL.

Le boulevard Clemenceau sera en grande partie piéton afin d’offrir aux promeneurs la plus belle vue de l’Élorn.
Et, entre deux bonnes affaires , le public pourra aussi se restaurer : grillades, frites, boissons sont proposées sur place.
Pour ce rendez-vous familial, les enfants auront aussi l’occasion de se déchaîner sur la structure de jeu gonflable. Histoire d’évacuer avant la reprise !
Mobilier, instruments, vinyles, objets insolites… Il y en aura évidemment pour tous les goûts .
À noter que la réservation des stands affiche “complet” depuis des semaines.

Dimanche 1er septembre 2019, de 10 h à 19 h.
Parkings conseillés pour les visiteurs : autour de l’Astrolabe et du complexe sportif de Kerzincuff et dans le champ du Carmel.
C’est gratuit pour les visiteurs.

Le brayon, une langue qui ne parle plus à personne

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Ils sont peu nombreux dans le paysage brayon à user - même partiellement - du patois brayon. Dans son livre, Maurice Avril évoque son origine.

Ils sont peu nombreux dans le paysage brayon à user – même partiellement – du patois brayon. Dans son livre, Maurice Avril évoque son origine.

« Etre sourd comme une boîse », « Aller à taupes-jouques », « Père aux écus »… ces expressions appartenaient au patois brayon. Mais ils sont peu nombreux aujourd’hui à pouvoir les traduire.

Et les spécialistes de la langue parler brayonne se sont penchés très tôt au chevet du malade. Dès le milieu du 19e siècle, M.E du Méril rédigeait un dictionnaire du patois normand dans lequel en 1849, il s’inquiétait pour l’avenir des parler locaux.

Trois ans plus tard, l’abbé J.E Decorde, curé de Bures-en-Bray (Seine-Maritime) publiait à son tour un dictionnaire du patois du pays de Bray. Autant de démarches qui démontrent que déjà à l’époque, il fallait sauver le parler brayon.

Au début du 20e siècle, c’est au tour de Maurice Avril de se pencher sur le brayon. Né à Ferrières-en-Bray, il suit l’école communale de Gournay-en-Bray.

Il quitte la Normandie en 1923 mais a déjà une belle connaissance du brayon grâce à sa grand-mère domiciliée à Bezancourt. Toute sa vie, il n’aura de cesse de répertorier et enregistrer les expressions, et le vocabulaire du parler brayon. Surtout autour du petit village de Bezancourt.

Et en 1983, il publie une étude avec le SHGBE (Société historique et géographique du bassin de l’Epte) qu’il intitule Le parler d’un village brayon au début du siècle. Un moyen d’éviter le mot patois hélas trop connoté comme un fantôme disparu.

« Un produit bâtard du cauchois »

Non le parler brayon n’est pas totalement mort et Maurice Avril va tenter de le prouver au fil d’un ouvrage d’un peu plus de 110 pages.

Maurice Avril explique, dès les premières lignes de son ouvrage :

Ce parler brayon est un produit bâtard du cauchois, dialecte typique de la Haute-Normandie, donc en quelque sorte, sa langue-mère et du français de préférence dans ses formes archaïques, ou simplement ancienne » 

La suite de l’ouvrage est un mini dictionnaire de mots souvent disparu ou au sens profondément modifié.

En 2019, y a-t-il encore des traces de ce parler brayon dans la Boutonnière du Pays de Bray ?

Oui, estimait en 2014, Daniel Corroy, instituteur à la retraite et passionné depuis très longtemps par le sujet. Des mots ou expressions résonneraient encore aux oreilles des plus anciens. Mais les conversations en brayon ont évidemment disparu.

Daniel Corroy reste à ce jour le plus célèbre des « bavacheux ». Par le passé, Le Réveil de Neufchâtel a publié plusieurs de ses articles écrits en patois.

Et nul doute que le livre de Maurice Avril est encore l’un de ses livres de chevet.

Il reste donc des fragments de patois, proverbes ou expressions encore pratiquées dans nos villages. Mais il faut tendre l’oreille pour les entendre.

Ces termes en patois qui perdurent

S’embrêler : cafouiller, s’emmêler. « Ce verbe vaut aussi au propre pour quelqu’un qui se prend les pieds dans le tapis qu’au figuré pour quelqu’un qui s’embrouille dans ses propos. »
Gogneux : un individu qui regarde avec curiosité sans gêne.
Reluquer : regarder discrètement mais avec inconvenance.
La bourbe : la boue.
Passer le démêloir : se peigner.
Débagouler : vomir. « L’expression très imagée « Faire Bures-Londinières » trouve la même signification. »
Se déjouquer : se lever. « L’origine de ce verbe provient des poules qui dorment toujours sur un perchoir, un « juqueux » en patois. « Se jouquer comme les poules » indique qu’on se couche de très bonne heure. »
Dégaver : lorsqu’une femme arbore un décolleté, on dit qu’elle est dégavée. « Si ce décolleté est jugé très généreux, on utilisera l’expression « la laiterie ouverte rend ches cats friands ». »
Ratrucher s’n assiette : essuyer son assiette avec un morceau de pain en la « r’léquant » (léchant) pour ne pas en laisser une miette. « Aut’fois, le fermier grattait les bourbes avec une ratruche. »
Affaîter la salade : l’assaisonner puis la « rémouver » avant de la servir.
Un piot bien rêtu, plein de vézouille et dégouginé : un enfant en bonne santé, vigoureux et dégourdi.
Une brebis qui bêle perd sa goulée : il est impossible de manger et parler en même temps.
Cha dépend, c’est s’lon : l’équivalent en Normandie de l’expression « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non ».
La pouque a sent le hareng : rien ne sert de vouloir renier ses origines.
Brouillard de Saint-Saëns, y a d’la pluie dedans : l’apparition de brouillard est souvent suivi de « crachin ».
J’ai du mal à l’encorcer : j’ai du mal à le croire, et encore davantage à l’admettre.
Une vaque qui robine : une vache qui s’accouple en accarvalonnant (chevauchant) une autre vache, imitant ainsi le « robin » (ancien nom du taureau).

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